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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Ibn Khaldoun, Les prolégomènes. Deusième partie (1863)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du texte d'Ibn Khaldoun [Historien, philosophe, sociologue, juge, enseignant, poète, aussi bien qu’homme politique], Les prolégomènes. Première partie (1863). Traduits en Français et commentés par William MAC GUCKIN, Baron DE SLANE, membre de l’Institut. (1801-1878). Reproduction photomécanique de la deuxième partie des tomes XIX, XX et XXI des Notices et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale publiés par l’Institut de France (1863). Paris: Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1936, 494 pages. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Table des matières

TROISIÈME SECTION (suite)

Sur les dynasties, la royauté, le khalifat et l’ordre des di­gnités dans le sultanat (gouvernement temporel).
— Indication de tout ce qui s’y présente de remarquable. — Principes fondamentaux et développements.
 

Sur les dignités et les titres qui sont spéciaux à un gouvernement royal ou sultanat.

Devoirs d’un sultan et d’un vizir. — Le secrétaire. — Le hadjeb ou chambellan. — Le naïb ou lieutenant du sultan. — Vizirat d’exécution. — Vizirat de délégation. — Les émirs. — Le vizir. — Le hadjeb. — Le dewadar. — Le hidjaba. — Le cheïkh des Almohades. — Le saheb el‑achghal. — Le cahreman. — Le mizouar. — Le prévôt des djandar. — Le ouakîl. — Le hakem. — Le naïb. — Le vizir sous la dynastie des Mamlouks.

Bureau des finances et des contributions.

Le divan. — Le nadher el‑djeïch. — L’ostad‑ed‑dar. — Le khazen‑dar.

Le bureau de la correspondance et du secrétariat.

La taoukiâ. — Le secrétaire d’État. — Le saheb el‑inchâ. — Épître d’Abd el‑Hamîd sur les devoirs des écrivains employés dans les bureaux du gouvernement. — La chorta. — Le saheb es‑chorta. — Le hakem. — Le saheb el‑medîna. — Le ouali.

Le commandement de la flotte.

L’almilend. — Esquisse de l’histoire maritime de la Méditerranée. — Le caïd. — Le raïs. — Déclin de la puissance maritime des musulmans en Afrique et en Espagne.

Différence remarquable qui existe entre les charges d’épée et celles de plume.

Sur les emblèmes de la royauté et les marques distinctives de la souveraineté.

Les drapeaux et la musique. — Le tazouagaït. — Les drapeaux blancs, noirs verts. — Le djalich et le djitr. — Le trône. — La sicca ou monnaie. — Les dirhems et les dinars. — Le sceau. — Le khatem. — L’alama du cadi. — Manière de fermer les lettres et les dépêches. — Le tiraz ou bordure de robe. — Le fostat ou tente. Anecdote d’El‑Haddjadj. — Le siadj et l’afrag.

De la macsoura et de la prière qui se fait du haut de la chaire.

Sur la guerre et les usages militaires des divers peuples.

Les diverses manières de combattre. — Les grandes divisions de l’armée. — Explication des termes tabiya, mocaddema, meïmena, calb, etc. — Usages militaires des Roum et des Goths. — Le medjbouda. — Le Kerdous. — Troupes chrétiennes au service des sultans. — Leur solidité. — Allocution du khalife Ali à ses troupes. — Poème sur l’art de la guerre. — La victoire dépend de la réunion de plusieurs causes dont les unes sont visibles ou matérielles, et les autres invisibles ou morales. — Er­reur de Tortouchi à ce sujet.

Sur la cause qui fait augmenter ou diminuer le revenu d’un empire.

Les droits d’entrée et de marché s’établissent quand l’empire tire vers sa fin.

Le souverain qui fait le commerce pour son compte nuit aux intérêts de ses sujets et ruine les revenus de l’État.

Le sultan et ses officiers ne vivent dans l’opulence qu’à l’époque où l’empire est dans la période intermédiaire de son existence.

Le sultan empêche les employés de l’État d’émigrer en pays étranger. — Quand on passe dans un autre pays avec sa fortune, on s’expose à se la voir enlever par le sou­verain de cette contrée. — Exemples.

La diminution des traitements amène une diminution dans le revenu.

Un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique.

Anecdote du roi Behram, du moubadan et du hibou. — Les divers genres d’oppres­sions, d’exactions et d’avanies.

Comment l’office de chambellan s’établit. Il acquiert une grande importance quand l’empire est en décadence.        

Renseignements additionnels sur l’office de hadjeb.

Comment un empire se partage en deux États séparés.

Quand la décadence d’un empire commence, rien ne l’arrête.

Comment la désorganisation s’introduit dans un empire.

Dans les premiers temps d’un empire, ses frontières ont toute l’étendue qu’elles sont capables de prendre, ensuite elles se rétrécissent graduellement jusqu’à ce que l’empire soit réduit à rien et s’anéantisse.

Comment se forment les empires.

Ce n’est qu’à la longue qu’un empire qui commence fait la conquête d’un empire déjà établi ; il n’y réussit pas (tout d’abord) par la force des armes.

Quand un empire est dans la dernière période de son existence, la population est très nombreuse et les famines, ainsi que les grandes mortalités, sont fréquentes.

La société ne saurait exister sans un gouvernement (sïaça) qui puisse y maintenir l’ordre.

La sïaça. — La cité parfaite. — Lettre dans laquelle Taher, le général du khalife abbacide El-Mamoun, prescrit à son fils Abd Allah des règles de conduite.

Sur le Fatémide (qui doit paraître vers la fin du monde). — Diverses opinions qu’on professe à son sujet. — La vérité sur cette matière mise au jour.

Traditions relatives au Fatemide attendu, ou mehdî, dont le règne sera celui de la justice. — L’authenticité de ces traditions examinée, d’après les principes et les règles adoptés par les docteurs musulmans. — Traditions relatives à la fin du monde. — La tradition des drapeaux. — Opinions des soufis à l’égard de la venue du Fatémide. — L’aal. — Le sceau des saints. — La brique d’argent. — La brique de la maison. — La brique d’or. — Calculs cabalistiques et astrologiques. — Fausseté de toutes ces opi­nions. — Imposteurs qui se sont donnés pour le Fatémide attendu.

Sur les prédictions qui concernent les dynasties et les nations. — Dans ce chapitre l’auteur parle des melahim (recueils de prédictions) et fait connaître ce que l’on entend par le mot djefr.

Explication des termes moneddjem, haceb, dareb el‑mendel, hidthan, etc. — Les inspirés. — Traditions qui concernent la fin du monde. — Opinion de Soheïli. — Traditions concernant la chute des dynasties. — Le djefr. — Les prédictions des astrologues sont fondées sur les conjonctions des planètes. — Exposé de leurs opérations. — Le djefr d’El-Hindi. — Livres de l’empire. — Falsification d’un de ces livres, pour ne pas effrayer le khalife abbacide El-Mehdi. — Fragments de poèmes renfermant des prédictions. — Trait de fourberie d’un libraire. — Histoire du soufi El‑Badjerîki. 

QUATRIÈME SECTION.

Sur les villages, les villes, les cités et autres lieux où se trouvent des populations sédentaires.
— Sur les circonstances qui s’y présentent. —Observations préliminaires et supplémentaires.
 

La fondation des empires précède celle des villes et des cités. — La royauté s’établit d’abord et la cité ensuite.

Le peuple qui acquiert un empire est porté à s’établir dans des villes.

Les grandes villes et les édifices très élevés n’ont pu être construits que par des rois très puissants.

Les édifices d’une grandeur colossale ne peuvent pas devoir leur entière construction à un seul souverain.

Sur les choses dont il faut tenir compte lorsqu’on fonde une ville, et sur les suites que le défaut de prévoyance en cette matière peut avoir.

Quels sont les mosquées et les temples les plus illustres de l’univers.

Description et histoire de Beït el‑Macdis, (le temple de Jérusalem), du temple de la Mecque et de celui de Médine (le Mesdjid el‑Haram). — Le Hidjr. Changements faits à la mosquée de la Mecque par Abd Allah Ibn ez-Zobeïr. — Signification du mot Becca. — La sakhra du temple de Jérusalem. La Comama (l’église de la Résurrection). — La mosquée d’Adam en Ceylan.

Pourquoi les cités et les villes sont peu nombreuses en Ifrîkiya et dans le Maghreb.

Les édifices et les grandes constructions élevées par les musulmans sont loin d’être en rapport avec la grandeur de ce peuple, et restent bien au-dessous des bâtiments laissés par les nations précédentes.

La plupart des édifices bâtis par les Arabes tombent promptement en ruine.

Comment les villes tombent en ruine.

Si certaines villes et métropoles surpassent les autres en activité commerciale et par le bien‑être dont on y jouit, cela tient à ce qu’elles les surpassent aussi par leur population.

Sur le prix (des denrées et des marchandises) dans les villes.

Les gens de la campagne ne sont pas assez riches pour habiter les villes qui possè­dent une nombreuse population.

Les différences qui existent entre un pays et un autre, sous le rapport de la pau­vreté ou du bien‑être, proviennent des mêmes causes qui établissent des diffé­rences semblables entre les villes.

Comment un grand nombre de maisons et de fermes se trouvent dans la possession de quelques habitants des villes. — Avantages qu’ils peuvent en retirer.

Dans les grandes villes, les hommes riches ont besoin de protecteurs ou doivent être dans une position qui les fasse respecter.

Les grandes villes doivent aux dynasties qui y ont régné leur portion de cette civili­sation qui se développe dans la vie sédentaire. Plus ces dynasties ont eu de durée et de force, plus cette civilisation est forte et persistante.

La civilisation de la vie sédentaire marque le plus haut degré du progrès auquel un peuple peut atteindre ; c’est le point culminant de l’existence de ce peuple, et le signe qui en annonce la décadence.

Toute ville qui est le siège d’un empire tombe en ruine lors de la chute de cet empire.

Certaines villes se distinguent par la culture de certains arts.

L’esprit de corps peut exister dans les villes ; quelques‑uns d’entre les habitants do­minent alors sur le reste.

Sur les dialectes (arabes) parlés dans les villes. 

CINQUIÈME SECTION.

Sur les moyens de se procurer la subsistance, sur l’acquisition, les arts et tout ce qui s’y rattache.
Examen des questions auxquelles ce sujet donne lieu.
 

De la véritable signification des termes bénéfice (rizc) et acquisition (kesb). On prouve que celle‑ci est le prix du travail de l’homme.

Sur les voies et moyens divers de gagner sa vie (ma‑ach)

Travailler au service d’un maître est un moyen de gagner sa vie qui n’est pas conforme à la nature.

La recherche des trésors et des dépôts enfouis n’est pas un moyen naturel de gagner sa vie et de s’enrichir.

La haute considération est une source de richesses.

Ce sont ordinairement les gens qui savent s’abaisser et faire leur cour qui réus­sissent dans le monde et qui font fortune. La servilité et la flatterie doivent compter parmi les moyens de parvenir.

Les personnes chargées de fonctions qui se rattachent à la religion, les cadis, par exemple, les muftis, les instituteurs, les imams, les prédicateurs et les moueddins parviennent rarement à s’enrichir.

Les hommes de peu de considération et les campagnards besoigneux sont les seuls qui adoptent l’agriculture comme un moyen de se procurer la subsistance.

Sur le commerce, sa signification, ses procédés et ses divers genres.

Sur l’exportation de marchandises.

De l’accaparement.

Le vil prix d’une marchandise nuit aux intérêts de ceux qui, par métier, s’occupent de cette (espèce de marchandise) dépréciée.

Quels sont les hommes qui peuvent s’adonner au commerce avec avantage, et ceux qui doivent s’en abstenir.

Le caractère moral des négociants est inférieur à celui des personnages qui exercent de hauts commandements, et s’éloigne de celui qui distingue l’homme de cœur.

Pour apprendre un art quelconque, il faut avoir un maître.

Les arts se perfectionnent dans une ville à mesure du progrès de la civilisation et de l’accroissement de la population.

La stabilité et la durée des arts, dans une ville, dépendent de la stabilité et de l’an­cienneté de la civilisation dans cette ville.

L’amélioration des arts et leur extension dépendent du nombre des personnes qui en recherchent les produits.

La décadence d’une ville entraîne celle des arts qu’on y cultive.

Les Arabes sont le peuple du monde qui a le moins de disposition pour les arts.

Celui qui possède la faculté d’exercer un certain art parvient très rarement à en acquérir parfaitement un autre.

Indication des arts du premier rang.

De l’agriculture.

De l’art de bâtir.

Des divers genres des bâtiments et les matériaux dont on les construit. — Des questions de mitoyenneté et leur solution. — De l’art de l’ingénieur.

De l’art du charpentier.

De l’art du tisserand et de celui du tailleur.

De l’art des accouchements.

Sur l’instinct et sur la perpétuité des espèces.

De l’art de la médecine. — Il est nécessaire aux peuples sédentaires et aux habitants des villes, mais il est inutile aux peuples nomades.

L’art d’écrire est un de ceux qui appartiennent à l’espèce humaine.

Notions sur l’histoire de l’écriture. — Sur l’orthographe incorrecte employée dans les premiers exemplaires du Coran. — Les divers genres d’écriture. — Poème d’Ibn el‑Baouwab sur l’art de l’écriture. — Les sigles, les chiffres et l’art de déchiffrer.

De la librairie.

Le parchemin, le papier, etc. — Les traditions mises par écrit. — Vérification et correction des textes.

De l’art du chant.

Du chant et des instruments de musique. — Pourquoi la musique est‑elle une source de plaisir. — L’usage de psalmodier le Coran. — Introduction de la musique chez les Arabes. — Les chanteurs perses et grecs. — Ziryab.

Les arts, et surtout ceux de l’écriture et du calcul, ajoutent à l’intelligence des personnes qui les exercent.

Origine du mot divan. 

SIXIÈME SECTION.

Des sciences et de leurs diverses espèces ; de l’enseignement, de ses méthodes et procédés, et de tout ce qui s’y rattache. — Cette section commence par une introduction et renferme plusieurs chapitres supplémentaires. 

De la réflexion.

L’intellect ne peut embrasser toute la catégorie des choses sans l’aide de la réflexion.

De l’intelligence expérimentale et de la manière dont elle se produit.

De la nature des connaissances humaines et de celles des anges.

Sur les connaissances acquises par les prophètes.

L’homme est ignorant par sa nature ; ce qu’il sait consiste en connaissances ac­quises.

L’enseignement fait partie des arts.

Histoire des méthodes d’enseignement chez les musulmans. Les bonnes traditions s’y perdent.

Les connaissances (ou sciences) ne se multiplient que dans les villes on la civilisation et les usages de la vie sédentaire ont fait de grands progrès.

Sur les diverses sciences qui, de nos jours, existent dans la civilisation (musulmane).

Les sciences naturelles ou positives, et les sciences traditionnelles ou fondées sur la foi. — Les sciences islamiques.

Des sciences coraniques, à savoir l’interprétation et la lecture.

Les sept leçons. — L’interprétation traditionnelle et l’interprétation philologique. — Le keschaf d’Ez‑Zamakhcheri ; caractère de ce livre. — Les traditions et les termes techniques qui s’y rapportent. — Les recueils de traditions.

De l’interprétation du texte coranique.

Des sciences qui ont pour objet les traditions. 

Note sur les termes techniques employés dans la science des traditions.


Retour au livre de l'auteur: Jacques Bainville, historien (1879-1936) Dernière mise à jour de cette page le jeudi 16 février 2006 18:29
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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