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Collection « Les auteur(e)s classiques »

LES ORIGINES DE LA FRANCE CONTEMPORAINE.
Tome III: La révolution: la conquête jacobine (1881)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Hippolyte Taine (1828-1893), LES ORIGINES DE LA FRANCE CONTEMPORAINE. Tome III: La révolution: la conquête jacobine. Paris: Les Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, 1986, Tome I, 269 pp sur 839. Édition publiée avec le concours du Centre National des Lettres. Première édition: Hachette, 1881. Une édition numérique réalisée grâce à la générosité de M. Pierre Palpant, retraité et bénévole.

Table des matières

Préface 

Livre premier
Les Jacobins

 

Chapitre I. FORMATION DU NOUVEL ORGANE POLITIQUE

I.    Principe du parti révolutionnaire. – Ses applications.

II.    Formation du Jacobin. – Les éléments de son caractère considérés dans l’espèce humaine. – Dans toute société, l’orgueil et le dogmatisme sont froissés et révoltés. Comment ils sont contenus dans les sociétés bien assises. – Comment ils se développent dans le régime nouveau. – Effet du milieu sur les imaginations et les ambitions. – Provocation à l’utopie, débordement de la parole, dérangement des idées. – Vacance des places, appel aux convoitises, dérèglement du cœur.

III.    Psychologie du Jacobin. – Son procédé intellectuel. – Domination des formules et suppression des faits. – Altération de l’équilibre mental. – Indices de cette altération dans le style révolutionnaire. – Langue et portée d’esprit du Jacobin. – En quoi son procédé est malfaisant. – En quoi il est efficace. – Illusion qu’il produit.

IV.    Promesses de la théorie. – Comment elle flatte l’amour-propre souffrant. – Passion maîtresse du Jacobin. – Indices de cette passion dans son style et dans sa conduite. – A ses yeux, il est seul vertueux et ses adversaires sont des scélérats. – En conséquence, il doit les supprimer. – Achèvement de ce caractère. – Perte du sens commun et perversion du sens moral.

Chapitre II

I.    Formation du parti. – Ses recrues. – Elles sont rares dans la classe supérieure et dans la grosse masse populaire. – Elles sont nombreuses dans la bourgeoisie moyenne et dans la couche supérieure du peuple. – Situation et éducation qui enrôlent un homme dans le parti.

II.    Les associations spontanées après le 14 juillet 1789. – Comment elles se dissolvent. – Retraite des hommes sensés et occupés. – Nombre des absents aux élections. – Naissance et multiplication des Sociétés jacobines. – Leur influence sur leurs adhérents. - Leurs manœuvres et leur arbitraire.

III.    Comment elles entendent la liberté de la presse. - Leur rôle politique.

IV.    Leur centre de ralliement. - Origine et composition de la Société de Paris. - Elle s’affilie les Sociétés de province. - Ses meneurs. - Les fanatiques. - Les intrigants. - Leur but. - Leurs moyens.

V.    Petit nombre des Jacobins. - Sources de leur puissance. - Ils font une ligue. - Ils ont la foi. - Ils sont exempts de scrupules. - Dans l’intérieur du parti, la prépondérance appartient au groupe qui remplit le mieux ces conditions. 

 

Livre deuxième
La première étape de la conquête

 

Chapitre I. ARRIVÉE DES JACOBINS AU POUVOIR. — ÉLECTIONS DE 1791. — PROPORTION DES PLACES QUILS ONT CONQUISES

I.    Leurs instruments de siège. - Moyens employés pour rebuter la majorité des électeurs et les candidats modérés. - Fréquence des élections. Obligation du serment.

II.    Dégoûts et dangers des fonctions publiques. – Les Constituants exclus de la Législative.

III.    Le droit de réunion retiré aux amis de l’ordre. – Violences contre leurs cercles, à Paris et en province. – Interdiction légale des associations conservatrices.

IV.    Violences aux élections de 1790. – Les élections de 1791. – Effet de l’évasion du roi. – Les visites domiciliaires. – Mortagne pendant la période électorale.

V.    Intimidation et retraite des modérés. - Explosions populaires en Bourgogne, dans le Lyonnais, en Provence et dans les grandes villes. - Procédés électoraux des Jacobins. Exemples à Aix, Dax et Montpellier. – Impunité des perturbateurs. Dénonciations nominatives. – Manœuvres sur les paysans. – Tactique générale des Jacobins.

Chapitre II

I.    Composition de l’Assemblée législative. – Rang social des députés. - Leur inexpérience, leur insuffisance, leurs préjugés.

II.    Degré de leur intelligence et qualité de leur culture.

III.    Aspect de leurs séances. – Scènes et parades de club. – Coopération des spectateurs.

IV.    Les partis. – Le côté droit. – Le centre. – Le côté gauche. – Opinions et sentiments des Girondins. – Leurs alliés de l’extrême gauche.

V.    Leurs moyens d’action. – Dispersion du club des Feuillants. – Pression des tribunes sur l’Assemblée. – Attroupements au-dehors.

VI.    Manœuvres parlementaires. – Abus de l’urgence. – Vote du principe. – Appel nominal. – Intimidation du centre. – Abstention des opposants. - Oppression définitive de la majorité.

Chapitre III

I.    Politique de l’Assemblée. - État de la France à la fin de 1791. - Impuissance de la loi.

II.    L’Assemblée hostile aux opprimés et favorable aux oppresseurs. - Décrets contre la noblesse et le clergé. - Amnistie aux déserteurs, aux galériens et aux bandits. - Maximes anarchiques et niveleuses.

III.    La guerre. – Dispositions des puissances étrangères. – Répugnances du roi. – Provocations des Girondins. – Date et causes de la rupture.

IV.    Motifs secrets des meneurs. – Leur ascendant compromis par la paix. – Mécontentement de la classe aisée et cultivée. – Formation et accroissement du parti de l’ordre. – Rapprochement du roi et de ce parti.

V.    Effet de la guerre sur la plèbe. – Ses alarmes et sa fureur. – Le second accès de révolution et ses caractères. – Alliance des Girondins et de la populace. – Le bonnet rouge et les piques. – Substitution universelle du gouvernement de la force au gouvernement de la loi.

Chapitre IV. LES DÉPARTEMENTS

I.    Exemple, la Provence en 1792. – Domination précoce des Jacobins à Marseille. – Composition du parti. – Le club et la municipalité. – Expulsion du régiment d’Ernest.

II.    Expédition des Marseillais à Aix. –’Le régiment désarmé. – Le directoire chassé. – Pression sur le directoire nouveau.

III.    Les constitutionnels d’Arles. – Expédition des Marseillais contre Arles. – Leurs excès dans la ville et aux environs. Invasion d’Apt, le club et ses volontaires.

IV.    Les Jacobins d’Avignon. – Comment leur armée s’est recrutée. – Leurs brigandages dans le Comtat. – La municipalité d’Avignon en fuite ou en prison. Meurtre de Lécuyer et massacre de la Glacière. – Rentrée des massacreurs soutenus par leurs alliés marseillais. – Dictature des Jacobins dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.

V.    Les autres départements. – Procédé uniforme de la conquête jacobine. – Formation anticipée de l’État jacobin.

Chapitre V. PARIS

I.    Pression de l’Assemblée sur le roi. Son veto annulé ou éludé. – Ses ministres insultés et chassés. – Usurpations de ses ministres girondins. Il les renvoie. – Préparatifs d’émeute.

II.    La population flottante et indigente de Paris. – Dispositions des ouvriers. – Effet de la prédication jacobine. – L’armée révolutionnaire. – Qualité de ses recrues. – Sa première revue. – Son effectif réel.

III.    Ses chefs. – Leur comité. – Leurs procédés d’excitation.

IV.    Le 20 juin. – Le programme. – Le rassemblement. – Le défilé devant l’Assemblée, – L’irruption dans le château. – Le roi en présence du peuple.

Chapitre VI

I.    Indignation des constitutionnels. – Cause de leur faiblesse. – Les Girondins recommencent l’attaque. – Leur double plan.

II.    Pression sur le roi. – Pétion et Manuel ramenés à l’Hôtel de Ville. – Les ministres obligés de se démettre. – Agitation jacobine contre le roi. – Pression sur l’Assemblée. – Pétition de la Commune de Paris. – Menaces des pétitionnaires et des galeries. – Séance du 8 août. – Double échec de la stratégie girondine.

III.    Les Girondins ont travaillé pour les Jacobins. – La force armée éloignée ou désorganisée. – Appel des fédérés. Les Brestois et les Marseillais. – Publicité des séances des corps administratifs. – Permanence des corps administratifs et des sections. — Effet de ces deux mesures. – Le bureau central des sections à l’Hôtel de Ville. – Origine et formation de la Commune révolutionnaire.

IV.    Vains efforts des Girondins pour enrayer. – Alarmes des Jacobins, leur exaltation, leur programme.

V.    Soirée du 8 août. – Séance du 9 août. – Matinée du 10 août. – Purgation de l’Assemblée.

VI.    La nuit du 9 au 10 août. – Les sections. – Les commissaires des sections à l’Hôtel de Ville. – La Commune révolutionnaire se substitue à la Commune légale.

VII.    Le 10 août. – Forces du roi. – Dissolution de la résistance. – Le roi dans l’Assemblée nationale. – Rixe au château et décharge des Suisses. – Le château évacué par l’ordre du roi. – Les massacres. – L’Assemblée esclave et ses décrets.

VIII.    État de Paris pendant l’interrègne. – La grosse masse de la population. – Les Jacobins subalternes. – Les meneurs jacobins.

 

Livre troisième
La seconde étape de la conquête
 

Chapitre I

I.    Gouvernement des bandes en temps d’anarchie. – Cas où l’anarchie est récente et soudaine. – La bande héritière du gouvernement déchu et de son outillage administratif.

II.    Formation de l’idée meurtrière dans le gros du parti. - Le lendemain du 10 août. - Le tribunal du 17 août. La fête funèbre du 27 août. - Légende du complot des prisons.

III.    Formation de l’idée meurtrière chez les meneurs. - Leur situation. - Pouvoirs qu’ils usurpent. - Spoliations qu’ils exercent. - Dangers qu’ils courent. - Leur salut est dans la terreur.

IV.    Date de la préméditation. - Les acteurs et les rôles. - Marat. - Danton. - La Commune. - Ses collaborateurs. - Concordance des volontés et facilité de l’opération.

V.    Les manœuvres. - Leur nombre. - Leur condition. Leurs sentiments. – Effet du meurtre sur les meurtriers. – Leur dégradation. – Leur hébétement.

VI.    Effet du massacre sur le public. – Affaissement universel et dissolution sociale. – L’ascendant des Jacobins devient définitif à Paris. – Les septembriseurs maintenus à la Commune et nommés à la Convention.

Chapitre II. LES DÉPARTEMENTS. — CARACTÈRE ÉPIDÉMIQUE ET CONTAGIEUX DE LA MALADIE RÉVOLUTIONNAIRE

I.    Son principe est le dogme jacobin de la souveraineté du peuple. – Proclamation officielle du nouveau droit. – Définition publique du nouveau régime. – Son objet, ses adversaires, ses procédés. – De Paris, il se propage en province.

II.    En plusieurs départements, il s’est établi d’avance. – Exemple dans le Var.

III.    Dictature de chaque peloton jacobin dans son endroit. – Saint-Affrique pendant l’interrègne.

IV.    Pratiques ordinaires de la dictature jacobine. - La bande sédentaire des clubistes. - Son personnel. - Ses meneurs.

V.    La bande ambulante des volontaires. – Qualités des recrues. – Élection des officiers. – Brigandages et assassinats.

VI.    Un tour de France dans le cabinet du ministre de l’intérieur. – De Carcassonne à Bordeaux. – De Bordeaux à Caen. – Le Nord et l’Est. – De Châlons-sur-Marne à Lyon. – Le Comtat et la Provence. – Ton et réponses des administrations jacobines. – Programme du parti.

Chapitre III

I.    La seconde étape de la conquête jacobine. – Grandeur et multitude des places vacantes.

II.    Les élections. – Appel au scrutin des jeunes gens et des indigents. – Danger des modérés, s’ils sont candidats. Abstention de leurs chefs. – Proportion des absents aux assemblées primaires.

III.    Composition et ton des assemblées secondaires. Exclusion des électeurs feuillants. – Pression sur les autres électeurs. Les élus des modérés sont obligés de se démettre. - Annulation des élections catholiques. Scission des minorités jacobines. – Validation de leurs élus. – Désaccord des choix officiels et de l’opinion publique.

IV.    Composition de la Convention nationale. – Nombre primitif des Montagnards. – Opinions et sentiments des députés de la Plaine. – La Gironde. – Ascendant des Girondins dans la Convention. – Leur esprit. Leurs principes. – Leur plan de Constitution. – Leur fanatisme. – Leur sincérité, leur culture et leurs goûts. – En quoi ils se séparent des purs Jacobins. – Comment ils entendent la souveraineté du peuple. – Procédure qu’ils imposent à l’initiative des individus et des groupes. – Faiblesse du raisonnement philosophique et de l’autorité parlementaire en temps d’anarchie.

V.    L’opinion à Paris. – La majorité de la population reste constitutionnelle. – Impopularité du régime nouveau. – Rareté et cherté des denrées. – Froissement des habitudes catholiques. – Désaffection universelle et croissante. – Aversion ou indifférence pour les Girondins. Démission politique de la majorité. – Incompatibilité des mœurs modernes et de la démocratie directe. – Abstention des propriétaires et des rentiers. – Abstention des industriels et des boutiquiers. – Division, timidité, impuissance des modérés. – Les Jacobins forment seuls le peuple souverain.

VI.    Composition du parti. – Son nombre et sa qualité baissent. – Les artisans subalternes, les petits détaillants, les domestiques. Les ouvriers viveurs et flâneurs. – La canaille suburbaine. – Les chenapans et les bandits. – Les filles. – Les septembriseurs.

VII.    Le personnage régnant. – Son caractère et sa portée d’esprit. – Les idées politiques de M. Saule.

Chapitre IV. SITUATION PRÉCAIRE DUN GOUVERNEMENT CENTRAL ENFERMÉ DANS UNE JURIDICTION LOCALE

I.    Avantage des Jacobins. – Leur prédominance dans les assemblées de section. – Maintien, réélection et achèvement de la Commune. – Ses nouveaux chefs, Chaumette, Hébert et Pache. – Refonte de la garde nationale. – Les Jacobins élus officiers et sous-officiers. – La bande soldée des tape-dur. – Fonds publics et secrets du parti.

II.    Ses recrues parlementaires. – Leur caractère et leur esprit. – Saint-Just. – Violences de la minorité dans la Convention. – Pression des galeries. – Menaces de la rue.

III.    Défections dans la majorité. – Effet de la peur physique. – Effet de la timidité morale. – Effet de la nécessité politique. Défaillance interne des Girondins. – Par leurs principes, ils sont complices des Montagnards.
IV.    Principaux décrets de la majorité girondine. – Armes et moyens d’attaque qu’elle livre à ses adversaires.

V.    Les comités de surveillance à partir du 28 mars 1793. – Restauration du régime d’août et septembre 1792. – Le désarmement. – Les certificats de civisme. – L’enrôlement forcé. – L’emprunt forcé. – Emploi des sommes perçues. – Vaine résistance de la Convention. – Marat, décrété d’accusation, est acquitté. – Vaine résistance de la population. – La manifestation des jeunes gens est réprimée. – Violences et victoire des Jacobins dans les assemblées de section.

VI.    Tactique des Jacobins pour contraindre la Convention. – Pétition du 15 avril contre les Girondins. – Moyens employés pour obtenir des signatures. – La Convention déclare la pétition calomnieuse. – La commission des Douze et l’arrestation d’Hébert. – Projets de massacre. – Intervention des chefs de la Montagne.

VII.    Le 27 mai. – Le Comité central révolutionnaire. – La municipalité destituée, puis réinstallée. – Henriot commandant général. – Le 31 mai. – Mesures de la Commune. – Le 2 juin. Arrestation des Douze et des Vingt-Deux.

VIII.    Qualité des nouveaux gouvernants. – Pourquoi la France les a suivis.

Retour à l'oeuvre de l'auteur: Hippolyte Taine (1828-1893) Dernière mise à jour de cette page le mardi 14 novembre 2006 8:18
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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