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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Les expositions en France sur l’art chinois au début du XXe siècle.
Histoire de l’art, de l’Antiquité au monde contemporain
(2016)
Avant-propos


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Mme Ging-E LEE, Les expositions en France sur l’art chinois au début du XXe siècle. Histoire de l’art, de l’Antiquité au monde contemporain. Version remaniée d’un mémoire de maîtrise rédigé à l’Université Lumière (Lyon 2) en 2011. Chicoutimi : Groupe de recherche sur l’histoire, Université du Québec à Chicoutimi, novembre 2016, 168 pp. [L’auteure nous a accordé le 17 février 2016 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous le texte remanié de son mémoire de maîtrise en histoire, rédigé à l’Université Lumière (Lyon 2) en 2011, dans Les Classiques des sciences sociales.]

Avant-propos

Après un premier mémoire sur « La miniature persane sous la dynastie timouride », je me suis penchée sur l’introduction et l’influence de l’art chinois dans différentes civilisations à travers les échanges commerciaux, culturels ou politiques, ce qui m’amène, dans ce travail, à développer cette thématique intitulée : « Les grandes expositions en France sur l’art chinois au début du XXe siècle ». Le choix de ce sujet se justifie par cet engouement, cette attirance qu’a suscitée pour moi l’art chinois et son influence dans le temps. Cela a éveillé ma curiosité envers la transmission des pratiques artistiques et la conception esthétique entre différentes civilisations. Il me semblait nécessaire et intéressant après avoir étudié longtemps la civilisation chinoise, y compris l’art chinois, de poursuivre par une étude sur la représentation de l’art chinois en France et son apport à la peinture moderne. Ce sujet avait été proposé sous l’intitulé suivant : « Les grandes expositions en France sur l’art chinois au début du XXe siècle ». À la suite de contraintes personnelles, j’ai concentré les recherches seulement sur les expositions de la peinture chinoise et par la suite j’ai mis l’accent sur l’influence de l’art chinois auprès de certains artistes modernes. Cependant, devant l’immensité du travail anticipé, j’ai décidé de rajuster ma démarche et de consacrer ce travail principalement sur la nature des expositions d’art chinois en général, mais aussi, par rapport aux regards de l’époque, et sur l’apport de ces expositions dans le progrès de la connaissance de cette forme d’expression.

Il est important d’ajouter qu’au début du XXe siècle, les historiens de l’art comme Henri Cordier ont étudié la présence de la Chine et la présence de son art en France au cours des siècles passés. Cependant, aujourd’hui, il est rare de voir une étude sur cette présence et cette évolution au XXe siècle, alors que c’est dans cette période que l’art de la Chine ancienne se révèle aux yeux des Occidentaux dans sa véritable splendeur et sa grande profondeur. Il est donc pour moi très intéressant de revoir la représentation de l’art chinois à travers les expositions et l’évolution de la connaissance et mesurer l’intérêt que suscite la contribution de ces expositions.

L’élaboration du mémoire a consisté au rassemblement des documents concernant la recherche, les catalogues des expositions, les périodiques et les publications sur l’art chinois dans son ensemble et sur certains cas particuliers. Cependant, pendant la recherche, il n’est pas toujours facile de trouver les documents et les informations dont nous avons besoin, notamment les catalogues de certaines expositions présentées à l’époque. S’ils ne sont ni conservés à la Bibliothèque nationale de France ni au Fonds ancien de la Bibliothèque de la Part-Dieu, lieux principaux de notre enquête, il faut alors trouver de nouvelles stratégies de recherche. Aussi, dans cette étude, nous avons tenté de retrouver l’origine des objets exposés. Certains viennent de missions archéologiques, d’autres de prêts, ou de donations des collectionneurs, de musées nationaux ou étrangers. Il est parfois difficile de remonter plus loin : d’où proviennent ces objets, à qui appartenaient-ils avant d’arriver en Europe? Après certaines périodes de troubles, une guerre, un conflit entre partenaires, des trésors sont vendus, volés et achetés. Évidemment, tout cela est rarement noté, voire documenté. Nous essayerons de trouver quelques cas, à travers les écrits de quelques collectionneurs, pour avoir une vue plus globale sur ce fait.

Je ne saurais finir cette partie sans adresser mes remerciements à toutes les personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce travail. D’abord, mes remerciements vont à l’endroit de monsieur François Fossier, professeur à l’Université Lumière, Lyon2 qui a accepté de diriger ce travail malgré toutes ses charges. Je remercie particulièrement mon compagnon Ali Moumouni qui m’a soutenu tout au long de la recherche. Mes remerciements vont également à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Enfin, c’est aussi l’occasion de remercier mes parents pour leur soutien, tant matériel que financier, sans lequel je ne serais pas arrivée à finaliser le tout.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 24 mars 2017 11:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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