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LAÏCITÉ ET RÉGIME
RÉPUBLICAIN
“La laïcité comme caractéristique
distinctive du Québec.”
Daniel Baril
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RÉSUMÉ
Le pluralisme religieux qui a marqué la société québécoise au cours des années 1990 a fait prendre conscience d'une caractéristique jusque-là peu exprimée de la spécificité québécoise, soit la laïcité de l'État, réelle ou souhaitée. Cet élément, qui n'était pas présent dans la définition de l'interculturalisme des années 1970 à 1990, s'est affirmé avec force dans la période 2005-2008 marquée par la commission Bouchard-Taylor. Il a aussi été à la base du rapport du Conseil du statut de la femme Affirmer la laïcité. La prise de conscience de cette caractéristique conduit par ailleurs à un paradoxe, voire à une contradiction, au sein d'une frange de la droite nationaliste qui instrumentalise la laïcité pour contrer l'intrusion des religions minoritaires dans les institutions publiques tout en cherchant à préserver la place de la religion de la majorité au nom du patrimoine. Examen et discussion de cette évolution de l'interculturalisme et du paradoxe de la droite nationaliste.
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Le miroir de l'immigration
En lisant la genèse de l'interculturalisme québécois présentée par Gérard Bouchard dans son récent volume L'interculturalisme, un point de vue québécois [1], une chose m'a frappé : dans les premiers écrits sur l'interculturalisme du début des années 1970 jusqu'à ceux qui ont précédé le rapport Bouchard-Taylor (2008) sur la pratique des accommodements raisonnables, l'interculturalisme n'est jamais articulé en lien avec la laïcité. Cette notion n'apparaît pas non plus dans les écrits sur le multiculturalisme canadien, la seule distinction entre l'inter et le multiculturalisme semblant être la défense du français au Québec.
Pourtant, dans les années 1990, le Québec n'était ni plus ni moins laïque qu'en 2008, la laïcité étant en partie un héritage - encore inachevé - de la Révolution tranquille. Le rapport Bouchard-Taylor (2008) et le Conseil du statut de la femme (2011), nous rappellent que la séparation des Églises et [126] de l'État au Québec remonte même au Traité de Paris de 1763 et à l'Acte de Québec de 1774 dans lesquels la Couronne britannique renonce à faire de l'anglicanisme la religion officielle de la nouvelle colonie, contrairement à ce qui prévalait en Angleterre et dans ses autres colonies, et cela afin d'accorder la liberté religieuse aux catholiques.
Une certaine laïcité de fait - qui est toujours celle qui a cours au Québec - était donc déjà là dans les années 1980 et 1990, et même bien avant, sans que les concepteurs de l'interculturalisme n'y portent attention. Or, la laïcité est devenue un élément central du rapport Bouchard-Taylor et apparaît, dans le récent ouvrage de Gérard Bouchard, comme un élément inséparable de la mise en œuvre de l'interculturalisme. Qu'est-ce qui a changé pour que cette notion devienne un élément dont il faille désormais absolument tenir compte dans la réflexion sur l'interculturalisme ?
L'immigration des années 1990 y est sûrement pour quelque chose. De nouveaux arrivants affichant une religiosité forte ont entraîné l'épisode des accommodements raisonnables que l'on a connu, ce qui a fait prendre conscience à plusieurs de la sécularisation de la société québécoise et de la laïcité réelle ou souhaitée (voire imaginaire) de l'État. Des demandes d'accommodements en milieu scolaire, comme le port du voile islamique et du kirpan, survenaient au moment même où se réalisait l'une des dernières phases de la laïcisation du système scolaire, ce qui a semblé aller à contrecourant de cette laïcisation acceptée par l'ensemble de la population.
Du jour au lendemain l'affirmation « le Québec est laïque » a fusé de toutes parts et un très fort appui à cette notion s'est exprimé dans l'opinion publique. Des vedettes médiatiques qui s'étaient jusque-là montrées plutôt hostiles à la laïcisation scolaire devenaient tout à coup des défenseurs de la laïcité chaque fois qu'ils ou elles voyaient pointer un hidjab sur la rue. Difficile de ne pas qualifier de « faux laïques » ces chroniqueurs qui préconisent une laïcité à géométrie variable.
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L'expression d'une religiosité forte de la part de groupes religieux minoritaires a aussi éveillé le passé catholique qui sommeillait dans l'identitaire québécois. L'association de ces deux éléments, laïcité et identitaire catholique, crée une confusion qui n'est pas sans dangers et sur laquelle je reviendrai plus loin.
Culture catholique et culture protestante
Les batailles juridiques qui ont marqué la période des accommodements raisonnables ont aussi eu un impact sur l'identité québécoise. Certains jugements des tribunaux québécois, comme celui sur le kirpan et celui sur la souccah, ont été renversés par la Cour suprême, ce qui a attisé le sentiment d'aliénation juridique et culturel ressenti par une large part de la population face au multiculturalisme canadien. Cette « dissonance juridique » a renforcé le désir d'exprimer formellement la laïcité de l'État québécois afin de distancer encore davantage le Québec du multiculturalisme.
Dans une analyse comparative des jugements des tribunaux québécois et de ceux de la Cour suprême du Canada sur les accommodements religieux, Sébastien Grammond en arrive à la conclusion que si dissonance il y a entre ces jugements, elle n'est pas due à une divergence de vue concernant l'obligation d'accommodement, mais à la notion de religion qui diffère selon la culture catholique et la culture protestante.
Selon Grammond :
- [...] les confessions protestantes, de façon générale, mettent davantage l'accent sur la conscience individuelle et sur l'établissement d'une relation directe entre le croyant et l'être divin. Dans une telle conception, le religieux n'est pas synonyme d'obligation, de conformité au dogme, mais plutôt de la quête spirituelle de l'individu [2].
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Les éléments de cette nature mériteraient donc la même protection que les obligations institutionnelles. Par contre :
- [...] la religion catholique met l'accent sur des règles ou des préceptes dont l'observance s'impose au fidèle et dont la transgression est sanctionnée ici-bas ou dans l'au-delà. [...] Les pratiques qui ne se fondent pas sur une obligation religieuse ne mériteraient pas une protection particulière, dans cette optique, puisque, choisies par l'individu, elles relèveraient davantage de la préférence personnelle que de la religion (considérée comme ensemble d'obligations) [3].
Les décisions des juges québécois, toujours selon Grammond, refléteraient cette conception de la religion héritée du catholicisme. Les jugements de la Cour suprême
- « [...] basée sur une interprétation conventionnelle du multiculturalisme » [4] ont [...] abouti à la mise à l'écart d'une conception spécifiquement québécoise de l'accommodement religieux, que l'on peut expliquer par une vision différente du phénomène religieux lui-même et possiblement par des valeurs politiques en décalage, et à l'imposition de la conception canadienne majoritaire [5].
Ce qui suscite la réflexion suivante : si la séparation des Églises et de l'État est plus une réalité québécoise que canadienne - étant donné l'histoire du Québec et son tissu social catholique moins propice aux accommodements individuels que ne l'est le protestantisme - et si le multiculturalisme s'avère être un frein à la laïcité de l'État, mieux vaut alors, si l'on veut défendre et promouvoir la laïcité, ne pas formaliser outre mesure notre soi-disant interculturalisme qui est le frère siamois du multiculturalisme [6]. La pratique des accommodements religieux, [129] avec lesquels la plupart des concepteurs de l'interculturalisme sont en accord, est en effet au cœur même du multiculturalisme.
Nous avons un autre exemple de ce qui distingue le Québec et le Canada en matière de laïcité avec la création récente du Bureau sur la liberté de religion par le gouvernement canadien. Ce bureau a pour mission de guider la politique internationale du Canada, ce qu'il faut traduire par « défendre les minorités chrétienne là où elles sont menacées ». On peut en effet douter que le bureau de Harper interviendra pour protéger les blogueurs pakistanais athées menacés de mort. S'il faut défendre les droits des chrétiens, il faut aussi protéger ceux de tous les croyants et de tous les incroyants, bref de tous les citoyens sans distinction d'appartenance religieuse. C'est donc une politique laïque inclusiviste, axée sur les droits de la personne, qui doit guider l'action internationale et non une vision religieuse particulariste, à plus forte raison au moment où les conflits interreligieux atteignent un paroxysme sur la scène internationale. L'orientation de ce bureau va à l'encontre d'une approche laïque du rôle de l'État et à contresens de ce qui se débat actuellement au Québec.
Confusion entre État et société
Il y avait bien sûr beaucoup de confusion dans l'affirmation populaire « le Québec est un État laïque » qui fusait à chaque nouvelle divulgation d'accommodements religieux par les médias. Confusion notamment entre État laïque et société sécularisée. Une société sécularisée ne l'est jamais totalement ; il subsiste toujours une tradition religieuse, celle de la majorité, dans les us et coutumes de cette société. Ceux qui confondent État et société ont donc en tête le modèle suivant de laïcité : un État qui n'a pas de religion officielle, mais qui conserve des liens privilégiés avec la religion de la majorité au nom de l'histoire ou du patrimoine.
Ce paradoxe, voire cette instrumentalisation de la laïcité, n'est pas que le lot de gens qui n'auraient pas suffisamment réfléchi à la question ; le fait est particulièrement observable au sein de la droite nationaliste, ou chez les nationalistes conservateurs, tant au [130] Québec qu'en France. Dans La laïcité falsifiée, où il décrit l'instrumentalisation de la laïcité par la droite française, Jean Baubérot écrit :
- La « nouvelle laïcité [7] prospère grâce à la confusion entre ces deux mots [laïcité et sécularisation]. Marine Le Pen et la droite dure en jouent continuellement, tout en plaçant le catholicisme dans l'identitaire, ce qui permet d'extraire cette religion des obligations sécularisantes demandées, sous couvert de laïcité, à des juifs et à des musulmans [8].
Cette posture est bien présente au Québec. On la retrouve notamment dans les propos du politologue et chroniqueur Mathieu Bock-Côté qui se réclame lui-même du nationalisme conservateur. Tout en se défendant d'être un « nostalgique des curés » voici comment il voit la relation entre catholicisme et laïcité :
- Le catholicisme se présente non plus comme croyance religieuse, mais comme patrimoine culturel. [...] Ainsi, ceux qui défendent la croix sur le drapeau ne confessent pas leur amour du petit Jésus. Ils rappellent seulement que le catholicisme, chez nous, n'est pas une religion parmi d'autres. Ses symboles ont une portée identitaire. [...] L'objectif ? Réconcilier les grandes sources de notre identité. Réconcilier le Québec moderne, et notamment son indispensable laïcité, avec le Québec de nos ancêtres, qui allait à l'Église [SIC]. Catholiques ? Nous l'étions, nous le sommes moins. Laïcs [S/C] ? Nous le sommes, mais nous ne sommes pas que cela. Êtes-vous catho-laïques ? Moi, je le suis devenu [9].
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La laïcité n'a pourtant rien à voir avec le fait que le peuple aille ou non à l'église. Elle a à voir avec le fait que l'État gère la chose publique de façon indépendante des croyances religieuses.
Le catholicisme est ici réduit à un élément culturel identitaire dénué de contenu religieux. Mais si nous retirons du catholicisme sa foi, ses croyances, ses pratiques et sa morale, qu'en reste-t-il pour meubler l'identitaire ? Il ne reste que l'étiquette que certains choisissent de conserver dans leur module neurologique de l'identitaire. Pour employer un langage anthropologique, cela est sans doute révélateur de la force de la filiation clanique chez l'être humain, mais on ne peut justifier des accrocs majeurs à la laïcité d'un État moderne au nom d'un tel identitaire totémique.
Être catho-laïque, c'est défendre une conception communautarienne et non républicaine de la laïcité. L'analyse qui fonde cet oxymore n'est pas faite en fonction d'une distinction entre société et État, mais selon un axe identitaire transversal qui viole les frontières entre société et État. Dans un autre texte au titre révélateur - Derrière la laïcité, la nation - Mathieu Bock-Côté écrit :
- Plus que la seule laïcité, il faut opposer au multiculturalisme une certaine idée de la communauté politique qui ne renie pas sa dimension historique et existentielle. [...] Le relativisme identitaire demandant à une société de renier toutes ses marques distinctives pour mieux s'ouvrir à la diversité est symptomatique d'une mauvaise conscience inquiétante. [...] La majorité a des droits. La société québécoise ne doit plus avoir honte d'elle-même [...]. Derrière la laïcité, on devra bien finir par retrouver la nation [10].
Le terme nation est ici équivalent à société. Mais ce qui fonde la laïcité, ce n'est ni la nation ni la société. La nation [132] mexicaine n'est-elle pas catholique ? L'État mexicain est pourtant laïque. La société française est peut-être plus imprégnée de catholicisme que la culture québécoise, pourtant l'État français est laïque. On ne réussirait guère à établir une laïcité formelle si la nation n'en veut pas, mais ce concept vise d'abord et avant tout à assurer le respect des droits humains et non à préserver des traditions culturelles ou religieuses contraires à ces droits. Derrière la laïcité se trouvent donc les droits fondamentaux.
Cette vision communautarienne de la laïcité est porteuse de discrimination, voire d'un racisme larvé, parce qu'elle concède des privilèges à une religion, ce que la laïcité vise précisément à éviter.
Cette position de droite a été alimentée et renforcée par la malheureuse motion adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale en mai 2008 à l'effet d'y maintenir le crucifix. Cet objet de culte serait subitement devenu un objet culturel, historique et patrimonial, donc tout sauf un objet religieux : pour pasticher Magritte, ce crucifix n'est pas un crucifix. Rappelons qu'il a été placé à cet endroit par Duplessis en 1936 pour marquer l'alliance entre l'État et l'Église catholique ; en cela il est une négation même de la laïcité. La motion révèle une méconnaissance profonde de ce qu'est la laïcité : retirer ce crucifix n'a pas pour effet de nier que le catholicisme fait partie de l'histoire du Québec, mais a pour but de signifier que les décisions prises par l'État le sont en fonction de valeurs humanistes et non en fonction de croyances religieuses. Le peuple peut fort bien être catholique et défendre son patrimoine religieux, mais l'État n'est pas religieux.
Cette motion, ravivée par la chef du Parti québécois dans sa déclaration de Trois-Rivières lors de la dernière campagne électorale, envoie un très mauvais message aux minorités religieuses et révèle une intention d'appliquer une laïcité à géométrie variable : l'État est laïque, mais ne touchez pas à ma religion ; la laïcité, c'est pour les autres. Si, au nom de la laïcité, le gouvernement s'apprête à interdire le port de signes religieux de la part des employés de l'État et des institutions [133] publiques, à plus forte raison doit-il commencer par s'interdire lui-même l'affichage de symboles religieux. La chose ne se discute même pas.
Cette laïcité communautarienne antirépublicaine est bien présente dans le jugement de la Cour d'appel du Québec concernant la récitation de la prière à Saguenay. Se fondant notamment sur la motion de l'Assemblée nationale et le préambule de la constitution canadienne reconnaissant la suprématie de Dieu, la Cour d'appel considère les symboles religieux tels un crucifix et une statue du Sacré-Cœur comme des objets culturels, ce qui la conduit à attribuer aux municipalités la mission de préserver ces symboles supposément dépouillés de leur signification religieuse. On nage en plein récit kafkaïen.
Ce jugement aux considérations engluées dans un tout patrimonial indistingué est très révélateur de la confusion qui prévaut autour du concept de patrimoine. Les universitaires ont sans doute ici une contribution à apporter pour débroussailler les choses, notamment dans le rapport entre patrimoine religieux et laïcité.
Risque de dérive
La « laïcité patrimoniale », alliée à un nationalisme identitaire ou suscitée par lui, comporte un risque de dérive. La dérive identitaire de droite est pour l'instant à l'état de risque, mais elle est bien réelle en France où la droite instrumentalise la laïcité abandonnée par la gauche compassionnellen [11]. Selon Baubérot, cette « nouvelle laïcité » identitaire s'est maintenant imposée de manière dominante dans la culture de masse [12].
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Pour éviter la dérive, le rapport Bouchard-Taylor propose, en prenant appui sur l'interculturalisme, le modèle de laïcité « ouverte ». Bien que la laïcité ne soit pas en soi une constituante de l'interculturalisme, l'interculturalisme conduirait à la laïcité « ouverte », selon ce que développe Gérard Bouchard [13].
Mais à l'encontre de Bouchard, le Conseil du statut de la femme [14] soutient pour sa part que l'interculturalisme commande plutôt la laïcité républicaine et que la laïcité « ouverte » appartient plutôt au multiculturalisme.
Voilà donc un autre point à clarifier par les universitaires. Mais si la laïcité « ouverte » conduit aux accommodements religieux, difficile de ne pas y voir un apparentement génétique avec le multiculturalisme qui commande ces mêmes accommodements religieux.
Spécificité québécoise
Malgré les risques de dérive, l'accent mis sur la laïcité est, dans l'ensemble politique canadien, une spécificité québécoise qui demande à être protégée parce qu'elle est un gage d'indépendance de l'État et parce qu'elle assure la liberté de conscience et l'égalité des religions. Fruit de l'histoire, de la culture et du droit québécois, elle gagne à être définie comme une caractéristique de l'État, c'est-à-dire être formalisée dans sa forme républicaine (de la respublica) plutôt que dans sa forme communautarienne de laïcité « ouverte ».
Il faut surtout voir à la formaliser dans une loi fondamentale parce que tout principe qui n'est pas protégé finit par s'éroder, une érosion qui est manifeste avec la pratique des accommodements religieux qui accroit les distinctions particularistes et les clivages entre groupes ethniques.
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Références
Baril, Daniel. (2011). « L'interculturalisme y est pour peu dans l'intégration », Le Devoir, 27 mai, p. A9.
Baubérot, Jean. (2012). La laïcité falsifiée, Paris, La Découverte.
Bock-Côté, Mathieu. (2006). « Derrière la laïcité, la nation », Le Devoir, 21 novembre, p. A7.
Bock-Côté, Mathieu. (2011). « Êtes-vous catho-laïques ? », 24 heures, 21 septembre. En ligne : 24Montréal.Canoe.ca.
Bouchard, Gérard. (2012). L'interculturalisme, un point de vue québécois, Montréal, Éditions du Boréal.
Bouchard, Gérard, et Taylor, Charles. (2008). Fonder l'avenir. Le temps de la réconciliation, Rapport de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, Québec, Gouvernement du Québec.
Conseil du statut de la femme (2011). Affirmer la laïcité, un pas de plus vers l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, avis, Gouvernement du Québec, Québec.
Grammond, Sébastien. (2009). « Conceptions canadienne et québécoise des droits fondamentaux et de la religion : convergence ou conflit ? », Revue juridique Thémis, vol. 43,n° l, p. 83-108.
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[2] Grammond, 2009, p. 98.
[7] N. d. A. : L'expression « nouvelle laïcité » est tirée d'un rapport de l'ex-ministre de l'UMP François Baroin. Elle désigne la laïcité identitaire que l'UMP met en opposition à la protection des droits fondamentaux de tous.
[8] Baubérot, 2012, p. 129.
[11] La gauche compassionnelle est celle qui refuse toute critique des pratiques des minorités culturelles ou religieuses au nom de l'intégration et sans voir que ces pratiques peuvent se situer dans un rapport de domination interne.
[12] Baubérot, 2012, p. 122.
[14] Conseil du statut de la femme, 2011, p. 62, 65-66, 79 et 85.
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