Ingénieur agronome, il fait en Chine, au début des années 1860, une mission d’études de quatre ans, qui le conduit à sillonner le pays. Il est consul de France dans la deuxième moitié des mêmes années 1860. Rentré en France, il fait paraître à la Nouvelle revue, septembre-octobre 1885, un texte sur La Famille Ouang-Ming-Tse, qu’il intègrera dans son livre La Cité chinoise de la fin de la même année. Son livre, par son style, son enthousiasme, son aspect ‘expérience vécue’, et arrivant peu après la guerre du Tonkin, connaîtra un franc succès et des rééditions en France, aussi bien que diverses traductions. 

Divers renseignements inclus dans ces quelques lignes sont extraits de la note :

Histoire de la Chine moderne, (en format html),

publiée par M. Pierre-Étienne Will, directeur de l’Institut des Hautes Études Chinoises au Collège de France. Cette note, centrée sur les « perceptions exprimées par les témoins européens confrontés à la Chine et à son gouvernement au XIXe siècle », présente en pages 17-20 une critique de l’ouvrage d’E. Simon. Ces pages, aussi bien que l’ensemble de la note, et notamment les passages sur Évariste Huc, déjà publié dans Les Classiques, sont à lire, impérativement. 

M. Will signale la rubrique nécrologique d’E. Simon écrite par Henri Cordier, dont Les Classiques n’ont malheureusement pas retrouvé le texte.

Noter enfin, sur Eugène Simon, le passage du Dictionary of the History of Ideas, page 371, d’Electronic-Text Center, qui remarque que le succès du livre a été hors de proportion avec son importance intrinsèque.