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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Albert Delatour, Adam Smith, sa vie, ses travaux, ses doctrines, ouvrage couronné par l’Académie des Sciences morales et politiques. Paris, Librairie Guillaumin et Cie Éditeurs du journal des Économistes, de la Collection des principaux Économistes, du Dictionnaire de l'Économie Politique, du Dictionnaire universel du Commerce et de la Navigation, etc. 1886, 326 pp. Une édition numérique réalisée par Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi, Ville de Saguenay. Avertissement Dans sa séance du 11 juillet 1885, l'Académie des Sciences morales et politiques, statuant sur le concours ouvert pour le prix Léon Faucher, a bien voulu distinguer le travail que nous publions aujourd'hui, et elle lui a accordé, avec le premier rang, une récompense de 2 000 francs. Cette étude est, dans sa composition, telle que nous l'avons présentée à l'Académie. Nous y avons introduit seulement diverses modifications de détail qui nous ont été suggérées par les bienveillantes critiques de nos juges. On attaque de toute part l'école d'Adam Smith, et, en Angleterre même, un parti bruyant prétend transformer de fond en comble le régime industriel et commercial qui a fait la richesse de ce pays. La doctrine du maître a-t-elle donc fait son temps et devons-nous voir prochainement, comme le veut le professeur Lujo Brentano, la fin de la période de liberté avant même qu'elle ait atteint son complet développement ? Nous ne le croyons pas. Pour nous, la doctrine d'Adam Smith est, dans ses grandes lignes, aussi vraie qu'elle l'était il y a cent ans, parce qu'elle repose sur une étude consciencieuse de la nature humaine et qu'elle met en jeu le ressort puissant de la responsabilité individuelle ; la politique qu'elle indiquait est donc toujours aussi nécessaire. Nous voudrions l'avoir montré dans ce livre, et nous nous estimerions heureux si, à notre époque où les questions économiques sont vivement discutées, nous pouvions contribuer par là à rallier quelques esprits libres de préjugés aux principes supérieurs de la liberté. A. D.
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