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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Marcel Déat, 1894-1955
Homme politique français, socialiste, puis néo-socialiste
et collaborationniste dans le Gouvernement Vichy
Biographie
Né en 1894 à Guérigny (Nièvre), Marcel Déat, agrégé de philosophie en 1920, est membre de la SFIO depuis 1914, député socialiste de la Marne en 1926. En 1933, il est exclu du Parti socialiste suite à son opposition à Léon Blum et devient secrétaire général du Parti socialiste de France qu'il fonde avec les « néo-socialistes » eux aussi exclus. Il est ministre de l’aviation de janvier à juin 1936.
Le 4 mai 1939, il signe le célèbre article « Faut-il mourir pour Dantzig ? » où il affirme son pacifisme. Il vote les pleins pouvoirs à Pétain et tente de fonder un parti fasciste unique en juillet 1940 mais il se heurte aux réticences de l'entourage de Pétain et de Laval. Partisan d'une totale collaboration franco-allemande, reprochant à Vichy sa tiédeur, il est arrêté le 14 juillet 1940 puis libéré par les Allemands. Il fonde le « Rassemblement national populaire » (RNP), le 1er février 1941, destiné à collaborer avec l'Allemagne. Le 27 août 1941, il est blessé avec Laval dans un attentat alors qu'il passe en revue la Légion des volontaires français (LVF) dont il est un des fondateurs. Il est ministre du Travail du gouvernement Laval en mars 1944.
Il quitte Paris le 17 août 1944, est reçu par Hitler le 11 septembre en compagnie de Doriot, Darnand et de Brinon. Il est membre de la « délégation gouvernementale » de Sigmaringen en qualité de ministre du Travail. Il s'enfuit en Italie le 21 avril 1945, est soutenu dans sa fuite par des religieux catholiques, se cache deux ans à Gênes dans l'espoir de gagner l'Argentine, se fixe dans un couvent près de Turin en avril 1947 et y meurt le 5 janvier 1955. Il avait été condamné à mort par contumace le 19 juin 1945.
Source: Encyclopédie BS Éditions. [EN LIGNE] Consulté le 20 mai 2013.
Marcel Déat (1894-1955)
Le collaborateur de Vichy
Marcel Déat a été député de la SFIO, député "rassemblement anticommuniste" en 1939 mais aussi ministre de la guerre et de la solidarité nationale sous le régime de Vichy. Il est également le fondateur en 1941 du Rassemblement National Populaire, un parti collaborationniste, socialiste et Européen.
De la philosophie à la SFIO
Marcel Déat est issu d’un milieu modeste, républicain et patriote. Il entre en 1914 à l’école Normale après avoir été l’élève de Alain, professeur actif dans le milieu des radicaux. La même année, il adhère à la SFIO, plus par « idéalisme philosophique que par matérialisme ».Il est mobilisé au front pour la guerre, qu’il terminera avec le grade de capitaine. En 1918, il reprend ses études et passe l’agrégation de philosophie avant de s’orienter vers la sociologie, sous la tutelle de Célestin Bouglé, sociologue radical. Bouglé place Déat au secrétariat du centre de documentation de la rue d’Ulm. À la scission socialiste de Tours, il se situa à droite de la SFIO, dans le groupe de la Vie socialiste, aux côtés de Renaudel.
Le dauphin de Blum
En 1925, Déat est élu conseiller municipal de Reims, où il enseigne. À la faveur d’une élection partielle, en 1926, il est élu à la chambre des députés, mais sera battu en 1928. À cette époque, Léon Blum cherchait à favoriser quelques jeunes car la montée dans la hiérarchie du parti était difficile. Il nomme Déat, considéré comme son dauphin, secrétaire du groupe parlementaire de la SFIO. Il fonde un centre documentaire pour ces parlementaires. En 1932, il est élu député du XXe arrondissement de Paris, aux dépens de Jacques Duclos, qui avait lui-même battu Léon Blum en 1928.
La scission avec la SFIO
En 1933, Déat appartient au groupe des néo-socialistes (avec entre autres Adrien Marquet et Pierre Renaudel) qui font scission avec la SFIO, pour créer le Parti socialiste de France (PSDF). Leur devise est « ordre, autorité, nation ». Ce mouvement qui veut « renforcer l’État contre la crise économique » s’ouvre aux classes moyennes et participe aux gouvernements non socialistes. En outre, Il veut défendre la nation à tout prix en évitant la guerre. Déat ne rentrera pas dans le Front Populaire, car il était anticommuniste. En 1939, il affirme sa position Munichoise et son pacifisme dans Mourir pour Dantzig ?, article paru dans l'OEuvre, journal dont il prit la direction en 1940. Il tente de faire un parti unique avant l’armistice de 1940.
La collaboration avec Vichy
En 1941, il fonde le Rassemblement National Populaire, parti socialiste et Européen, destiné à « protéger la race » et à collaborer avec l’Allemagne nazie. Son ambition personnelle le mènera au collaborationnisme. En 1944, il entre à Vichy comme ministre de la guerre et de la solidarité nationale de Pierre Laval, et appuie les revendications de l’Allemagne. En 1944, il s’enfuit en Allemagne et reste dans la Commission gouvernementale à Sigmaringen. En avril 1945, il quitte l’Allemagne pour l’Italie où il finira ses jours en exil à cause de sa condamnation à mort par contumace à la Libération.
Source : http://fr.wikipedia.org/
Source: ADAKEM, le campus juif numérique. [EN LIGNE] Consulté le 20 mai 2013.
Dernière mise à jour de cette page le lundi 20 mai 20136:29
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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