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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean-François Werner
Docteur en anthropologie (Ph.D. Université de Montréal),
chargé de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement (France)
Courriels: Jean-François Werner : [email protected] ou [email protected]




Écologie sociale d’une collectivité hospiciale:
l’espace et le temps. (1982)

SOMMAIREListe des illustrations.

Une édition électronique réalisée à partir du texte de Jean-François Werner, Écologie sociale d’une collectivité hospiciale: l’espace et le temps. Mémoire de maîtrise en sociologie, mention “Anthropologie sociale et ethnologie comparée, Université de Provence (Aix-Marseille I), 1982, sous la direction de G. Ravis-Giordani. [L’auteur nous a accordé, le 22 février 2024, l’autorisation de diffuser en libre accès à tous ce mémoire de maîtrise dans Les Classiques des sciences sociales.]

Courriels: Jean-François Werner : [email protected] ou [email protected]



Voir la sous-collection,
ANTHROPOLOGIE MÉDICALE, dirigée par Jean Benoist,
dans la collection: Les sciences sociales contemporaines.

Le jour même où nous diffusions cette étude sur la vie en hospice, ici on dirait “Maison des aînés” ou CHSLD (Centre hospitalier de soins de longue durée), mon épouse — Diane Brunet, bénévole —, hospitalisée depuis plus de deux mois, revenait à la maison, en transport adapté bien sûr, et avec l'aide de deux ergothérapeutes et d'une physiothérapeute de l'Hôpital de La Baie et du CLSC de Chicoutimi-Nord, tout cela pour comprendre que c'était sa dernière visite chez-elle avant d'être placée en institution.

L'idée de cette visite était de voir si, dans ses conditions de santé, elle pouvait revenir vivre à la maison. Mon épouse, invalide, avait toujours pensé qu'elle reviendrait à la maison à la sortie du Centre de réadaptation (URFIG) de l'Hôpital de la Baie.

Vous imaginez bien, qu'en apprenant que son retour à la maison était non envisageable et inimaginable, qu'elle s'est effondrée, littéralement.

C'était donc sa première visite en 2024 et sa dernière à la maison, hospitalisée depuis le lendemain de Noël. Elle ne pourra probablement plus jamais revenir chez-elle.

Je suis retourné la voir en après-midi à l'Hôpital, effondrée, ne voulant parler à personne. On a passé l'après-midi ensemble dans la belle verrière avec une vue magnifique sur la Baie, l'anse à Benjamin, la Croix surplombant le sentier Uscher, les brise-glace permettant aux bateaux de Rio Tinto de venir livrer la bauxite, matière première pour la fabrication d'aluminium, sans oublier les centaines de petites installations sur la glace permettant la pêche blanche.

Mais quelle tristesse! Après 47 ans de vie commune, plus de 25 ans d'engagement pour mon épouse dans Les Classiques des sciences sociales à réviser des ouvrages avant leur diffusion, elle ne pourra plus poursuivre cet engagement.

La suite, c'est le placement en institutions avec tous les services pour une personne invalide.

Merci de votre bienveillance.

jean-marie T.,

une vieux professeur de sociologie déjà dans la 2e moitié de sa 76e année

et toujours actif dans notre lutte pour le libre accès aux connaissances scientifiques et philosophiques de langue française en sciences sociales et humaines.

Jeudi, le 29 février 2024.


Revenir à l'auteur: Jacques Brazeau, sociologue, Univeristé de Montréal Dernière mise à jour de cette page le lundi 11 mars 2024 9:37
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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