Préambule

Toute ressemblance avec des lieux, des situations, des personnes existant ou ayant réellement existé n’est pas le fait du hasard.

Elle est volontaire et délibérée.

XENOPHOBIA ?

Oui, il s’agit bien d’une maladie, comme je l’avais écrit à propos de l’antisémitisme comme maladie auto-immune dans mon livre* coécrit avec mon ami Thierry Feral. Cet épouvantable fléau est ravageur et connaît une recrudescence certaine en Europe qui voit refleurir des croix gammées ou des équivalents avec des « idéologies » qui n’ont rien à envier au fascisme et au nazisme.

La prise de conscience du racisme par un enfant qui en est victime laisse des traces indélébiles. Les imbéciles et les oublieux ─ ils sont malheureusement légion ─ parleront « d’histoire ancienne » et de la nécessité d’oublier… Ils le font d’autant plus à bon compte qu’ils en ont été indemnes !

Cet ouvrage a pour ambition de faire réfléchir le lecteur et/ou le spectateur et le rendre vigilant au réveil de la « bête immonde » qui n’est pas morte, mais somnole, attendant son heure !

Puisse-t-elle sombrer dans un sommeil définitif !

En écrivant cette pièce d’un genre particulier, j’ai eu deux idées majeures comme guide, d’une part, le désir et la nécessité pour moi d’exorciser ─ ou tenter de le faire ─ des vieux démons et d’anciennes blessures personnelles ou indirectes, d’autre part rendre hommage aux victimes disparues, torturées, éliminées, détruites, gazées au motif qu’elles appartiennent à tel peuple, telle confession, telle culture.

C’est dans l’optique du devoir de mémoire, du rôle de « passeur » ─ je précise que le mot hébraïque YVRI Juif, Hébreu, veut dire « passeur » dans la langue de mes ancêtres ─  que j’ai consacré mon énergie et ma colère à deux ouvrages, l’un écrit avec mon ami et complice Thierry Feral*, le second avec le même Thierry, un confrère psychiatre et un ami professeur d’économie politique**.

Le devoir de mémoire est pour moi sacré (sans référence religieuse systématique) et je dénonce les propos d’un confrère qui, pour le plaisir de faire un pseudo « bon mot » avait parlé du « droit à l’oubli »… No comment !