|
RECHERCHE SUR LE SITE
Références bibliographiques avec le catalogue En plein texte avec Google Recherche avancée
Tous les ouvrages
numérisés de cette bibliothèque sont disponibles en trois formats de fichiers : Word (.doc), PDF et RTF |
Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition électronique réalisée à partir du livre Georges Sorel (1914), Matériaux d'une théorie du prolétariat. Paris-Genève: Slatkine Éditeur, 1981, 452 pp. Collection Ressources . Réimpression de l'édition de 1921. Avertissement L'Avenir socialiste des syndicats a d'abord paru dans la revue Humanité nouvelle (mars et avril 1898). Il a été imprimé en brochure à la fin de 1900 avec une préface et des notes finales assez étendues ; j'avais supprimé une digression relative au matérialisme historique, qui me paraissait inutile et qu'on ne trouvera pas non plus ici. En 1905 j'écrivis une nouvelle préface et de nouvelles notes pour une édition italienne dont l'exécution a été abandonnée ; ces textes sont reproduits dans le présent volume. Je m'étais mis en 1905 à composer les Réflexions sur la violence que le Mouvement socialiste donna durant le premier semestre de 1906. Il me sembla longtemps qu'il ne convenait pas de remettre dans le commerce un opuscule dont les idées directrices pouvaient paraître plus d'une fais ne pas s'accorder facilement avec les idées directrices d'un livre qui occupe une place capitale dans mon uvre. En 1910, en ajoutant un appendice à ma deuxième édition des Réflexions sur la violence, je m'aperçus que, pour bien comprendre l'histoire du prolétariat moderne, il faut se placer à un point de vue pluraliste, dès lors l'Avenir socialiste des syndicats devenait susceptible d'être rattaché à l'ensemble de mes recherches ; mais les doctrines pluralistes n'étant reçues jusqu'ici que par de très rares philosophes (Note 1), je ne me serais pas décidé à reproduire cet essai si je n'avais décidé de former un recueil destiné aux gens capables de suivre facilement des spéculations. Il ne m'aurait pas été très difficile de corriger l'ancienne rédaction de manière à la faire entrer dans ma conception pluraliste, en même temps que les Réflexions sur la violence ; mais je n'ai pas cru devoir le faire par scrupule littéraire ; peut-être d'ailleurs les philosophes spéculatifs jugeront-ils, que j'ai adopté le parti qui est le plus propre à suggérer aux lecteurs avertis d'utiles sujets de méditation (Note 2). Notes (Note 1) Parmi ces très rares philosophes se trouve William James. (Note 2) Estimant que je pouvais me donner dans les notes une liberté que je me refusais pour la révision du texte, j'ai pu signaler dans les notes, les remarquables analogies qui existent entre le rôle des syndicats et celui des personnages que Le Play nommait des autorités sociales. Je n'ai discerné ces analogies que très récemment.
|