|
RECHERCHE SUR LE SITE
Références bibliographiques avec le catalogue En plein texte avec Google Recherche avancée
Tous les ouvrages
numérisés de cette bibliothèque sont disponibles en trois formats de fichiers : Word (.doc), PDF et RTF |
Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition électronique réalisée à partir du texte de Walter Bagehot, Lombard Street ou Le marché financier en Angleterre. Paris: Librairie Germer Baillière, 1874, 349 pp. Première traduction française. Une édition électronique réalisée par Serge D’Agostino, bénévole, professeur de sciences économiques et sociales en France. Préface La composition de ce petit ouvrage a demandé beaucoup plus de temps que, dans la pensée, peut-être, de mes lecteurs, ne méritent sa longueur ou son importance. Je l’ai commencé pendant l'automne de 1870, et bien que de nombreuses occupations et ma mauvaise santé m'aient souvent forcé de m'interrompre, je n'ai jamais cessé d'y travailler quand je l'ai pu. Mais je crains qu'en conséquence du temps que j'ai mis à l'écrire, toutes les parties de l'ouvrage, au point de vue de quelques exemples tout ou moins, ne semblent pas, comme diraient les hommes de loi, se rapporter à la même époque. Les chiffres et les exemples qu'il est tout naturel d'employer à une époque, ne sont plus tout à fait ceux qu'il est tout naturel d'employer à une autre époque, et un ouvrage écrit lentement, alors que le sujet de cet ouvrage se modifie continuellement, manque peut-être d’un peu d'unité sous ce rapport. Dois-je m'attendre à ce que cet ouvrage soit accueilli bien favorablement ? Je crains que non. Il traite de quatre sujets principaux : la Banque d’Angleterre, les banques par actions autres que la Banque, les banquiers particuliers et les courtiers d'escompte ; or, je crains qu'aucun d'eux ne soit entièrement satisfait de ce que je dis. Je dois me borner à ajouter que les opinions que j'exprime aujourd'hui ne sont pas le résultat des pensées de quelques jours, ni de pensées conçues à une grande distance de ce que je prétends décrire. Tout au contraire, ces opinions se sont formées lentement dans « Lombard Street » même, et comme elles ne plairont peut-être à personne, je suis tout au moins en droit de réclamer le bénéfice de l'impartialité de mes critiques. Je dois ajouter qu'un de mes amis a bien voulu se charger de revoir les dernières épreuves qu'une maladie m'a empêché de revoir moi-même. Sans cette obligeante assistance, j'aurais dû remettre à l'automne la publication de cet ouvrage, ce qui m'eut été d'autant plus désagréable que la composition en a été si lente. WALTER BAGEHOT.
|