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Titre de la figure |
Extrait choisi par Pierre Palpant |
fig. 0 |
Jupiter. Époque gréco-romaine |
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fig. 1 |
La Nuit |
La Nuit endormie, senvolant dans lespace avec lEther et le Jour. |
fig. 2 |
Éros et Antéros |
Éros est le dieu de lunion,.. Antéros sépare, désunit, désagrège.... Lhostilité créée entre eux les contient chacun dans des bornes fixes, et ainsi la nature ne peut retomber dans le chaos. |
fig. 3 |
Rhéa ou Cybèle |
Les tours dont sa tête est ceinte indiquent les villes qui sont sous sa protection; et la clé quelle tient à la main désigne les trésors que le sein de la terre renferme en hiver, et quil donne en été. |
fig. 4 |
Jupiter assis |
Son autorité suprême, reconnue par tous les habitants du ciel et de la terre, fut cependant plus d'une fois contrariée par Junon, son épouse. |
fig. 5 |
Jupiter foudroyant les Géants |
Ils lançaient contre les dieux des rochers dont les uns, tombant dans la mer, devenaient des îles, et les autres, retombant à terre, formaient des montagnes. |
fig. 6 |
Junon |
Les querelles de Junon et de Jupiter ne sont, dit-on, qu'une allégorie: elles représentent les troubles, les perturbations de l'air ou du ciel. Ainsi, Junon serait l'image de l'atmosphère si souvent agitée, obscure et menaçante. Quant à Jupiter, il semblerait personnifier l'éther pur, la sérénité du firmament par delà les nuages et les astres. |
fig. 7 |
Minerve |
Quand elle est debout, elle a toujours, avec l'attitude résolue d'une guerrière, l'air méditatif et le regard porté vers de hautes conceptions. |
fig. 8 |
Vesta |
Vesta la sainte, l'éternelle, l'heureuse, l'ancienne, Vesta la mère. |
fig. 9 |
Apollon du Belvédère |
Son auguste regard se porte au loin dans l'infini, bien au-delà de sa victoire; le dédain se montre sur ses lèvres, l'indignation gonfle ses narines, et monte jusqu'à ses sourcils, mais un calme inaltérable règne sur son front, et son il est plein de douceur. |
fig. 10 |
Diane dÉphèse |
Elle porte sur la tête une tour à plusieurs étages; sur chaque bras, des lions; sur la poitrine et l'estomac, un grand nombre de mamelles. Tout le bas du corps est parsemé de différents animaux, de bufs ou taureaux, de cerfs, de sphinx, d'abeilles, d'insectes. |
fig. 11 |
Diane à la biche |
La chaste Diane, la Diane chasseresse, amante des bois et des montagnes, la déesse fière et hautaine, la resplendissante reine des nuits. |
fig. 12 |
Cérès |
Elle est entièrement vêtue, symbole de la Terre qui dérobe aux yeux sa force fécondante et ne laisse voir que ses productions.... Elle porte vers le ciel un regard satisfait avec une expression de reconnaissance pour les autres dieux qui l'ont secondée. |
fig. 13 |
Vulcain |
Les poètes plaçaient la demeure ordinaire de Vulcain dans une des îles Eoliennes, couverte de rochers, dont le sommet vomit des tourbillons de fumée et de flamme. Du nom de cette île, appelée autrefois Volcanie, aujourd'hui Volcano, est venu le mot Volcan. |
fig. 14 |
Argus gardant la vache Io |
Argus, avait cent yeux, dont cinquante restaient ouverts pendant que le sommeil fermait les cinquante autres. Junon lui confia la garde d'Io changée en vache; mais Mercure endormit au son de sa flûte ce gardien vigilant, et lui coupa la tête. Junon, désolée et déçue, prit les yeux d'Argus et les répandit sur la queue du paon. |
fig. 15 |
Mercure à la bourse |
Il avait aussi un oracle en Achaïe. Après beaucoup de cérémonies, on parlait au dieu à l'oreille, pour lui demander ce qu'on désirait. Ensuite on sortait du temple, les oreilles bouchées avec les mains, et les premières paroles qu'on entendait étaient la réponse du dieu. |
fig. 16 |
Mars au repos |
Jalouse de ce que Jupiter avait mis au monde Minerve, sans sa participation, Junon avait voulu, à son tour, concevoir et engendrer. La déesse Flore lui indiqua une fleur qui croissait dans les campagnes d'Olène en Achaïe, et dont le seul contact produisait ce merveilleux effet. Grâce à cette fleur, elle devint mère de Mars. |
fig. 17 |
Vénus de Milo |
Vénus vit Adonis, l'aima...Mars, jaloux..., se changea en sanglier furieux, s'élança sur Adonis, et lui fit à la cuisse une blessure qui causa sa mort. Vénus était accourue, mais trop tard... Accablée de douleur, elle prit dans ses bras le corps d'Adonis, et, après l'avoir longtemps pleuré, le changea en anémone, fleur éphémère du printemps. |
fig. 18 |
Amour et Psyché |
Cupidon s'éprit d'une violente passion pour une simple mortelle, Psyché, princesse d'une beauté ravissante; et il voulut devenir son époux... Psyché mit au monde une fille qu'on appela Volupté. |
fig. 19 |
Ganymède et laigle |
Ce jeune prince était d'une si éclatante beauté, que Jupiter voulut en faire son échanson. Un jour que Ganymède chassait sur le mont Ida en Phrygie, le dieu se métamorphosa en aigle et l'enleva dans l'Olympe. |
fig. 20 |
Les trois Grâces |
Elles dispensaient aux hommes non seulement la bonne grâce, la gaieté, l'égalité d'humeur, la facilité des manières, mais encore la libéralité, l'éloquence, la sagesse. |
fig. 21 |
Les trois Heures ou Saisons |
Homère les nomme les portières du ciel, et leur confie le soin d'ouvrir et de fermer les portes éternelles de l'Olympe. |
fig. 22 |
Les trois Parques |
Elles habitent ...dans les régions olympiques, d'où elles veillent non seulement sur le sort des mortels, mais encore sur le mouvement des sphères célestes, et l'harmonie du monde. Elles ont un palais où les destinées des hommes sont gravées sur le fer et sur l'airain, de sorte que rien ne peut les effacer. |
fig. 23 |
Le Soleil |
Son palais est un séjour de cristal, de diamant, de pierres et de métaux précieux, tout resplendissant de lumière: le dieu siège sur un trône plus riche et plus brillant encore que le reste du palais: telle est la lumière qui étincelle et jaillit de toutes parts, que l'il d'un mortel n'en saurait soutenir l'éclat. |
fig. 24 |
Les signes du Zodiaque |
La Vierge .... descendit du ciel durant l'âge d'or, mais les crimes des hommes l'ayant forcée de quitter successivement les villes, puis les campagnes, elle retourna au ciel. |
fig. 25 |
Prométhée modelant le corps de lhomme |
Minerve le ravit au ciel, et il n'en descendit qu'après avoir dérobé aux dieux, pour le donner à l'homme, le feu, élément indispensable à l'industrie humaine. |
fig. 26 |
Borée enlève Orithyie |
Mais il s'éprit surtout d'Orithyie, fille d'Érechtée, roi d'Athènes; n'ayant pu l'obtenir de son père, il se couvrit d'un épais nuage, et enleva cette princesse au milieu d'un tourbillon de poussière. |
fig. 27 |
Amphitrite sur un triton |
un char en forme de coquille, traîné par des dauphins ou des chevaux marins. |
fig. 28 |
Neptune |
Par son attitude, son air calme et les attributs qui l'accompagnent, il exprime visiblement sa puissance souveraine sur les eaux, les navigateurs et les habitants des mers. |
fig. 29 |
Une Sirène |
Ces enchanteresses, toujours en éveil, ne manquaient pas d'arrêter par leur harmonie tous ceux qui arrivaient près d'elles, et qui avaient l'imprudence d'écouter leurs chants. |
fig. 30 |
Type artistique de la Méduse |
D'autres racontent seulement que Méduse osa disputer de la beauté avec Minerve et se comparer à elle. La déesse en fut si irritée qu'elle changea en affreux serpents les beaux cheveux dont Méduse se glorifiait, et donna à ses yeux la force de changer en pierres tous ceux qu'ils regardaient. |
fig. 31 |
Hercule terrasse Acheloüs |
Selon certains poètes, c'est la corne même d'Achéloüs que les Naïades ramassèrent: elles la remplirent de fleurs et en firent la Corne d'abondance. |
fig. 32 |
Atlas |
Au-dessus de sa tête il aperçoit parfois les Atlantides ses filles qui, sous le nom de Pléiades, se groupent et brillent, parmi les étoiles. |
fig. 33 |
Pan et Olympe |
Il était moins la terreur des bêtes fauves que celle des nymphes qu'il poursuivait de ses ardeurs amoureuses. Il est souvent aux aguets derrière les rochers et les buissons: la campagne pour lui n'a pas de mystères. |
fig. 34 |
Satyre jouant de la flûte |
Primitivement les Satyres avaient la forme tout humaine. Ils gardaient Bacchus; mais comme Bacchus, malgré tous ses gardes, se changeait tantôt en bouc, tantôt en jeune fille, Junon, irritée de toutes ces métamorphoses, donna aux Satyres des cornes, des oreilles et des pieds de chèvre. |
fig. 35 |
Esculape et Hygiée |
Elle suggérait mystérieusement aux uns et aux autres le choix des aliments nécessaires à leur existence, les remèdes appropriés à leurs maux; elle personnifiait en quelque sorte l'instinct de la vie, et, en soutenant les forces des mortels, en prévenant même la maladie, évitait à son père la peine d'intervenir continuellement par sa science toute-puissante. |
fig. 36 |
Pluton (Hadès) |
Ses sujets, ombres légères et presque toutes misérables, sont aussi nombreux que les vagues de la mer et les étoiles du firmament; tout ce que la mort moissonne sur la terre retombe sous le sceptre de ce dieu, augmente sa richesse ou devient sa proie. |
fig. 37 |
Enlèvement de Proserpine (Corè) |
Proserpine fut enlevée par Pluton, un jour qu'elle cueillait des fleurs, et malgré la résistance opiniâtre de Cyané, sa compagne. |
fig. 38 |
Cerbère et Pluton |
Couché dans un antre, sur la rive du Styx, où il était attaché avec des liens de serpents, il gardait la porte des Enfers et du palais de Pluton. Il caressait les ombres qui entraient, et menaçait de ses aboiements et des trois gueules béantes celles qui voulaient en sortir. |
fig. 39 |
Hypnos, frère de Thanatos |
Hypnos, sur les tombeaux, désigne léternel sommeil. |
fig. 40 |
Châtiment dIxion |
Mercure, par lordre de Jupiter, alla l'attacher par les quatre membres à une roue environnée de serpents et qui tourne sans s'arrêter jamais. |
fig. 41 |
Europe sur le taureau |
Europe joignait à une incomparable beauté une blancheur si éclatante qu'on la soupçonnait d'avoir dérobé le fard de Junon. |
fig. 42 |
Taureau Farnèse |
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fig. 43 |
Hercule et Cerbère |
Hercule l'enchaîna lorsqu'il retira Alceste des Enfers, et l'arracha du trône de Pluton sous lequel il s'était réfugié. |
fig. 44 |
Nessus et Déjanire |
Hercule, y ayant consenti, traversa le fleuve le premier: arrivé à l'autre bord, il aperçut le Centaure qui, loin de passer Déjanire, se disposait à l'enlever de vive force. |
fig. 45 |
Hercule Farnèse |
La plus belle de toutes les statues de ce demi-dieu est l'Hercule Farnèse. Hercule y est représenté reposant sur sa massue recouverte en partie de la peau du lion, et tient à la main les pommes du jardin des Hespérides. |
fig. 46 |
dipe et Antigone |
Arrivé près dun précipice, dans un carrefour, il sassied sur un siège de pierre, met bas ses vêtements de deuil, et, après sêtre purifié, se revêt dune robe telle quon en donnait aux morts. Ensuite la terre tremble et sentrouvre doucement pour recevoir dipe sans violence et sans douleur. |
fig. 47 |
Ariane |
Ariane, fille de Minos, éprise d'amour pour Thésée, lui facilita son entreprise. Elle lui donna un peloton de fil à la faveur duquel il put sortir du labyrinthe où il tua le Minotaure. |
fig. 48 |
Thésée et les Amazones |
Il alla vers la Thrace chercher les Amazones, et, comme Hercule, il eut la gloire de les combattre et de les vaincre. Il épousa leur reine Hippolyte ou Antiope, faite prisonnière, dont il eut un fils, le malheureux Hippolyte. |
fig. 49 |
Dédale et Icare |
Puis ils prirent ensemble leur essor, et partirent à travers les airs. Icare, oubliant ses instructions , s'éleva trop haut: le soleil fit fondre la cire de ses ailes, et il tomba et se noya dans la mer Égée qui, de cette chute, prit le nom d'Icarienne. |
fig. 50 |
Méléagre |
Althée n'écouta que sa fureur: elle jeta immédiatement au feu le tison auquel les Parques avaient uni la destinée de Méléagre. Aussitôt le prince se sent dévoré par un feu secret, languit, se consume avec le tison, et rend le dernier soupir. |
fig. 51 |
Centaure |
Il naquit des amours de Saturne, métamorphosé en cheval, avec l'Océanide Philyre. Celle-ci eut tant de regret d'avoir mis ce monstre au monde, qu'elle demanda aux dieux de la métamorphoser: elle fut changée en tilleul. |
fig. 52 |
Construction du vaisseau Argo |
Le mât fut fait d'un chêne de la forêt de Dodone, ce qui fit dire que le navire Argo rendait des oracles, et lui fit donner les épithètes de disert et de sacré. |
fig. 53 |
Orphée charme les animaux |
Les bêtes féroces accouraient à ses pieds déposer leur férocité; les oiseaux venaient se percher sur les arbres d'alentour; les vents même tournaient leur haleine de son côté; les fleuves suspendaient leur cours, et les arbres formaient des churs de danse. |
fig. 54 |
Mort dOenomaüs |
Ce roi, père d'Hippodamie, avait promis de ne donner sa fille en mariage qu'à celui des prétendants qui le vaincrait à la course des chars. Le vaincu devait payer de sa mort sa défaite. |
fig. 55 |
Les Dioscures à cheval |
Pollux l'emportait sur son frère au pugilat; Castor excellait dans l'art de dompter les chevaux. |
fig. 56 |
Aphrodite et Hélène |
Auprès de l'arbre où elle fut pendue poussait une plante appelée hélénion, née, disait-on, des larmes d'Hélène. Cette plante avait la vertu de rendre aux femmes leur beauté. |
fig. 57 |
Achille reconnu par les Grecs |
Calchas prédit aux Grecs que Troie ne pourrait être prise sans le secours d'Achille, et leur indiqua le lieu de sa retraite. Ulysse s'y rendit, déguisé en marchand, et présenta aux femmes de la cour des bijoux et des armes. Achille se trahit lui-même en préférant les armes aux bijoux. |
fig. 58 |
Les Sirènes, près du vaisseau dUlysse |
Ulysse eut à peine entendu les enchanteresses, leurs douces paroles, leurs promesses séduisantes, que, malgré l'avis qu'il avait reçu, et la certitude de périr, il intima à ses compagnons l'ordre de le délier, ce que, heureusement, ils n'eurent garde de faire. |
fig. 59 |
Enlèvement dHélène par le phrygien Pâris |
Cependant son frère Hector et les capitaines grecs lui reprochent parfois sa beauté, et lui disent qu'il est plus propre aux jeux de l'Amour qu'à ceux de Mars. |
fig. 60 |
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Une louve, qui venait de perdre ses petits, entendit les vagissements de Romulus et de Rémus, et les allaita avec un soin maternel. |
fig. 61 |
La Pythie sur son trépied |
Au-dessus du gouffre béant d'où s'échappaient les prétendues exhalaisons prophétiques. |
fig. 62 |
Augure romain |
La foi dans les augures soutenait le courage du soldat romain, et le mépris des auspices était, à ses yeux, un signe certain d'une défaite. |
fig. 63 |
Sacrifice dun buf |
(sur un autel de marbre du Temple de Mercure de Pompéi). Les animaux destinés au sacrifice se nommaient victimes ou hosties. |
fig. 64 |
Char du Triomphe chez les Grecs |
Dans l'intervalle des luttes et des courses, avaient lieu les concours de danse, de musique, de poésie et de littérature. |
fig. 65 |
Gladiateur tombant |
L'enthousiasme n'embrasait pas les curs, et de ces égorgements barbares la jeunesse ne retirait aucune leçon de noble et saine moralité. |