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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Biographie Gaston Roupnel Source : http://membres.lycos.fr/cscgev21/roupnel.htm Rééditée en 1974 par Jean Malaurie (Pion - collection Terre Humaine), l'histoire de la campagne française montre à quel point l'oeuvre de Gaston Roupnel demeure actuelle et vivante. Ce grand écrivain a vécu à Gevrey-Chambertin, la plus grande partie de sa vie, partageant Son temps entre son enseignement à l'Université de Dijon et l'amour qu'il portait à son pays, à ses vignes, à ses amis vignerons. Gaston Roupnel s'est éteint en mai 1946. Il était né à Laissey, dans le Doubs, en 1872. Très jeune, avec sa famille, il était venu s'installer à Gevrey-Chambertin où son père était chef de gare. Son entrée dans la littérature fut éclatante. Son roman Nono (Pion) qui décrit les joies et les peines des vignerons de la Côte bourguignonne au début du siècle, obtint un succès considérable. En 1910, il manqua d'une voix le prix Goncourt qui couronna Louis Pergaud. L'un des rares prix Goncourt de l'époque à avoir survécu à l'oubli. Gaston Roupnel fut multiple. Il publia ensuite Le vieux Garain, dans la même veine vigneronne. Et un recueil de nouvelles Hé ! Vivant. Dans ces livres, comme dans La Bourgogne (l'un des plus beaux ouvrages inspirés par notre province) éclate le chant lyrique d'une terre et de ses hommes, le paysage étant mêlé à la vie qui monte du sol. Il existe d'autres aspects de cette oeuvre. L'historien de la campagne française, dont l'essai magistral (1932) vint dans le prolongement d'une thèse qui fut passionnément discutée, dix ans plus tôt. Le philosophe d'Histoire et destins, de La Nouvelle Siloë, de Cette Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ qu'il rédigea au soir de son existence. Et encore le vigneron qui connaissait et qui aimait le vin, veillant jalousement sur ses vendanges, n'hésitant pas à rompre des lances avec Colette pour défendre le vin qui n'a pas l'accent du Midi, abandonnant la plume pour le sécateur. Un honnête homme dans les vignes, dont Gevrey-Chambertin conserve le souvenir. Jean-François Bazin
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