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Collection « Histoire du Saguenay—Lac-Saint-Jean »

Le Peuple métis de la Boréalie. Évocation des textes fondateurs. Opus 5. (2008)
Liste des illustrations


Une édition réalisée à partir du texte de Russel Aurore Bouchard, Le Peuple métis de la Boréalie. Évocation des textes fondateurs. Québec: Russel Bouchard et Les Éditions CORNAC, 2008, 110 pp. OPUS 5. [L’auteure nous a accordé le 22 avril 2016 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]

Sur la photo de la couverture : Le Métis Louis Vallée
Fig. 1. Carte page 15. Le pays des Montagnais, à l'heure de la création de la Traite de Tadoussac, le 2 mars 1652. Carte dessinée par le géographe français Guillaume Delisle, d'une étonnante exactitude, à partir des commentaires et indications des missionnaires. [Tirée du dépôt des Archives nationales de France, et déjà publiée dans le livre de N.-M. Dawson, L'Atelier Delisle / L'Amérique du Nord sur la table à dessin, Septentrion, 2000.]
Fig. 2. Carte page 21. Carte authentique du voyage de Louis Jolliet à la baie d'Hudson, en 1679. « Selon l'usage des voyageurs-forestiers de l'époque, écrit Ernest Gagnon (1946 : 191), en s'appuyant sur le résumé du récit du célèbre explorateur, Jolliet et ses compagnons devaient être vêtus d'habits confectionnés avec ces peaux de caribous que savent si bien tanner —« passer » les aborigènes du Canada. À distance on les prit d'abord pour des Indiens... »
Fig. 3. Carte. page 24. Par le traité de Ryswick signé le 20 septembre 1697, la France devient maître exclusive du territoire hudsonien, à l'exception du fort Albany, à l'ouest de la baie James, qui passe aux mains de l'Angleterre.
Fig. 4. Carte. page 32. Le traité d'Utrecht, 1713, et le redécoupage de la partie nord-est de l'Amérique. Seule zone d'ombre au traité en ce qui concerne les colonies d'Amérique : la ligne frontalière entre le territoire anglais de la baie d'Hudson et la Nouvelle-France, laissée en suspens jusqu'à ce que des commissaires nommés de part et d'autre en tirent le trait « dans le terme d'un an ». Ce qui ne se fera pas comme prévu et ce qui permettra aux traiteurs et coureurs de bois français d'y poursuivre leurs activités jusqu'à la Capitulation de Montréal, en 1760. Dans cette tranche du traité, le contentieux reste donc total et ouvre à toutes les expectatives ; selon qu'on soit Français ou Anglais d'origine, autochtone de la baie d'Hudson ou de la Boréalie, Métis associé aux Anglais ou encore aux Français.
Fig. 5. Carte. page 43. Les délimitations officielles du Domaine du Roi, en 1733.
Fig. 6. Carte. page 60. L'Amérique du Nord Britannique, en 1763. Au nord, les Terres de Rupert ; au centre les territoires des Sauvages ; puis, au sud-est, le Québec, Terre-Neuve, la Nouvelle-Écosse et les Treize Colonies américaines. Carte : Tirée de J. Hamelin, Histoire au Québec, 1976, p. 254.
Fig. 7. page 89a. Deux photos, un même territoire et de mêmes origines ethno-historiques, mais deux univers culturels distinctifs. En haut, une famille montagnaise posant fièrement devant sa tente en écorce et à côté de son canot d’écorce. En bas, le Métis Louis Vallée, lui aussi des anciens Postes du Roi, avec son fils aîné, Baptiste. On prendra le temps de remarquer la singularité distinctive de l'accoutrement et du mobilier culturel de ces deux familles qui, chacune à sa façon, expriment clairement leur différence.
Fig. 8. page 89b. L'univers culturel du Métis Louis Vallée. Une cabane de bois équarri et assemblé en queue d'aronde, des pièges de métal accrochés à la devanture, un panache d'orignal coiffant le pignon du foyer, en signe de respect pour l'animal mort, et la ceinture fléchée autour de la taille du patriarche. Cette dernière pièce d'étoffe est un attribut vestimentaire traditionnel spécifique aux Métis d'origine canadienne-française.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 19 mai 2016 19:03
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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