[vii]
Notes historiques.
L’INDÉPENDANCE HAÏTIENNE
Rapport officiel de la Commission formée par le Secrétaire d'État d'Haïti pour examiner les mérites et la portée générale de cet ouvrage sur Haïti
Port-au-Prince, Haïti,
le 14 Novembre, 1867.
Monsieur,
La Commission ayant terminé l’examen de l’ouvrage par le Revd. M. B. Bird sur Haïti, a maintenant l’honneur de vous présenter son rapport sur ce manuscrit.
Quoique cet ouvrage ne prétend pas donner l’histoire détaillée d’Haïti, il commence avec la découverte de l’ile ; il donne une esquisse du système colonial français ; il montre les difficultés et les luttes se rapportant à l’établissement de l’indépendance de notre république, et continue l’histoire haïtienne jusqu’à la chute du Général Geffrard.
L’histoire entière, telle qu’elle est donnée dans cet ouvrage, est évidemment le travail d’un ami de la république parlant avec la plus grande franchise ; c’est ce que prouvent les détails donnés sur les coutumes et les habitudes domestiques du pays.
Les institutions républicaines d’Haïti, et leurs influences politiques sur les masses, sont simplement mentionnées comme des faits, sans entrer dans la discussion des motifs par lesquelles elles ont été dictées.
La Commission recommande et encourage la publication de cet ouvrage, comme devant être utile à Haïti, ainsi qu’à ses amis dans des pays étrangers. Nous désirons que l’auteur de cet ouvrage reçoit tout l’encouragement possible. Nous n’hésitons pas à dire que la publication de cet ouvrage dans la langue anglaise serait dans les intérêts de notre branche de la famille humaine, vu que cette langue est bien connue dans les Indes Occidentales ainsi que sur le continent de l’Amérique.
Haïti a un grand besoin d'immigration, et pour cette raison il est à désirer que les sept ou huit millions, des descendants de l’Afrique dans [viii] le Nouveau Monde, qui parlent tous la langue anglaise, comprennent les mérites et les ressources d’Haïti.
La Commission désire donc la publication de cet ouvrage, et espère que Mons. Bird sera soutenu et aidé dans ses bonnes intentions.
La Commission vous prie, Mons. le Secrétaire d’État, de recevoir sa plus haute considération.
(Signé)
- W. G. Smith, M.D., Président de la Commission.
- Le Général S T. Lucien.
- Le Général J. Lamothe.
- Le Juge Boco.
- J.B. Dehoux, M.D.
- A. Audain, M.D.
- S. Preston, Ecuyer.
- J. J. Rivière, ex-Maire de Port-au-Prince.
- Le Général A. Tate, Secrétaire d’État.
- P. Etheart, Sous-Secrétaire d’État.
- J. B. Hepburn, Ecuyer.
- D. Bowler, Ecuyer.
- C. Pressoir, Ecuyer.
- O. Rivière, Ecuyer.
- Le Juge Lacruz, absent par maladie.
- G. Lopez, Editeur, etc.
- G. Lafontant, Ecuyer, appelé autre part.
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