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Collection « Les auteur(e)s classiques »
L'âme primitive (1927)
Table des matières
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Lucien Lévy-Bruhl, Lâme primitive, publié en 1927. Paris : Les Presses universitaires de France, 1963, Nouvelle édition, 451 pages. Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine. Notre stagiaire, Mme Sarah Pagé, a réalisé en mars 2001 l'édition électronique de ce texte à partir des documents numérisés et exportés en format Word réalisés par le directeur de la collection.
INTRODUCTION Homogénéité essentielle de tous les êtres dans les représentations des primitifs
I. Nécessité de recourir à une méthode indirecte. Un même principe, mana, inhérent à tous les êtres et objets. L'imunu de la Nouvelle-Guinée II. Les rites de l'apiculture chez les Dschagga. Adjurations à tous les êtres et objets qui y sont intéressés III. Force mystique présente dans les rochers et les pierres. Pierres qui vivent, croissent et se reproduisent IV. Plantes et arbres réservoirs de force mystique. Crainte et respect qu'ils inspirent. Efforts pour s'en assimiler la vertu. V. Peu de différences entre l'homme et l'animal. Animaux vivant à la façon des hommes et prenant la forme humaine: tigres, éléphants, crocodiles, etc. (Malaisie). Mêmes représentations en Afrique australe et chez les Eskimo. VI. Êtres mythiques semi-humains, semi-animaux (Australie, îles Andaman). Ancêtres totémiques. Inspiration et signification de l'art primitif
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 1: La solidarité de l'individu avec son groupe
I. Principe ou génie de l'espèce végétale ou animale. Rapports de l'individu avec lui (Nouvelle-France, Malaisie, Afrique australe et orientale) II. L'unité réelle est le groupe et non pas l'individu. Importance de la hiérarchie dans les sociétés primitives. Fonction mystique du chef III. Le pronom personnel suffixé dans les langues mélanésiennes. Termes de parenté et noms des parties du corps semblablement accompagnés d'un pronom IV. La « parenté de groupe », la famille classificatoire (Mélanésie, Nouvelle-Guinée, Yakoutes, etc.)
CHAPITRE II: La solidarité des membres du groupe social entre eux
I. Solidarité physiologique, presque organique, entre membres d'un même groupe II. Quasi-identité des frères. - Ils peuvent, en certains cas, être substitués l'un à l'autre. - ratricide non puni. - Compensation de l'homicide réduite dans le cas où la victime est un parent III. Mariage, affaire de groupe, transaction entre deux familles (Australie, Indonésie, Afrique australe). - Échange de surs pour double mariage. - Signification du lobola IV. Principe de la vendetta : règlement de compte mystique, cadavre pour cadavre. - Caractère collectif de la responsabilité. V. La terre appartient au groupe (vivants et morts compris). - Elle est inaliénable. - Droit du groupe sur les acquisitions d'un de ses membres
CHAPITRE III: Éléments et limites de l'individualité
I. Difficultés et préventions qui obscurcissent le sujet. - Deux remarques préliminaires: 1º Les fonctions s'expliquent par des actions de présence ; 2º Rien n'est représenté comme purement matériel ni comme purement spirituel II. Les « appartenances » de l'individu : sécrétions, excrétions, traces de ses pas, restes de ses aliments, objets fabriqués et maniés par lui. III. La propriété personnelle d'un individu est lui-même - Ensorcellement par les appartenances
IV. Les appartenances équivalent à l'individu lui-même (Dschagga, Pérou oriental, îles Keij)
CHAPITRE IV: Éléments et limites de l'individualité (Suite)
I. La graisse des reins (Australie méridionale), principe de vie. - Représentations analogues en Nouvelle-Guinée et en Polynésie. - L'âme extérieure. - Son action de présence II. Équivoque des mots « âme » et « ombre ». - Sens que leur donnent Codrington et Callaway. -Comment Smith et Dale et Nassau les interprètent III. Le double de I'individu selon Codrington : atai, tamaniu. La même représentation à Mota selon Rivers IV. Les termes maori relatifs à ces représentations : wairua, mauri, hau, ohonga, ahua, expliqués par M. Elsdon Best V. L'ombre, l'image, le reflet d'un individu sont lui-même comme ses autres appartenances. -Ressemblance, signe de participation. - La participation peut avoir lieu sans la ressemblance
CHAPITRE V: Dualité et bi-présence de l'individu
I. La lycanthropie chez les Nagas du nord-est de l'Inde. - L'homme-léopard, l'homme-tigre : son individualité et sa dualité. II. Représentations semblables dans l'archipel malais, en Afrique occidentale, au Pérou, etc III. Sorciers et sorcières se dédoublant et prenant la forme d'animaux (îles Trobriand, Afrique australe) IV. Individualité-dualité de personnes ordinaires. - Homme-requin de l'île de la Pentecôte (Rivers). - Faits analogues recueillis en Afrique occidentale et chez les Eskimo V. Individualité-dualité de certains animaux (Eskimo), d'objets inanimés (détroit de Torrès, îles Fidji). - Dédoublements inverses (île Kiwai, Eskimo). - Autres formes de bi-présence VI. Bi-présence du nouveau-né (Amérique du Sud)
CHAPITRE VI: L'immanence du groupe dans l'individu
I. Croyances totémiques des Aranda et des Loritja (Australie centrale). - Rapports de l'individu avec son ancêtre totémique et son totem : l'iningukua et le tjurunga II. Le kra des Ewe et des Tshi (Afrique occidentale) III. Le ntoro des Achanti IV. Représentations analogues chez les Bantou, en Amérique du Nord, en Amérique centrale, en Malaisie, etc. V. L'individualité pour les primitifs différente de ce qu'elle est pour nous. - Méprise provenant de ce que l'on confond dualité avec dualisme. - La dualité et la bi-présence ne se distinguent pas pour la mentalité primitive
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE VII: La vie et la mort de l'individu
I. Le tout petit enfant ne compte pas. - Tant qu'il n'est pas agrégé au groupe social, il n'est pas complètement né. - Explication de certains infanticides II. L'imposition du nom à l'enfant. - L'initiation intègre directement l'adolescent au groupe social. -Elle implique une mort et une renaissance. - Elle aboutit au mariage III. Respect témoigné aux vieillards. - Leurs privilèges, leur autorité. - Raisons mystiques de la crainte qu'ils peuvent inspirer. IV. La mort est sentie comme contagieuse, surtout pendant les premiers jours. - Enterrements hâtifs. - Motifs qui les causent. V. Trouble produit dans le groupe par une mort. - Nécessité d'une compensation. - Le groupe reste sous une mauvaise Influence qu'il faut neutraliser
CHAPITRE VIII: La survie des morts
I. Croyance universelle à la survie. - La mort provient de la cessation d'une ou de plusieurs actions de présence II. Le mort continue à vivre, mais ailleurs. - Participation du mort au cadavre. - Il entend, il voit, il sent, II éprouve la faim et la soif, etc. III. Les « appartenances » du mort. - Il est présent dans ses os, dans son crâne. - Crânes consultés en rêve. - Avantages attachés à la possession de crânes humains, ou d'animaux IV. La propriété personnelle d'un homme lui reste quand il est mort. - Le keber des îles du détroit de Torrès. - Destruction des objets qui « ont appartenu » au mort. - Condition des veuves.
CHAPITRE IX:Dualité et bi-présence des morts
I. Pour agir sur le mort on agit sur le cadavre. - Mutiler le cadavre pour mettre le mort hors d'état de nuire II Le cadavre du sorcier doit être brûlé. - Se débarrasser des morts malfaisants en détruisant leurs corps III. Morts qui vivent en apparence. - Mort larvée. - Morts réduits en esclavage ou employés comme serviteurs par des sorciers. IV. Morts qui revivent. - M. Grubb ressuscité. - Fait analogue en Birmanie V. Les offrandes aux morts. - Ils en consomment le « double ou l' « essence »
CHAPITRE X: Dualité et bi-présence des morts (Suite)
I. Le nouveau mort présent en deux endroits à la fois (NouvelleGuinée) II. Morts se manifestant sous forme d'animaux (Mélanésie, Samoa, Indonésie, Nagas) III. Morts-serpents chez les Bantou de l'Afrique australe, d'après CaIlaway, Wangemann, Speckmann. - Interprétation de M. Junod. - Faits analogues chez les Akamba et les Tonga
CHAPITRE XI: La condition des morts et leur (fin)
I. Vague et incohérence des représentations de l'autre monde. - Tout y est à l'envers II. Le mort rejoint son clan. - Terreur à l'idée d'en être exclu là-bas. - Malheur du mort qui n'a pas laissé d'enfant. - Besoin de ne pas être séparé des siens dans l'autre vie (Nouvelle-France) III. L'homme mort célibataire peut être marié par sa famille et avoir des enfants (Bantou) IV. Survie ne veut pas dire immortalité. - Les morts meurent, en général plusieurs fois. -Nécessité d'arriver dans l'autre monde le corps intact. V. La mort définitive des morts (Australie, Mélanésie, NouvellesHébrides). - Morts tués et mangés (détroit de Torrès, NouvelleGuinée)
CHAPITRE XII: La réincarnation
I. La réincarnation chez les Eskimo du Mackensie. - Le nom, atka, et son rôle dans la vie de l'enfant. - Représentations analogues chez les Eskimo de la baie d'Hudson et du Labrador. II. La réincarnation chez les Eskimo du détroit de Bering. - L' a homonyme » du mort. - Ne jamais contrarier ni corriger les enfants (Amérique du Sud, Afrique australe, Nouvelle-Guinée) III. La réincarnation chez certains Bantou. - Multiprésence du mort. - Participation du réincarné au réincarnant
Dernière mise à jour de cette page le dimanche 23 avril 200612:34 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
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Jean-Marie Tremblay, fondateur des Classiques des sciences sociales