1767
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25 août. Naissance à Decize (Nièvre) de Louis-Antoine de Saint-Just, fils de Louis-Jean de Saint-Just de Richebourg, maréchal des logis des gendarmes du duc de Berry, et de Marie-Anne Robinot. En dépit de son nom, Saint-Just n'était pas noble, mais de moyenne bourgeoisie rurale. La famille se fixe à Nampcel (Oise).
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1776
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La famille se fixe à Blérancourt (Aisne).
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1777
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Mort du père de Saint-Just.
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1777 à 1785
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Saint-Just fait ses études au collège des oratoriens de Soissons.
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1786
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9 septembre. Saint-Just fait une fugue.
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Septembre 1786 à mars 1787. Sur la demande de sa mère, il est détenu dans une maison de correction, chez Mme de Sainte-Colombe, rue de Picpus à Paris.
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1787-1788
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Études à la faculté de droit de Reims.
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1788
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15 avril. Saint-Just est licencié ès lois.
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1789
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Vers la fin de l'année, parution d'Organt, première œuvre de Saint-Just. C'est un long poème épico-libertin qui raille les mœurs décadentes de la cour.
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1790
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avril. Saint-Just représente Blérancourt à Chauny lors de la discussion pour fixer le chef-lieu de l'Aisne.
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[31]
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3 juin. Il est nommé colonel de la garde nationale de Blérancourt.
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14 juillet. Accompagnant son détachement, il assiste à Paris à la fête de la Fédération.
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19 août. Il adresse une première lettre à Robespierre.
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17 octobre. Il défend la communauté de Blérancourt contre son ancien seigneur, Grenet, dans une affaire de biens communaux.
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1791
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Publication à Paris de l'Esprit de la Révolution et de la Constitution de France. L'ouvrage est très vite épuisé et contribue largement à faire connaître Saint-Just.
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1792
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20 juillet. Saint-Just, qui n'avait pu être élu à la Législative en raison de son jeune âge, est élu cinquième représentant de l'Aisne à la Convention.
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22 octobre. Premier discours connu de Saint-Just, aux Jacobins, il combat la proposition girondine de faire entourer la Convention d'une garde armée.
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4 novembre. Discours aux Jacobins sur les armements suspects, que les Girondins font entrer dans Paris.
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13 novembre. Premier discours sur le jugement de Louis XVI : « et moi, je dis que le roi doit être jugé en ennemi, que nous avons moins à le juger qu'à le combattre », « cet homme doit régner ou mourir ».
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29 novembre. Discours sur les subsistances.
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27 décembre. Second discours sur le jugement de Louis XVI.
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1793 l5 janvier. Saint-Just se prononce pour la culpabilité du roi, contre la ratification de la sentence par le peuple, qui n'était qu'un biais juridique pour lui laisser un sursis.
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[32]
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17 janvier. Il se prononce pour la mort du roi. 19 janvier. Il se prononce contre le sursis.
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28 janvier. Discours sur l'organisation du ministère de la Guerre.
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12 février. Discours sur l'organisation de l'armée.
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24 avril. Discours sur la Constitution de la France, et présentation de l'Essai de Constitution.
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15 mai. Discours sur la division constitutionnelle du territoire.
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24 mai. Discours sur le maximum de population des municipalités.
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30 mai. Il est élu membre du Comité de salut public.
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8 juillet. Rapport contre les Girondins.
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9 août. Rapport sur l'approvisionnement des armées.
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10 octobre. Rapport sur le gouvernement révolutionnaire jusqu'à la paix.
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16 octobre. Rapport sur la loi contre les Anglais.
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17 octobre-30 décembre. Mission à l'armée du Rhin, elle débouche sur la prise de Landau.
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1794
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22 janvier-13 février. Première mission à l'armée du Nord.
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19 février. Il est président de la Convention.
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26 février. Rapport sur les personnes incarcérées.
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3 mars. Rapport sur le mode d'exécution du décret contre les ennemis de la Révolution.
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13 mars. Rapport sur les factions de l'étranger, qui vise notamment les hébertistes.
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17 mars. Rapport sur l'arrestation de Hérault de Séchelles.
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31 mars. Rapport contre Danton et ses partisans.
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