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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Principes d'économie politique. Tome II: livres V et VI (1890)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Alfred Marshall, (1842-1924), professeur d'économie politique à l'Université de Cambridge, Principes d'économie politique. (1890) Tome II: livres V et VI. (1890) (662 pp.) Traduit sur le texte de la 4e édition anglaise par F. Savaire-Jourdan (professeur d'économie politique et de science financière à la Faculté de droit de l'Université de Bordeaux) et F. Savinien-Bouyssy (avocat). Reproduction de la première édition française publiée à Paris en 1906 chez V. Giard et Brière. Paris: Gordon & Breach, 1971. Collection: Réimpressions G + B, Sciences humaines et philosophie.

Table des matières


Livre V : Théorie de l'équilibre de l'offre et de la demande.

Chapitre I : Introduction. - Les marchés

§ 1 Notions biologiques et mécaniques relatives à la balance de forces contraires. But de ce livre. -§ 2. Définition d'un marché. - § 3. Limitation d'un marché quant à l'espace. Conditions générales qui affectent l'extension d'un marché relatif à un objet. Conditions pour qu'un objet soit susceptible de donner lieu à une classification et d'être envoyé en échantillons. Transportabilité. - § 4. Marchés supérieurement organisés. - § 5. Un petit marché lui-même est souvent soumis à des influences indirectes venant de très loin. - § 6. Limitation du marché quant au temps.

Chapitre II : Équilibre temporaire de l'offre et de la demande

§ 1. Équilibre entre le désir et l'effort. Dans un cas occasionnel de troc, il n'existe pas, à proprement parler, d'équilibre. - § 2. Dans un marché au blé d'une ville de province, un véritable équilibre, mais un équilibre temporaire, existe généralement. - § 3. En règle générale, l'intensité du besoin de monnaie ne change pas sensiblement pendant les transactions sur un marché au blé, mais il change sur un marché de travail. - § 4. Note sur le Troc.

Chapitre III : Équilibre de l'offre et de la demande normales

§ 1. Presque toutes les transactions relatives à des marchandises qui ne sont pas très sujettes à la détérioration sont affectées par les prévisions. - § 2. Le coût réel de production et le coût en monnaie. Dépenses de production. Facteurs de production. - § 3. Le principe de substitution. - § 4. Coût de production dans une entreprise type. - § 5. Tableau d'offre. - § 6. Quantité d'équilibre et prix d'équilibre. Faiblesse des liens qui existent entre le prix d'offre d'une marchandise et son coût réel de production. Signification exacte d'une position d'équilibre normal. Sens de l'expression « à, la longue ». - § 7. L'influence de l'utilité sur la valeur l'emporte pour les courtes périodes, mais Celle du coût de production l'emporte à la longue.

Chapitre IV : Placement des ressources en vue d'un revenu éloigné. Prix coûtant et coût total

§ 1. Motifs qui déterminent le placement du capital quand il s'agit d'un homme qui fait une chose pour son propre usage. Balance entre les jouissances futures et les jouissances présentes. - § 2. Placement du capital par l'entrepreneur moderne. Accumulation des débours et des recettes passés, escompte des débours et des recettes futurs. Difficulté de distinguer entre une dépense sur le compte courant et une dépense sur le compte en capital - § 3. La marge d'utilité pour une dépense ne doit pas être regardée comme un point sur une ligne, mais comme une ligne interceptant toutes les lignes possibles de placement. - § 4. Prix coûtant. Coût supplémentaire et coût total.

Chapitre V: Équilibre de l'offre et de la demande normales (suite). Pour les périodes courtes et pour les périodes longues

§ 1. Élasticité du terme « normal » dans la langue populaire aussi bien que dans la langue académique. - §§ 2-3. Le problème complexe de la valeur normale doit être divisé. Premier pas : la fiction d'un état stationnaire ; ses modifications nous permettent de traiter le problème par la méthode dite méthode statique. - §§ 4-5. C'est ainsi que l'étude de l'équilibre de la demande et de l'offre normales peut être divisée en étude relative aux courtes périodes et en étude relative aux longues périodes. - § 6. Pour les courtes périodes, le stock des instruments de production est pratiquement fixe ; et leur emploi varie avec la demande. - § 7. Mais dans les longues périodes, l'afflux des instruments de production est adapté à la demande relative aux produits de ces instruments. - § 8. Classification approximative des problèmes relatifs à la valeur d'après les périodes auxquelles ces problèmes se rapportent.

Chapitre VI: Demande conjointe et demande de composite. Offre conjointe et offre composite

§ 1. Demande dérivée indirecte. Demande conjointe. Exemple emprunté à un conflit du travail dans l'industrie du bâtiment. Loi de la demande dérivée. - § 2. Conditions sous lesquelles l'arrêt de l'offre peut faire hausser beaucoup le prix d'un facteur de production. - § 3. Demande composite. - § 4. Offre conjointe. Prix d'offre dérivé. - § 5. Offre composite. - § 6. Rapports complexes entre des marchandises

Chapitre VII: Prix coûtant et prix total par rapport aux produits conjoints. Frais de vente. Assurance contre les risques. Coût de reproduction

§§ 1-2. Difficulté d'assigner à chaque branche d'une, entreprise complexe la part qui lui revient dans les dépenses de production et, en particulier, dans les dépenses de mise en vente. - § 3. Assurance contre l'incendie ou les risques maritimes. Autres risques d'entreprise. - § 4. L'incertitude constitue en soi-môme un mal. - § 5. Coût de reproduction. - § 6. Objet des chapitres suivants du livre V, chapitres dont quelques-uns peuvent être provisoirement laissés de côté.
650 TABLE DES MATIÈRES

Chapitre VIII: Rente ou revenu fourni par un instrument de production non créé par l'homme, dans ses rapports avec la valeur du produit

§§ 1-3. La théorie d'après laquelle la rente ne fait pas partie du coût de production contient une vérité importante ; mais elle doit être interprétée dans un sens un peu étroit et elle a besoin d'être présentée d'une façon nouvelle; surtout lorsqu'elle est appliquée à n'importe quelle espèce de produit. - § 4. Lorsqu'elle est sainement interprétée, elle est vraie de la rente urbaine comme de la rente rurale. Les redevances minières ne sont pas des rentes. - § 5. Note sur la rente des terrains bâtis par rapport à la valeur des produits qui y sont fabriqués.

Chapitre IX: Quasi-rente, ou revenu d'un instrument de production créé par l'homme, dans ses rapports avec la valeur du produit

§§ 1-2. Si l'on considère des périodes trop courtes pour que l'offre des instruments de production créés par l'homme puisse répondre d'une manière appréciable à la demande qui en est faite, les revenus qui en proviennent ont, avec le prix des objets qu'ils contribuent à produire, un rapport analogue à celui dans lequel se trouvent, mais d'une façon permanente, les véritables rentes. - § 3. Le soi n'est qu'une des formes du capital pour le producteur individuel. - § 4. Ressemblances et dissemblances entre la véritable rente et la quasi-rente. - §§ 5 6. Nouvelle exposition du principe général; et exemples de cercles vicieux écartés par ce principe. - § 7. Quasi-rentes dans leurs rapports avec les frais supplémentaires. - § 8. Arguments relatifs à la rente foncière dans ses rapports avec la valeur d'un genre de produits appliqués aux quasi-rentes des machines. - §§ 9-10. Note sur des exemples se rapportant au principe général discuté dans ce chapitre. Soi dans un pays neuf. Pierres météoriques. Incidence d'un impôt.

Chapitre X: Influence du milieu sur le revenu tiré d'un instrument de production. Rente de situation. Rente composite

§ 1. Influence de la situation sur la valeur du soi agricole. Dans toutes les entreprises, l'accès aux économies externes dépend en partie de la situation. - § 2. Rente de situation. - § 3. Cas exceptionnels où le revenu tiré d'une situation avantageuse est dû à des efforts et à des déboursés individuels. - § 4. Les divers éléments qui entrent dans une rente composite ne peuvent pas toujours être distingués.

Chapitre XI: Équilibre de l'offre et de la demande normales (suite) par rapport à la loi du rendement croissant

§§ 1-3. Façons dont agit la tendance au rendement croissant. Contraste entre les économies d'une branche d'industrie prise dans son ensemble et celles d'une simple entreprise. Insuffisance de la méthode statique en économie politique. - §§ 4-6. Note sur les équilibres stables et les équilibres instables ainsi que sur quelques autres points de théorie pure.

Chapitre XII: Théorie des changements de coffre et de la demande normales par rapport à la doctrine du maximum de satisfaction

§ 1. Introduction. - § 2. Effets d'un accroissement de la demande normale. - § 3. Effets d'un accroissement de l'offre normale. - § 4. Cas de rendement constant, de rendement décroissant et de rendement croissant. - §§ 5-7. Exposé et limitations de la doctrine abstraite du maximum de satisfaction.

Chapitre XIII: La théorie des monopoles

§ 1. Nous comparerons maintenant les bénéfices qu'un monopoliste retire d'un prix élevé avec les avantages que le public retire d’un prix peu élevé. - § 2. Prima facie, l'intérêt du monopoliste, c'est d'obtenir le maximum de revenu net. - § 3. Le tableau du revenu de monopole. - § 4. Un impôt, d'une somme totale fixe, perçu sur un monopole ne diminuera pas la production; s'il est proportionnel au revenu net du monopole, il ne la diminuera pas non plus ; mais il la diminuera s'il est proportionnel à la quantité produite. - § 5. Un monopoliste peut souvent produire économiquement. - § 6. Il peut abaisser ses prix en vue de développer son entreprise, ou à raison de l'intérêt direct qu'il a au bien-être des consommateurs. - § 7. Bénéfice total. Bénéfice de compromis. - § 8. Importance qu'il y a pour le public à étudier à l'aide de la statistique la loi de demande et le surplus du consommateur.

Chapitre XIV: Résumé de la théorie générale de l'équilibre de l'offre et de la demande

§§ - 1-5-6-7. Note sur la théorie de la valeur de Ricardo.

Livre VI: Valeur ou distribution et échange.

Chapitre I: Coup d'œil préliminaire sur la distribution et l'échange

§ 1. Portée générale de ce livre. - § 2. Les physiocrates, d'accord en cela avec les conditions particulières de leur époque et de leur pays, affirmaient que les salaires restent toujours au niveau le plus bas possible, et que cela est vrai aussi en grande partie de l'intérêt du capital. Ces rigides affirmations furent partiellement atténuées par Adam Smith et par Malthus. - §§ 3-6. Série d'exemples hypothétiques touchant l'influence de la demande dans la distribution, empruntés à une société où le problème des rapports entre le travail et le capital n'existe pas. - §§ 7-8. Influence du principe de substitution dans la distribution. Le produit net d'un genre particulier de travail; et d'une espèce particulière de capital. - § 9. Demande relative au capital en général. - § 10. Les emplois-limites ne gouvernent pas la valeur; mais, comme la valeur, ils sont gouvernés par les conditions générales de l'offre et de la demande. - § 11. Étude plus détaillée du revenu national ou dividende national.

Chapitre II: Coup d'œil préliminaire sur la distribution et l’échange (suite).

§ 1. Les causes qui affectent l'offre des agents de production qui exercent une influence coordonnée avec les causes qui affectent la demande dans la distribution. - §§ 2-4. Récapitulation des causes discutées au livre IV qui affecte l'offre des diverses sortes de travail et de capital. Influence irrégulière qu'une augmentation de rémunération exerce sur les efforts dépensés par un individu. Correspondance plus régulière entre les salaires normaux et le développement du chiffre et surtout de la vigueur de la population. Influence générale exercée sur l'accumulation du capital et des autres formes de la richesse par les bénéfices retirés de l'épargne. - § 5. La terre peut être regardée comme une forme spéciale de capital soit quant à l'influence de la demande dans la distribution, soit quant à l'emploi des ressources d'un individu dans la production: mais elle ne se trouve pas sur le même pied que le capital relativement à l'influence normale des forces de l'offre dans la distribution, que nous examinons dans le présent chapitre. - § 6. Conclusion provisoire à une première partie de l'argumentation. - § 7. Relations mutuelles entre les gains et la productivité de différents groupes de travailleurs. - § 8. Nous ne supposons pas un degré d'initiative, de connaissances et de liberté de la concurrence supérieur à celui qui, en fait, caractérise le groupe particulier d'ouvriers, d'employeurs, etc., à l'époque et au moment dont il s’agit. - § 9. Sur les rapports entre le travail en général et le capital en général. Le capital vient en aide au travail. Et il entre en concurrence avec le travail en ce qui touche le champ d'emploi ; mais cette for. mule doit être interprétée avec précaution. - §§ 10-11. Influence exercée sur les salaires par le développement de la richesse sous d'autres formes que celle du capital commercial. Sens restreint dans lequel il est vrai que les salaires dépendent d'avances faites par le capital. - §§ 12-13. Notes sur la théorie du fonds des salaires (Wages-fund) et sur les différentes sortes de surplus.

Chapitre III: La rémunération du travail

§ 1. But des chap. III-X. - § 2. La concurrence tend à faire que les salaires gagnés dans une semaine dans des emplois similaires soient non égaux, mais proportionnels à la productivité des ouvriers. Rémunération au temps. Salaire à la pièce. Rémunération de productivité. La rémunération au temps ne tend pas à l'égalité, mais la rémunération de productivité y tend. - §§ 3-4. Salaires réels et salaires nominaux. Il faut tenir compte des variations du pouvoir d'achat de la monnaie, en se référant spécialement à la consommation de la catégorie particulière de travail en question ; il faut aussi tenir compte des dépenses professionnelles et de tous les avantages et inconvénients accessoires. - § 5. Salaires en partie payés en nature. Le Truck System. - § 6. Incertitude de succès et irrégularité de l'emploi. - § 7. Rémunération supplémentaire. Salaires de famille. - § 8. L'attraction exercée par une industrie ne dépend pas uniquement de sa rémunération en monnaie, mais de ses avantages nets. Influence du caractère individuel et du caractère national. Conditions particulières des classes inférieures d'ouvriers

Chapitre IV: Rémunération du travail (suite).

§ 1. L'importance de bien des particularités dans l'action de l'offre et de la demande par rapport au travail tient beaucoup au caractère cumulatif de leurs effets ; lesquels ressemblent ainsi aux effets de la coutume. - §§ 2-4. Première particularité : l'ouvrier vend son travail, mais sa personne même n'a pas de prix. Par conséquent, les placements de capital, que l'on fait sur lui sont limités par les moyens, la prévoyance et le désintéressement de ses parents. Importance d'un bon départ dans la vie. Influence des forces morales. - § 5. Deuxième particularité. Le travailleur inséparable de son travail. - § 6. Troisième et quatrième particularités. Le travail est périssable et ceux qui le vendent se trouvent dans une situation défavorable au point de vue de la vente.

Chapitre V: Rémunération du travail (suite).

§ 1. - La cinquième particularité du travail consiste dans la longueur du temps requis pour se procurer des offres additionnelles d'habileté qualifiée. - § 2. Les parents lorsqu'ils choisissent des professions pour leurs enfants doivent prévoir au-delà de la durée de toute une génération; difficulté de prévoir l'avenir. - § 3. Les mouvements de travail adulte prennent une importance croissante par suite de l'augmentation dans la demande relative à l'habileté générale. -§§ 4-6. Résumé de la distinction entre les longues et courtes périodes par rapport à la valeur normale. Fluctuations des salaires spéciaux d'habileté et de capacité en les distinguant de ceux qui rémunèrent l'effort exigé par une tâche particulière. - § 7. Note sur certaines analogies entre le salaire et la rente

Chapitre VI: Intérêt du capital

§§ 1-3. La théorie de l'intérêt a fait récemment des progrès dans un grand nombre de ses détails, mais elle n'a subi aucun changement essentiel. Elle a été mai comprise au Moyen Age, ainsi que par Rodbertus et par Marx. - §§ 4-5. L'intérêt brut payé par l'emprunteur comprend une certaine assurance contre les risques, à la fois réels et personnels, et un certain salaire de direction aussi bien qu'un véritable intérêt ou intérêt net. Par suite, il ne tend pas à l'égalité comme le fait l'intérêt social. - § 6. Note sur les changements dans le pouvoir d'acquisition de la monnaie par rapport au taux réel de l'intérêt

Chapitre VII: Profit du capital et de l'aptitude aux affaires

§ 1. Lutte pour la survivance entre les hommes d'affaires. Services de ceux qui ont ouvert de nouvelles voies. - §§ 2-4 Influence du principe de substitution sur les salaires de direction; exemples en comparant d'abord les services des contremaîtres avec ceux des ouvriers ordinaires, deuxièmement ceux des chefs d'entreprise avec ceux des contremaîtres, et enfin ceux des chefs de grandes entreprises avec ceux des chefs de petites entreprises. - § 5. Situation de l'homme d'affaires qui emploie beaucoup de capital emprunté. - § 6. Sociétés par actions. - § 7. Tendance générale qu'ont les méthodes modernes d'entreprise d'adapter les salaires de direction à la difficulté du travail fait

Chapitre VIII: Profit du capital et de l'aptitude aux affaires (suite).

§ 1. - Nous avons à rechercher s'il y a dans les taux des profits une tendance générale vers l'égalité. Dans une grande entreprise certains bénéfices de direction sont classés parmi les salaires ; et dans une petite entreprise beaucoup de salaires du travail sont classés parmi les profits ; par conséquent, les profits paraissent plus élevés dans les petites entreprises qu'ils ne le sont réellement. - § 2. Le taux normal annuel des profits sur le capital employé est élevé là où le capital circulant est considérable par rapport au capital fixe; et surtout là où le montant des salaires est très considérable relativement au capital. - §§ 3-4. Chaque branche d'industrie a son taux d'usage ou « bon » taux de profits sur le retour des fonds. - § 5. Les profits sont un élément constitutif du prix d'offre normal; mais le revenu provenant du capital déjà placé, sous une forme matérielle ou sous forme d'acquisition d'habileté, est gouverné par la demande relative à ses produits. - §§ 6-7. Comparaison entre les profits et les autres bénéfices. - §§ 8-10. Notes sur une comparaison plus détaillée entre les profits, les bénéfices du travail et les rentes; et sur les relations entre les différentes sortes d'intérêts en présence dans la même branche de production.

Chapitre IX: Rente foncière

§§ 1-2. - La rente foncière est une espèce dans un genre étendu. Pour le moment, nous supposons que le sol est cultivé par le propriétaire du sol. Résumé des discussions précédentes. - § 3. Une hausse survenant dans la valeur réelle du produit élève généralement la valeur en produits du surplus, et encore davantage, sa valeur réelle. - § 4. Effets des améliorations sur la rente. - § 5. Le fond de la théorie de la rente est applicable à presque tous les systèmes de tenure foncière. Mais dans le système anglais moderne la grande division entre la part du propriétaire foncier et la part du fermier est aussi la plus importante au point de vue scientifique. - § 6. La terre par rapport aux autres formes de la richesse. - § 7. La valeur capitalisée de la terre. - § 8. Note sur la théorie de Ricardo au sujet de l'incidence des impôts et de l'influence des améliorations en agriculture.

Chapitre X: Tenure foncière

§ 1. - Les anciennes formes de la tenure foncière étaient, en général, basées sur des associations dont les conditions étaient déterminées par la coutume plutôt que par un contrat exprès; le propriétaire foncier (landlord) est en général l'associé Commanditaire. §§ 2-3. Mais la coutume est beaucoup plus souple qu'il ne semble à première vue, comme cela apparaît d'ailleurs même dans l'histoire anglaise récente. Il faut prendre garde lorsqu'on veut appliquer l'analyse ricardienne aux problèmes relatifs au sol anglais moderne; aussi bien qu'aux anciens systèmes. Les conditions de l'association dans ces systèmes étaient vagues, élastiques et susceptibles de bien des modifications inconscientes. - §§ 4-5. Avantages et inconvénients du métayage et de la propriété paysanne. - §§ 6-7. Le système anglais permet au propriétaire de fournir la part de capital dont il peut être facilement et effectivement tenu ; et ce système laisse une liberté considérable aux forces de sélection, quoique cette liberté soit moindre que dans d'autres branches d'industrie. - §§ 8-9. Grandes et petites tenures. Coopération. - § 10. Difficulté de décider ce que c'est que des prix normaux et des récoltes normales. Liberté pour le tenancier de faire des améliorations et d'en recueillir les fruits. - § 11. Conflit entre les intérêts publics et les intérêts privés en de qui concerne les terrains bâtis et non bâtis et autres Matières.

Chapitre XI: Coup d'œil général sur la distribution

§§ 1-3. Sommaire des huit chapitres précédents, dans lequel se trouve indiquée une ligne de continuité coupant celle qui se trouve au Liv. V, chap. XIV, et établissant une unité entre les causes qui gouvernent les valeurs normales des divers agents et instruments de production, matériels et humains. - § 4. Les divers agents de production peuvent être en lutte pour le champ d'emploi, mais ils sont également la seule source d'emploi les uns pour les autres. Comment un accroissement de capital augmente le champ d'emploi du travail. - § 5. Une augmentation soit dans le nombre, soit dans la productivité d'un groupe d'ouvriers profite généralement à d'antres ouvriers, mais pour eux-mêmes la première est nuisible, tandis que la seconde est avantageuse. Cette augmentation change les produits-limites de leur propre travail et des autres sortes de travail, et par là elle affecte les salaires. Il faut bien faire attention lorsqu'on veut évaluer le produit-limite normal.

Chapitre XII: Influences générales du progrès économique

§ 1. La richesse du champ d'emploi du capital et du travail dans un pays nouveau dépend en partie de l'accès aux marchés sur lesquels le capital et le travail peuvent vendre leurs produits et engager leurs revenus futurs en vue d'obtenir immédiatement ce dont ils ont besoin. - §§ 2-3. Au siècle dernier, par son commerce extérieur, l'Angleterre accrut son pouvoir d'achat quant aux objets de confort et de luxe, et ce n'est que dans ces dernières années qu'elle la augmenté par rapport aux objets de nécessité. - § 4. Les avantages directs qu'elle a retirés du progrès des manufactures ont été moindres qu'il ne semble à première vue ; mais les avantages qu'elle a retirés des nouveaux moyens de transport ont été plus considérables. - § 5. Changements dans la valeur en travail du blé, de la viande, du logement, du combustible. des vêtements, de l'eau, de la lumière, des journaux et des voyages. - §§ 6-8. Le progrès a élevé la va. leur en travail du sol anglais, urbain et rural, pris ensemble; quoiqu'il ait abaissé ]avaleur de la plupart des instruments matériels de production, et l'augmentation du capital a fait baisser son revenu proportionnel, mais non son revenu total. - §§ 9-10. Nature et causes des changements dans la rémunération des différentes classes industrielles. - § 11. Les bénéfices de la capacité exceptionnelle. - § 12. Le progrès a contribué plus qu'on ne le croit généralement à élever les salaires du travail et il a probablement amoindri plutôt qu'accru l'irrégularité de l'emploi pour le travail libre.

Chapitre XIII: Le progrès par rapport au niveau de la vie

§§ 1-2. Niveau des activités et des besoins: de la vie et du bien-être. Une élévation dans le niveau du bien-être aurait pu élever considérablement les salaires en Angleterre il y a un siècle par l'effet qu'elle aurait eu d'arrêter le développement de la population; mais la facilité d'obtenir les vivres et les produits bruts en les faisant venir des autres pays a laissé peu à faire dans cette direction. - §§ 3-6. Efforts pour régler les activités en réduisant les heures du travail. La durée excessive du travail est nuisible. Mais la réduction de la durée du travail lorsque celle-ci est modérée amoindrit généralement la production. Par conséquent, quoique cette réduction puisse avoir pour effet immédiat de donner une impulsion à l'emploi des ouvriers, elle diminue bientôt nécessairement les occasions d'emploi à de bons salaires, à moins que les loisirs ainsi créés ne soient employés à. développer des activités plus étendues et plus hautes. Danger de l'émigration du capital. Difficulté de rapporter les faits observés à leurs véritables causes. Les résultats immédiats et ultimes sont souvent dans des directions opposées. 7-9. Le but originaire des trade unions, c'était de donner l'indépendants à l'ouvrier et d'élever ainsi le niveau de sa vie, autant que d'élever ses salaires. Le succès de leurs efforts atteste t'importance de l'arme principale dont elles se sont servi, à savoir la Common Rule. Mais l'application rigide de la lettre de ces Règlements risque d'amener un faux nivellement du travail et d'entraver l'esprit d'entreprise; de repousser le capital ; et, d'une foule d'autres façons de nuire aux classes ouvrières en même temps qu'au reste de la nation. - § 10. Difficultés qui se rattachent aux changements du pouvoir d'achat de la monnaie, en particulier quant aux fluctuations du crédit. - §§ 11-15. Conclusion provisoire touchant les possibilités en matière de progrès social. Une égale répartition du dividende national abaisserait les revenus de beaucoup de ménages d'artisans. Il faut traiter à part le Résidu; mais la meilleur moyen d'élever les salaires du travail non qualifié consiste en une éducation du caractère et des facultés de toutes les classes de la population. de telle sorte que, d'un côté, en réduise beaucoup le nombre de ceux qui ne sont capables que d'un travail non qualifié, et que, d'un autre côté, on augmente le nombre de ceux qui sont doués de cette imagination créatrice qui est la principale source du pouvoir que l'homme exerce sur la nature. Mais un niveau de vie véritablement élevé ne saurait être atteint que le jour où l'homme aura appris à bien employer ses loisirs ; et c'est là une des nombreuses raisons de croire que les changements économiques violents sont nuisibles tant qu'ils ne sont pas précédés de la lente transformation du caractère que l'humanité a hérité de longs siècles d'égoïsme et de lutte.

Appendice A: Appendice mathématique

Appendice B: Incidence des taxes locales et idées sur la politique

§ 1. - L'incidence ultime d'un impôt varie considérablement selon que In. population est ou non migrative, et selon que l'impôt est onéreux ou avantageux. Les changements rapides des circonstances rendent toute prévision sûre impossible. - § 2. La « valeur de construction » d'une propriété, et sa valeur de situation s'unissent pour former sa valeur totale, pourvu que le bâtiment soit approprié à la situation, mais non dans le cas contraire. - § 3. Les taxes onéreuses sur les valeurs de situation retombent surtout sur les propriétaires, ou, si elles ne sont pas prévues, sur les locataires. - § 4. Mais de telles taxes onéreuses sur les valeurs de construction, lorsqu'elles sont uniformes sur tout le pays, atteignent surtout l'occupant. Des taxes locales onéreuses exceptionnellement lourdes sont cependant en grande partie payées par le propriétaire (ou par le locataire), alors même qu'elles sont assises sur les valeurs de construction. - § 5. La répartition du fardeau des anciennes taxes et des anciens impôts n'est que très peu affectée par le fait qu'ils sont recouvrés sur l'occupant; mais une brusque augmentation des taxes onéreuses est une lourde charge pour l'occupant, surtout si celui-ci est boutiquier, dans le système actuel de recouvrement. - § 6. L'imposition des terrains à bâtir vacants lorsque l'on prend pour base leur valeur en capital, de même qu'un transfert partiel des impositions qui frappent les valeurs de construction sur les valeurs de situation en général, pourraient être des modifications bienfaisantes pourvu qu'elles soient introduites graduellement, et qu'elles soient accompagnées de règlements rigoureux sur le rapport qui doit exister entre la hauteur des édifices et les espaces libres qui se trouvent devant et derrière. - § 7. Quelques autres observations sur les taxes rurales. - §§ 8-9. Quelques idées pratiques. La limitation permanente qui existe dans l'offre du sol, et le rôle considérable que joue l'action collective dans sa valeur présente, exigent que l'on range le soi dans une catégorie distincte au point de vue de la taxation.

Appendice C: Préface de la cinquième édition.

Retour au texte de l'auteur: Alfred Marshall, économiste anglais Dernière mise à jour de cette page le Samedi 12 avril 2003 19:57
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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