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Collection « Histoire du Saguenay—Lac-Saint-Jean »

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean en 1850. Rapport spécial de Jacques Crémazie (1988)
Présentation


Une édition électronique réalisée à partir du livre sous la direction de Camil GIRARD, avec la collaboration de Jean-Michel Tremblay, Le Saguenay-Lac-Saint-Jean en 1850. Rapport spécial de Jacques Crémazie. Jonquière: Les Éditions Sagamie/Québec, 1988, 62 pp. Collection: Territoire.

Présentation

Le Rapport spécial sur le Saguenay est intéressant à plus d'un titre. Il permet de mieux comprendre le contexte général dans lequel la région s'ouvre à la colonisation. Ce qui surprend a priori, c'est le délabrement des colons qui doivent survivre dans une nouvelle région de peuplement. Car le Saguenay en 1850, ce n'est rien d'autre qu'un TERRITOIRE neuf qu'il faut mettre en valeur. Laissée à elle-même, la population doit se défendre contre les entreprises de Price, les sociétés de colonisation et l'indifférence des hommes politiques. Les gouvernements semblent se contenter d'ouvrir le territoire à la colonisation, mais ils ne veulent pas y investir. Ainsi, les populations régionales apprennent déjà en 1850, que pour espérer développer la région, il faut d'abord compter sur ses propres forces. 

Un document rare, d'une qualité remarquable, qui montre les difficultés rencontrées par les premiers colons venus s'installer au Saguenay depuis 1838. 

Pour Crémazie, il y a sept causes qui nuisent à la colonisation du Saguenay en 1850. Ce sont :

 

1. le désappointement qu'éprouvent les colons ;
2. la difficulté de prise de possession des terres ;
3. le manque de chemins ;
4. les servitudes rurales ;
5. la dépression du commerce des bois ;
6. les mauvaises cultures ;
7. la répugnance des habitants pour la tenue en franc-alleu.

 

Avocat de formation, Jacques Crémazie est un observateur perspicace. Nommé inspecteur des bureaux d'enregistrements pour les districts de Québec et de Gaspé, le 26 avril 1845, il découvre tous les problèmes qu'ont les colons à prendre possession des terres qu'ils occupent. Ardent défenseur du petit propriétaire, il souhaite ardemment que le gouvernement se donne une politique cohérente pour véritablement développer la région au lieu de l'exploiter. 

Dans une première partie, le lecteur peut lire un article qui montre le contexte général qui entoure le peuplement de la région (Camil Girard, « L'ouverture du Saguenay à la colonisation »). Dans une deuxième partie, apparaît la transcription intégrale du rapport de Jacques Crémazie. Le volume se termine 

par une brève biographie sur l'auteur du rapport ainsi que par une bibliographie succincte sur l'histoire de la région. 

Camil Girard
Chicoutimi
24 avril 1988



Retour au texte de l'auteur: Ernest Bilodeau, journaliste et chroniqueur Dernière mise à jour de cette page le mardi 22 mai 2007 12:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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