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Tahiti, les temps et les pouvoirs.
Pour une anthropologie historique du Tahiti post-européen
Convention d'écriture
VOCABULAIRE
Fidèle en ceci à la conceptualisation connue actuellement en Polynésie française opposant la période antérieure aux conversions (les « temps païens », tau etene) à la période postérieure, j'ai utilisé le mot ma’ohi pour désigner la population de l'archipel tahitien (îles du roi George puis îles de la Société) avant les conversions au christianisme. Je suis d'ailleurs ainsi l'usage retenu par D. Oliver (1974). Le terme ma’ohi qui renvoie évidemment à la même souche linguistique que maori ou maoli (à Hawai'i) signifie « indigène, autochtone, du pays ». J'ai parlé de Polynésiens pour la période postérieure quand les sujets abordés sont d'ordre général ; sauf exceptions, le mot Tahitien réfère à des habitants de l’île de Tahiti à l'époque considérée, ou bien à la langue tahitienne. Dans le cours du texte, les termes tahitiens ont été notés d'après le lexique de Y. Lemaître (1973) ; dans le cours des citations, la graphie originale a été conservée telle quelle.
CITATIONS
Après de longues hésitations, les citations originales anglaises (notamment de missionnaires) ont été conservées dans cette langue. La présence anglaise constitue en effet une donnée historique centrale et la traduction de ces textes eut ôté du relief aux situations historiques évoquées à un point non négligeable. Tous les textes anglais ont été traduits en note, de manière à faciliter une lecture parallèle.
SCHÉMAS GÉNÉALOGIQUES
Les noms en majuscules correspondent selon l'usage établi - culturel lui aussi - aux hommes, les noms en minuscules aux femmes. Les groupes de germains sont réunis par un trait horizontal situé au-dessus des noms, les époux par un trait situé en dessous ; les traits verticaux notent la descendance. Les adoptions sont notées dans les sens « adopté » ® « adopteur ». Les contours fermés et rayés obliquement dénotent selon les cas les lignées ou les groupes territoriaux.
ABRÉVIATIONS
Elles concernent les références des documents d'archives cités.
- Archives de la London Missionary Society (Council for World Missions) déposées à S.O.A.S. (School for Oriental and African Studies), Université de Londres ;
+ S.S.L. South Sea Letters (Correspondances missionnaires avec le bureau de la L.M.S. à Londres);
+ S.S.J. South Seas journals ;
+ S.S.P. South Seas Personnals.
- A.N.S.O.M. Archives Nationales Section Outre Mer (France. Secrétariat d'État aux D.O.M.-T.O.M. Paris).
- S.H.M. Service Historique de la Marine (service Historique des Armées, fort de Vincennes, Paris).
- S.M.E. Société des Missions Évangéliques (Paris).
Un inventaire des matériaux d'archives utilisés est donné en annexe.
TRADUCTIONS
Les traductions de l'anglais et du ma'ohi sont de l'auteur.
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