RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

La criminalité comparée (mars 1890)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gabriel Tarde, La criminalité comparée (mars 1890). Paris: Librairie Félix Alcan, 1924, 8e édition, 215 pages. Une édition bientôt disponible grâce au prêt de ce livre par Mme Maristela Bleggi Tomasini, de Porto Alegre - Rio Grande do Sul - Brasil, le 2 octobre 2003. Avec toute notre reconnaissance pour ce soutien de Maristela à l'édification de cette bibliothèque [JMT].

Table des matières

Avant-propos

Chapitre I : Le type criminel.

I. Caractères anatomiques. Le corps. La tête. Contraste parfait avec le type idéal d'Hégel. - II. Caractères physiologiques et pathologiques. Utilité de ce signalement physique. - III. Caractères psychologiques. Analogies avec le sauvage, différences avec le fou. Relativité du crime, non de la folie. Faits qualifiés crimes aux diverses époques. Responsabilité du criminel et non du fou ; pourquoi. - IV. Caractères sociologiques. Grandes associations de malfaiteurs : Camorra. Nulle similitude avec les tribus sauvages. Tatouage et argot des bagnes. Graphologie criminelle. V. Essai d'explication. Les femmes ont le type criminel. Les types professionnels. - VI. Atténuation possible du virus criminel dans l'avenir

Chapitre II : La statistique criminelle.

I. Progression rapide et réelle du nombre des délits. Baisse apparente du nombre des crimes. Cause de cette illusion. - II. Discussion avec M. Poletti : si l'activité productrice compense l'activité malfaisante. - III. La récidive. Action de l'exemple. Pourquoi le métier de malfaiteur est devenu excellent. Relégation et sociétés de patronage. - IV. Civilisation et révolution. La politique et la courbe des délits. - V. Magistrature ; ses progrès constants à tous égards. Chiffre stationnaire des procès civils. Comparaison des strois statistiques judiciaires. Jury. Aperçu historique sur la distinction du civil et du criminel. VI. Religion, son influence. Instruction primaire, son inefficacité. Instruction supérieure, sa vertu. La morale fondée sur l'esthétique

Chapitre III : Problèmes de pénalité.

I. - Degré requis de conviction judiciaire.

Variable d'un tribunal à un autre, d'un terres à un autre, et de zéro à l'infini. Culpabilité et condamnabilité : Comment le juge parvient à être fixé : analyse psychologique. Règle théorique des variations dont il s'agit.

II. - Suggestion et responsabilité

Comparaison de la pénalité avec l'industrie. La vie normale éclairée par l'hypnotisme. Elle pourrait n'être qu'un hypnotisme très compliqué. Conditions essentielles de la responsabilité. Le principe de l'imitation, indispensable ici.

Chapitre IV : Problèmes de criminalité.

I. - Géographie criminelle

Prépondérance, admise par M. Garofalo, des homicides dans le Midi, des vols dans le Nord. Exceptions à cette règle. Son explication non par des causes physiques, mais par les causes sociales, qui font marcher la civilisation du Midi au Nord, et de l'Est à l'Ouest, dans les temps modernes. D'ailleurs tendance de la civilisation à rayonner dans tous les sens

II. - Homicide et suicide

Critique du rapport inverse établi entre les deux. MM. Ferri, Morselli et Legoyt. Suicide et émigration. Causes d'ordre social et surtout d'ordre religieux. Courbe des suicides et courbe des divorces. M. Bertillon. Le suicide militaire

III. - Avenir du crime

Double versant des sociétés. Voluptuosité croissante. Définition du délit. Élargissement progressif des deux cercles concentriques de la morale. Le progrès moral lui-même opéré par des découvertes imitées. Chaque civilisation tend à dévorer sa propre criminalité. Embryologie du délit. L'idéal futur

IV. - Civilisation et mensonge
Liaison entre la délictuosité et l'esprit de mensonge. Or, utilité, sinon nécessité, en tout cas universalité sociale du mensonge. Question de savoir si le progrès tend à l'affaiblir ou à l'accroître. Rapport inverse entre la vérité et la véracité, entre le mensonge et l'erreur. Coup d'œil historique. Donc, nécessité, de l'imagination en vue de l'illusion nécessaire à l'union sociale. Religion de l'avenir

Retour à l'auteur: Gabriel Tarde Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 13 juillet 2005 08:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref