|
RECHERCHE SUR LE SITE
Références bibliographiques avec le catalogue En plein texte avec Google Recherche avancée
Tous les ouvrages
numérisés de cette bibliothèque sont disponibles en trois formats de fichiers : Word (.doc), PDF et RTF |
Collection « Sciences du développement »
Une édition électronique réalisée à partir du texte du professeur Michel Maldague, “La science pour le XXIe siècle. Un nouvel engagement. La science au service du développement de la RDC”. Un article publié dans le Bulletin de l’ANSD, volume 1, décembre 2000, pp. 41-70. Kinshasa : Académie nationale des sciences du développement. [Séance du jeudi le 16 décembre 1999. Séance de fondation de l’Académie.] Introduction 1. L'UNESCO et le Conseil international pour la Science (CIUS) ont organisé à Budapest (Hongrie), du 26 juin au 1er juillet 1999, la Conférence mondiale sur la Science pour le XXIe siècle. L'objectif de cette tribune internationale était d'analyser l'état actuel d'avancement de la science, ses secteurs de pointe, son impact social et ce que l'on peut en attendre. La Conférence s'est également préoccupée de savoir ce que peut apporter la science pour répondre aux défis du développement social et humain. 2. Cette conférence a réuni à Budapest quelque 1.800 délégués, représentant 155 pays, 28 organisations internationales gouvernementales (OIG) et plus de 60 organisations internationales scientifiques non gouvernementales (ONG) ; on y dénombrait 80 ministres de la science et de la technologie, de la recherche et de l'éducation ou leurs homologues. 3. Les débats de Budapest ont abouti à la rédaction de deux documents majeurs [1] qui ont été adopté par la Conférence :
On trouve, en outre, dans la brochure issue de la Conférence, une Note d'introduction à l’Agenda pour la Science - Cadre d'action, préparée par le Secrétariat de la Conférence. Nous avons ajouté un certain nombre de réflexions, puisées chez différents auteurs, invités récemment par l'UNESCO à donner leurs points de vue, sous la forme de « lettres aux générations futures », sur l'évolution de notre civilisation. Enfin, et pour éviter l'amalgame, nous ajoutons, sous la forme de « notes de l'auteur » (N.A.), des réflexions, commentaires ou observations qui font le lien entre les idées, émises à Budapest, et le contexte de la RDC qui retient particulièrement notre attention et qui justifie le sous-titre de notre communication : la science au service du développement de la RDC. * * * 4. La Conférence a débattu du rôle de la science et de la technologie dans le développement socio-économique et dans l'environnement. À la question de savoir quelle est la stratégie la plus appropriée pour répondre aux besoins des pays en développement, la Conférence a insisté sur la nécessité pour ces pays d'acquérir la capacité de réaliser un développement qui soit endogène, chaque pays devant accorder la priorité à l'acquisition des connaissances scientifiques dans les domaines qui sont essentiels à son développement (cf. N.A.1, programme de recherche en vue d'un développement endogène et intégré). N.A.1 - Programme de recherche en vue d'un développement endogène et intégré Il s'agit, ici, d'un point majeur qui doit attirer l'attention de l'ANSD. Réaliser un développement qui soit endogène, c'est-à-dire un développement qui, tout en s'ouvrant sur l'extérieur, puise sa logique, son dynamisme et sa force dans l'histoire et la culture de la Nation. Il s'agit, dans cet esprit, de dégager les domaines essentiels au développement de la RDC, de mettre en évidence les priorités et d'établir les grandes lignes d'un programme de recherche qui permette d'atteindre les objectifs fixés. Ce programme de recherche doit lui-même être articulé à la stratégie de développement qu'il convient, du même coup, d'arrêter. 5. Nous nous proposons, dans notre communication, de passer en revue les différents aspects qui ont été considérés par la Conférence en insistant cependant, davantage et délibérément, sur ceux qui se rapportent en priorité au rôle de la science et de la technologie au regard du développement. 6. L'Agenda pour la science - Cadre d'action comprend trois parties :
[1] La science pour le XXIe siècle. Un nouvel engagement. Budapest, Hongrie, 26 juin - 1er juillet 1999. UNESCO, Paris 2000, 55 p.
|