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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Alfred Métraux, Les Peaux-Rouges de l'Amérique du Sud. (1954)
Table des illustrations


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Alfred Métraux, Les Peaux-Rouges de l'Amérique du Sud. Paris: Les Éditions Bourrelier, 1954, 2e édition, 125 pp. Collection: “La joie de connaître”. Une édition numérique réalisée avec le concours de Pierre Patenaude, bénévole, professeur de français à la retraite et écrivain, Chambord, Lac-St-Jean, Québec] [Autorisation accordée par la veuve de l'auteur, Madame Fernande Schulmann, de diffuser les publications de son défunt mari dans Les Classiques des sciences sociales. Madame Schulmann a confirmé cette autorisation à Jean Benoist en personne.]

Fig. p. 3.
Fig. p. 7. Carte 1. Principales tribus de l'Amérique du Sud
et territoires qu'elles occupent
.
Fig. p. 10. Famille d'indiens Ona de la Terre de Feu. L'homme porte une sorte de tiare en peau de guanaco qui doit lui assurer bonne chance à la chasse. Hommes et femmes s'enveloppent dans des manteaux de guanaco à la fourrure souple et chaude. (D'après Gusinde.).
Fig. p. 11. Indien Botocudo du Brésil oriental. Les Botocudo sont parmi les seuls Indiens de l'Amérique qui se soient déformé les lèvres au point de porter de véritables « plateaux ». Cependant, ces ornements n'atteignaient pas chez eux des proportions comparables à ceux des fameuses négresses de l'Oubangui-Chari. Aujourd'hui la tribu des Botocudo est presque éteinte.
Fig. p 13. Le hamac est un meuble dont l'Indien des tropiques se passe difficilement, il s'y étend chaque fois qu'il le peut. Quelques tribus de l'ouest brésilien ne font pas usage du hamac, ce qui, de tout temps, est apparu à leurs voisins et aux voyageurs comme une étrange anomalie. Les Européens ont vite saisi les avantages du hamac dans les régions tropicales et l'on adopté tel qu'ils l'avaient reçu des Indiens.
Fig. p. 15. Carte 2. Les principales régions culturelles
de l'Amérique du Sud
.
Fig. p. 16. Indien Nombikuara du Moto Grosso jouant de la flûte de Pan. Cet instrument de musique est répandu aussi bien dans la région des Andes que dans la zone tropicale. Il manque par contre dans le Gran Chaco.
Fig. p. 19. Rien n'est plus difficile que de donner par la photographie une image de la grande forêt brésilienne. Le recul et la lumière manquent; le soleil ne pénètre que faiblement dans ce fouillis d'arbres et de lianes. C'est à peine si l'œil distingue le sommet des géants de la forêt qui supportent tout un univers aérien distinct de celui qui s'étale à leurs pieds. La forêt amazonienne a isolé les tribus indiennes les unes des autres et on ne la traverse qu'en suivant le cours des fleuves innombrables qui la sillonnent en tous sens.
Fig. p. 21. Indien Nambikuaro du Brésil central. Noter la hotte à clairevoie, d'un usage presque général dans l'Amérique tropicale, pour le transport des récoltes et du gibier.
Fig. p. 23. Indienne Kamayurá du Rio Culuene (Haut-Xingu, Brésil) préparant de la farine de manioc. La pulpe de ce tubercule est frottée contre une natte pour la débarrasser du suc vénéneux qu'elle contient. Celui-ci est recueilli dans un vase et exposé au soleil ; il perd, par évaporation, l'acide cyanhydrique qui le rendait si nocif et peut alors être utilisé en cuisine. Le manioc, débarrassé de son poison, est rôti sur une poêle en terre cuite et consommé sous forme de galette ou de farine.
Fig. p. 24. Préparation du manioc. Le manioc râpé est mis dans la « couleuvre » et pressé pour être débarrassé de son suc vénéneux. Ce long manchon en vannerie est étiré à l'aide d'un levier sur lequel l'indienne s'assied pour faire contrepoids. Le suc est recueilli dans un vase, exposé au soleil et, après évaporation de l'acide prussique, utilisé pour la consommation. (D'après Koch-Grünberg.)
Fig. p. 25. Indiens Roucouyenne allant recueillir des poissons qui ont été étourdis à l'aide du suc de certaines lianes (niocu). Ils transpercent avec des épieux ou assomment à coups de bâton les poissons qui se débattent encore. (D'après Crevaux.)
Fig. p. 27. Indien Kuikuro du Rio Culuene (Haut-Xingu, Brésil) s'apprêtant à lancer une javeline à pointe mousse avec un propulseur. Cette arme est une baguette pourvue d'un crochet contre lequel vient reposer la base du trait. Grâce à cet instrument, connu de l'homme préhistorique, on accroît considérablement la force du bras. Dans plusieurs régions de l'Amérique, notamment dans l'ancien Pérou, guerriers et chasseurs se servaient du propulseur de préférence à l'arc. Les Indiens du Xingu emploient, pour la chasse ou la pêche, l'arc et la flèche, mais conservent le propulseur pour le sport.
Fig. p. 29. Dans la forêt tropicale, la pirogue est le seul moyen de communication. Les Indiens passent une grande partie de leur existence dans ces embarcations taillées dans un tronc d'arbre, ou faites d'une large pièce d'écorce. La photo représente des Indiens Umotina du Mato Grosso.
Fig. p. 31. Hutte collective des Indiens Kuikuro du Rio Culuene (Haut-Xingu, Brésil). La charpente de ces maisons, véritable œuvre d'art, est faite de troncs d'arbres et de tiges flexibles assemblées au moyen de lianes. Elle est recouverte d'une épaisse couche de feuilles de palmier, qui est parfaitement étanche même pendant les fortes pluies tropicales.
Fig. p. 32. Un village des Indiens Tupinamba de la baie de Rio de Janeiro tel qu'il a été représenté par un lansquenet allemand, Hans Staden, qui fut prisonnier de cette tribu de 1541 à 1554. On distingue les quatre grandes huttes qui formaient généralement un village. Chacune d'elles abritait de 200 à 400 personnes qui vivaient sous l'autorité d'un chef. Le village était défendu par une double palissade. Les têtes des ennemis sacrifiés et mangés étaient fichées sur des piquets des deux côtés de l'entrée principale.
Fig. p. 33. Hutte des Indiens Kep - kiri - uat
du Rio Pimenta Bueno (Brésil)
.
Fig. p. 34. La plus ancienne représentation de la méthode employée par les Indiens des tropiques pour faire du feu. Le bâton vertical, en bois dur, que l’on fait rapidement tourner entre les mains, est souvent emmanché dans la hampe d'une flèche. La pièce horizontale est généralement une baguette de bois mou et léger.
Fig. p. 35. La maison des hommes chez les Indiens Bororo. Cette hutte, située au centre du village, sert de dortoir aux jeunes gens, de club et d’atelier aux adultes et, enfin, de salle de cérémonies.
Fig. p. 37. Ce dessin, tiré de l'édition de Hans Staden (publiée en 1557), nous montre les labrets ou ornements en cristal de roche, béryl et feldspath vert que les Indiens Tupinamba portaient enchâssés dans la lèvre inférieure et même dans les joues. Il en est qui ont la forme de gros boutons de 10 centimètres de diamètre, d'autres de cylindres de 4 à 5 centimètres de longueur. La perforation des lèvres et des joues, qui s'effectuait à l'âge de cinq ou six ans, s'accompagnait de diverses cérémonies et constituait une épreuve de caractère magico-religieux. Les plus gros labrets étaient portés par les chefs. Le dessin permet de se faire une idée assez exacte de la tonsure sur le front qui était un des signes distinctifs des Tupinamba. L'habitude de se tondre une partie de la tête est encore répandue chez plusieurs tribus modernes du Brésil.
Fig. p. 38. À gauche : Indien Nambikuara du Brésil central. Il porte un long labret dans la lèvre supérieure et un bâtonnet qui traverse le cartilage du nez. À droite : jeune Indien Kep-kiri-uat du Rio Pimenta Bueno (Brésil). Chacune de ses lèvres est ornée d un labret.
Fig. p. 43. Fabrication d'un canot en écorce. Des Indiens Oyampi de la Guyane française ont dressé un échafaudage autour d'un grand arbre pour en détacher une pièce d'écorce ; pliée et cousue avec des lianes, celle-ci deviendra une pirogue à laquelle il suffira d'ajouter des traverses en bois en guise de sièges. (D'après Crevaux.)
Fig. p. 48. Chaman Kuikuro agitant son hochet de cérémonie pour conjurer les esprits. Ces Indiens vivent sur le Haut Xingu (Brésil central). Il n'y a qu'une dizaine d'années qu'ils sont entrés en contact avec les Blancs (1946). La pénétration sur leur territoire a été rendue possible grâce à l'aviation.
Fig. p. 49. Tête-trophée des Indiens Mundurucu. Ces Indiens comptaient jadis parmi les plus fameux chasseurs de têtes de la région amazonienne. Ils conservaient le trophée en vidant la cervelle et en exposant la peau à la fumée. Lorsque la tête était entièrement momifiée, elle était enduite de roucou et décorée de plumes.
Fig. p. 51. Festin cannibale chez les Indiens Tupinamba. Hans Staden, au cours de sa longue captivité, a failli à plusieurs reprises être dévoré. Il a consacré la plus grande partie de sa fameuse relation à la description des scènes dont il fut le témoin, et les a méticuleusement illustrées dans l'ouvrage qu'il publia peu après son retour. Nous voyons ici un « boucou » sur lequel sont placés les membres de la victime. Les mains et les pieds sont rôtis à la broche. Fig. p. 52. Festin cannibale chez les Indiens Tupinamba. Cette gravure, tirée de la collection de Bry, est une copie d'un bois de l'édition originale de Hans Staden.
Fig. p. 53. Massue de cérémonie des Indiens Tupinomba. C'est avec cette arme, richement décorée de plumes, que les captifs destinés à être dévorés étaient assommés. L'objet représenté ici a été rapporté en France au XVIe siècle, probablement par le cosmographe André Thevet qui visita la baie de Rio de Janeiro en 1554. Dans ses manuscrits encore inédits, il parle de la massue du grand chef Quoniambebe qu'il aurait acquise pour en faire don au roi. Cette magnifique pièce est aujourd'hui conservée au Musée de l'Homme à Paris.
Fig. p. 62. Indien Kamayurá du Haut-Xingu
(Brésil) jouant de la flûte
.
Fig. p. 63. Indiens Tucuna du Haut-Àmazone portant des masques. Cette gravure, tirée de l'ouvrage des fameux explorateurs Spix et Martius, représente des Indiens Tucuna déguisés en esprits de la forêt. Ces mascarades ont lieu lors des fêtes solennelles célébrées à l'occasion de la maturité des jeunes filles de la tribu. Les masques sont faits d'écorces battues (tapa) que l'on tend sur des carcasses en bois ou en jonc. (D'après Spix et Martius.) Fig. p. 67. Chaman Roucouyenne soignant un malade. Paré de ses plus beaux ornements de plumes, il souffle de la fumée de tabac sur le patient avant de procéder aux succions habituelles qui lui permettront d'extraire du corps du malade l'objet ou l'animal cause de son état. (D'après Crevaux.)
Fig. p. 71. Femmes et enfants de la tribu des Kep-kiri-uat (Rio Pimenta Bueno, Brésil). Les bandes qui leur serrent si fortement les muscles des avant-bras et des jambes sont mises en place dès l’enfance. Elles provoquent ainsi une déformation des membres. Fig. p. 73. Indienne Kawahib du Rio Madeira. Dans toute l'Amérique tropicale, les enfants en bas âge sont portés dans une bande en coton mise en bandoulière. La mère peut ainsi vaquer à ses activités habituelles tout en s'occupant constamment de son enfant qui fait corps avec elle. Les bébés s'adaptent très facilement à ce mode de transport.
Fig. p. 77. Danse du pono des Indiens Roucouyenne. Elle est exécutée après les funérailles. Les danseurs sont recouverts d'une sorte de cape faite de longues lanières noires en fibres. Un seul individu se tient debout, tenant à la main un grand fouet qu'il fait claquer, sans doute pour écarter l'esprit du mort. Les deuilleurs sont coiffés de pièces en vannerie en forme de tiares, décorées de plumes de perroquets. (D'après Crevaux.) Fig. p. 79. Paysage du Gran Chaco le long du Rio Pilcomayo. À l'époque des crues, le fleuve forme de vastes marécages où les Indiens viennent pêcher.
Fig. p. 80. Carte 3.
Fig. p. 81. Jeune garçon de la tribu des Toba.
(Chaco argentin.)
Fig. p. 86. Indiens du Chaco, munis de grands filets en ciseaux, se rendant à la pêche (D'après Eric Von Rosen.) Fig. p. 87. Les rivières sont parfois coupées par des barrages qui forcent les poissons à passer par d'étroites ouvertures. Les pêcheurs sont postés sur des plates-formes élevées en face de ces issues. (D'après Eric Von Rosen.)
Fig. p. 88. Hutte des Indiens du Chaco. Elles sont faites de branches flexibles recourbées en arceaux et sont recouvertes de paille. Leur construction ne demande que quelques heures. Elles préservent fort mal leurs occupants de la pluie ou du vent, mais la vie nomade de ces tribus les empêche d'accorder plus de soin à leurs abris. Fig. p. 89. Indienne du Chaco filant. Le fuseau est un simple bâtonnet pourvu, à son extrémité inférieure, d'une petite calebasse ou d'une fusaïole en terre cuite. La fileuse lui imprime un mouvement de rotation avec les doigts.
Fig. p. 90. Indienne Ashlusloy devant son métier à tisser. Le tissage est une industrie fort développée chez ces Indiens. Les femmes produisent notamment de belles couvertures décorées de motifs géométriques inspirés d'anciens modèles en vogue, jadis, dans l'empire des Incas. Le métier consiste en deux barres horizontales autour desquelles s'enroulent les fils de la chaîne.
Fig. p. 93. Indienne Ashluslay portant son enfant.
Fig. p. 95. Indienne Toba couchée
avec son enfant sur son dos
.
Fig. p. 105. Paysage de la Terre de Feu : le glacier Romanche et le canal du Beagle. Les nombreux glaciers qui descendent jusqu'à la mer comptent parmi les plus grandes beautés naturelles de ces régions désolées. Ils donnent également une idée des températures que les Yaghan sont capables d'affronter sans autre vêtement qu'une peau de phoque.
Fig. p. 107. Type d'Indien Ona.
Fig. p. 109. Indienne Yoghan en train d'épouiller son enfant. Malgré le froid de ces hautes latitudes, les Yaghan sont à peine plus vêtus que les Indiens des tropiques.
Fig. p. 119. Indiens Ona peints et portant des cagoules en écorce pour représenter des esprits. Pendant les cérémonies d'initiation, des hommes masqués sèment la terreur parmi les femmes restées au campement, auxquelles ils s'efforcent de faire croire que les jeunes gens sont tourmentés par des êtres surnaturels.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 2 septembre 2024 12:43
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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