Cahier de l'ACSALF, Montréal, vol. 2, no 2, avril 2005, Les sciences sociales

Cahier de l'ACSALF, Montréal, vol. 2, no 2, avril 2005, “Les sciences sociales » en chiffres»”
Mot du président

Une édition électronique réalisée à partir du Cahier de l'ACSALF, Montréal, vol. 2, no 2, avril 2005, “Les sciences sociales » en chiffres»”, 20 pp.

Mot du président

Le Cahier de l’ACSALF
Volume 2, numéro 2, avril 2005

Les sciences sociales « en chiffres »

Sous la direction de Yves Gingras et Jean-Philippe Warren

"Après avoir dressé un portrait du Québec en tendances graphiques (Cahier no.1), scruté les nouvelles orientations de nos disciplines selon le type de recherche réalisé par les jeunes thésards (Cahier no.2), voilà une troisième sonde sur l’état de notre discipline : Les sciences sociales « en chiffres ». Encore ici, le Cahier de l’ACSALF n’a pas la prétention à présenter une analyse exhaustive des récentes orientations de la recherche en sciences sociales, tout comme il ne propose pas un propos éditorial. Plus modestement, il vise à nourrir notre espace public de quelques faits et affirmations permettant une discussion plus éclairée sur l’état de notre discipline. (Joseph Yvon Thériault, Université d’Ottawa, Président de l’ACSALF, Mot du président, « Le cahier de l’ACSALF », volume 2, numéro 2, avril 2005)

"L’année dernière, le premier Cahier de l’ACSALF avait été consacré à l’exploration de l’histoire du Québec à partir d’une série de tendances statistiques. Il s’agissait, pour une quinzaine de collaborateurs, de sonder l’évolution de la province en se basant sur des chiffres, c’est-à-dire sur des données quantifiées et concrètes, afin de mieux saisir les tribulations de ce « siècle où le Québec est venu au monde », selon l’expression de Jean-Jacques Simard. Le résultat ayant été accueilli avec enthousiasme, la volonté a surgi de répéter l’expérience, mais en ciblant cette fois le monde universitaire et, en particulier, celui des sciences sociales.

Cette volonté était renforcée par la parution récente de quelques études préparées à partir d’entrevues, de questionnaires, de sondages, de données empiriques ou de statistiques. Ces études, croyons-nous, contribuent de belle façon à l’effort de prendre recul, de manière critique, mais surtout « positive » ou « sociographique », comme on disait autrefois, par rapport aux « tendances » de la recherche et de l’enseignement.

C’est ainsi que nous avons invité quelques auteurs dont les travaux nous étaient connus, de même que d’autres dont nous pouvions attendre une contribution stimulante, à pondre un article d’une longueur d’environ trois pages qui ferait le point, à l’aide de données concrètes, sur une question ou un enjeu relativement précis, et ce tout en s’éloignant autant que possible de la description sèche des phénomènes. (Jean-Philippe Warren, Université Concordia, Vice-président de l'ACSALF, Un mot de l'éditeur, « Le cahier de l’ACSALF », volume 2, numéro 2, avril 2005)