À Monsieur Jean Marx

Professeur à l'École des Hautes Études

Directeur honoraire au ministère des Affaires Étrangères

dit Service des oeuvres françaises à l'Étranger 

MON CHER MARX, 

Ce livre sera probablement mon dernier livre. Je vous le dédie en souvenir du bon travail que nous avons fait ensemble pendant plus de vingt ans pour la diffusion de la pensée française en divers pays du monde. Sans avoir séjourné dans tous, vous les connaissiez fort bien et vous m'avez donné maintes occasions d'admirer la précision de vos informations, la justesse de vos jugements et la sagesse de vos suggestions. 

Je puis vous rendre ce témoignage pour la Roumanie, la Turquie, la Grèce, l'Égypte, la Chine, le Japon et surtout pour les différents pays de l'Amérique latine où j'ai fait nue quinzaine de séjours, tantôt délégué par vos services, tantôt invité par les pays eux-mêmes ; cependant je ne connais directement qu'une partie de l’œuvre si considérable que vous avez accomplie. 

D'autres aussi qualifiés que moi ont été les témoins et les collaborateurs de celle œuvre en Amérique, en Europe, en Afrique, en Asie et nous sommes tous d'accord pour déclarer que vous avez été pour l'expansion de la culture française à l'Étranger, un grand serviteur de la Patrie. 

À ce grand serviteur, autant qu'à l'ami très cher, j'offre en hommage celle psychologie de la vie affective fondée sur l'expérience, et très française dans son esprit puisqu'elle s'inspire du mécanisme de notre Descartes. 

G. D.