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Avant-propos
Dans le cadre d'un programme de recherche de l'I.N.R.S.-Urbanisation portant sur la qualité de vie en milieu urbain, une enquête a été menée auprès d'un échantillon de 738 ménages habitant quatre zones périphériques du centre-ville de Montréal : Saint-Henri, Centre-Sud, Mile-End et Hochelaga-Maisonneuve.
Les Cahiers du C.R.U.R. livrent en trois numéros les résultats d'une analyse préliminaire de cette enquête qui a pour but de mettre en évidence, par-delà les descriptions homogénéisantes des "zones grises", certaines caractéristiques spécifiques plus fondamentales.
Ces zones font l'objet d'interventions directes et indirectes de plus en plus fréquentes depuis une quinzaine d'années : rénovation, redéveloppement et extension du centre-ville, etc. Croyant à la nécessité d'avoir d'elles une connaissance globale et non pas sectorielle et limitée, par exemple, aux problèmes d'habitat, nous avons donné à cette recherche plusieurs foyers d'analyse, intégrés dans une problématique commune. Le présent numéro porte sur les caractéristiques générales de la population des zones et sur la situation de travail et la mobilité professionnelle de la main-d'oeuvre masculine active.
Ce premier tome sera complété par deux numéros subséquents des Cahiers, dont l'un portera sur l'univers spatial des activités de consommation et de loisirs et sur certains aspects de la perception tant géographique que sociale du voisinage et du quartier, et l'autre sur la mobilité géographique, les aspirations en matière de localisation résidentielle, la situation actuelle d'habitat de même que la satisfaction et les aspirations en cette matière.
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C'est dans une deuxième étape seulement que les relations entre ces différents éléments d'analyse seront examinées, à partir du schéma d'hypothèses présenté au chapitre premier de ce cahier.
Personnel de recherche, services de soutien et collaborations diverses
Les données de sondage utilisées dans l'ensemble de cette recherche ont été recueillies par l'équipe d'interviewers du Centre de sondage de l'Université de Montréal, sur la base préalable de l'échantillonnage effectué par cet organisme. Par la suite, les auteurs ont bénéficié à des degrés divers des services de consultation méthodologique de Serge Carlos, directeur adjoint de cette institution. En ce qui concerne ce premier tome, nous lui devons plus particulièrement :
- le modèle de transformation du coefficient de dissimilarité de Duncan permettant l'ordonnance de catégories nominales sur un continuum métrique unidimensionnel ;
- l'élaboration du modèle de mesure du statut professionnel, le choix final des modèles utilisés dans l'analyse de la mobilité professionnelle et de la congruence statutaire, des éclaircissements tant méthodologiques que théoriques en rapport avec cette utilisation, de même que la rédaction de la conclusion sur cette question (à la fin du tome I) ;
- la rédaction de la section sur l'échantillonnage présentée au chapitre II.
Le traitement et l'analyse des données de même que la rédaction de la partie touchant l'analyse de la mobilité professionnelle et de la congruence statutaire [1] sont entièrement dus à Jean Renaud, [xxix] diplômé en sciences politiques. Nous aimerions souligner aussi la contribution de Micheline Douville. Comme assistante de recherche travaillant à plein temps à cette enquête, celle-ci a collaboré, depuis le prétest sur le terrain, à toutes les étapes du processus de recherche. Signalons de même l'apport de Louise Malo au travail de découpage spatial présenté au chapitre II.
Enfin, le Centre même dont nous faisons partie nous a aidés de multiples manières, tant par l'appui moral de son directeur que par ses services de soutien à la recherche ; mentionnons le concours de Monique Ouellette, à la documentation, et la collaboration de l'atelier de cartographie dirigé par Gilles Grégoire, particulièrement le travail de Marjolaine Toupin, assistée de Lina Trempe. Nous devons aussi des remerciements à Paul Bélec, à l'informatique, qui a assumé la préparation et la mise sur bande de l'ensemble du matériel. L'assistance de Roméo Hébert au traitement informatique pendant toute la durée de l'analyse a été remarquable et particulièrement appréciée. Nous remercions également l'ensemble du secrétariat, qui travaille sous la supervision de Renée Belzile-Hugues, notamment Lorraine Dupont, qui a réalisé la version finale de ce cahier, avec la collaboration de Johanne Gaudet. Enfin, Johanne Pichette est responsable de la correction des textes et de la mise en page.
Au premier chef, nous remercions la population interviewée, d'avoir bien voulu recevoir les enquêteurs et de leur avoir accordé parfois jusqu'à deux heures et demie de son temps. Il va de soi que sans cette collaboration, cette recherche n'aurait pu avoir lieu.
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[1] Cette analyse constitue le chapitre IV de ce cahier.
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