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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Raymond ARON [1905-1983]
philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français.
Raymond ARON
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 14/05/1905
Mort(e) à : Paris , le 17/10/1983
Biographie :
Raymond Claude Ferdinand Aron est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français.
Issu d'une famille juive et d'un milieu aisé, il est élève en khâgne au lycée Condorcet (Paris) d'octobre 1922 à 1924, date à laquelle il est reçu à l'École normale supérieure, rue d'Ulm. Ses camarades sont alors Paul Nizan, Georges Canguilhem et Jean-Paul Sartre. En 1928, il est reçu 1er à l'agrégation de philosophie. Aron se rend à partir de 1930 en Allemagne où il étudie un an à l'université de Cologne, puis de 1931 à 1933 à Berlin, où il est pensionnaire de l'Institut français créé en 1930 et fréquente l'université de Berlin.
Il revient en France en 1933 et publie "La sociologie allemande contemporaine" où il introduit l'idée-nouvelle-de la relativité et d'indéterminisme en sociologie, en 1935. En 1938, il obtient son doctorat ès-Lettres avec une thèse intitulée "Introduction à la philosophie de l'histoire". En 1940, il rejoint Londres où il reste jusqu'en 1945. Engagé dans les Forces françaises libres, il devient rédacteur de La France Libre.
Une fois la guerre achevée, il s'installe à Paris et devient professeur à l'École nationale d'administration de Paris entre 1945 et 1947. Puis, de 1948 à 1954, il est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est chargé d'enseignement dès 1955 puis, à partir de 1958, professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Paris ; directeur d'études à l'École pratique des hautes études de 1960 à 1983 ; professeur au Collège de France titulaire de la chaire "Sociologie de la civilisation moderne" de 1970 à 1978.
Il devient, lors de la montée des totalitarismes, un ardent promoteur du libéralisme, à contre-courant d'un milieu intellectuel pacifiste et de gauche alors dominant. Il dénonce ainsi, dans son ouvrage "L'Opium des intellectuels" (1955), l'aveuglement et la bienveillance des intellectuels à l'égard des régimes communistes.
Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Durant ses dernières années, il travaille à L'Express. Grâce à des compétences et des centres d'intérêt multiples-en économie, sociologie, philosophie, géopolitique-il se distingue et acquiert une grande réputation auprès des intellectuels. Ses convictions libérales et atlantistes lui attirent de nombreuses critiques, venant des partisans de la gauche, comme de ceux de la droite.
Source: Babelio. [En ligne] Consulté le 22 décembre 2020.
Dernière mise à jour de cette page le mardi 22 décembre 202014:12
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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