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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Marie-Andrée Bertrand, avec la collaboration de Louise L. Biron, Concetta Di Pisa, Andrée B. Fagnan, Julia McLean, PRISONS POUR FEMMES. Montréal: Les Éditions du Méridien, 1998, 449 pp. Collection Cursus universitaire - formation criminologie. [Autorisation formelle accordée par Mme Marie-Andrée Bertrand de diffuser ce livre, le 28 juin 2006, dans Les Classiques des sciences sociales.] Biographie des coauteures Marie-Andrée Bertrand est docteure en criminologie de l'Université de Californie à Berkeley (1967). Elle est professeure émérite à l'École de criminologie de l'Université de Montréal où elle a enseigné de 1967 à 1997. Elle est l'auteure de La femme et le crime (1979) et de plusieurs articles et chapitres de livres récents sur la question des femmes et du contrôle social, entre autres : « Le pouvoir des théories féministes dans la reconsidération radicale des théories du contrôle social », Canada - Theoretical Discourse/Discours théoriques, Association des études canadiennes, 1994,49-74 ; « The place and status of feminist criminology in Germany, Denmark, Norway and Finland », International Feminist Perspectives on Criminology ; Engendering a Discipline, N. Rafter et F. Heidensohn, (sous la direction de), 1995, p. 107-124 ; « Women in Prisons, a comparative study », Caribbean Journal of Criminology and Social Psychology, 1, 1, January 1996, p. 35-58. Elle a codirigé, avec Louise L. Biron, la recherche sur la production criminologique sur la question des femmes au Canada (1988-1990) ; coorganisé et présidé la « Conférence internationale sur les femmes, le droit et le contrôle social » qui s'est tenue au Mont-Gabriel en 1991. Elle termine une étude sur Les obstacles au changement dans la condition des femmes (CRSH, 1993-1998) tels qu'ils se manifestent dans le déroulement des carrières de 22 femmes diplômées en criminologie, au Québec.
Julia McLean a obtenu un Doctorat (Ph.D.) en criminologie de l'Université de Montréal en 1994. Sa thèse s'intitulait The Power of Feminist versus other Critical Perspectives in the Analysis of North American Prisons for Women. Elle a fait partie du Groupe de recherche sur la production sur la question des femmes dans la criminologie universitaire au Canada (1988-1990) et elle a collaboré très activement à la partie canadienne et américaine de l'étude sur les Prisons pour femmes ; elle est l'auteure d'un article puisant dans les données de cette dernière étude, intitulé « Prévenues et détenues logées à la même enseigne, l'exemple des prisons de Burnaby et de Tanguay », publié dans Criminologie, XXVIII, 2, p. 43-60, 1995. Elle a travaillé, en 1995, au Service correctionnel du Canada, à établir le profil des détenues québécoises de Kingston et de Tanguay en vue de leur transfert vers la nouvelle institution régionale de Joliette. Son emploi actuel est celui d'agente de recherche pour le Collège canadien de Police ; elle travaille sur la question des femmes dans la police au Canada. Elle est l'auteure du chapitre 2 portant sur les prisons fermées au Canada et aux Etats-Unis.
Concetta Di Pisa a obtenu une Maîtrise (M.Sc.) en criminologie de l'Université de Montréal, en 1993. Elle a participé à la partie américaine de l'étude sur le terrain des prisons pour femmes ; son mémoire de maîtrise s'intitule Alternatives to the Traditional Incarceration of Women : Critical Analysis of Two Residential Centre and one A-Typical Prison for Women in the United States. En 1995-1996, elle a occupé des fonctions d'agente de liaison au sein de la Société Elizabeth-Fry du Québec ; elle était chargée de remanier le programme de préparation à la sortie pour les femmes qui purgent des sentences fédérales à la prison de Tanguay à Mont-réal. Elle est la coauteure d'un article soumis au Carribean Journal of Criminology and Social Psychology, intitulé « Research Note : A Follow-up of "Lessons from the Women's Prisons" » (janvier 1996). Elle est, dans le présent volume, l'auteure du chapitre 2 sur « Les solutions de rechange à la prison traditionnelle aux États-Unis ».
Louise L. Biron détient un Doctorat (Ph.D.) en criminologie de l'Université de Montréal. Elle a enseigné à l'École de criminologie de 1980 à 1997. Ses responsabilités dans la formation pratique et son implication sociale la tiennent en contact étroit avec la pratique de la criminologie. Elle a agi pendant quelques années comme commissaire communautaire pour le compte de la Commission des libérations conditionnelles du Québec. Elle a aussi occupé des postes clés dans les organismes communautaires qui travaillent auprès des femmes ayant des démêlés avec la justice ; notamment elle était vice-présidente nationale de la Société Elizabeth-Fry en 1989 et elle a été appelée, à ce titre, à faire partie du « Groupe d'étude sur les femmes purgeant des peines fédérales » en 1989-1990. Elle est l'auteure, entre autres, de « Les femmes et l'incarcération, le temps n'arrange rien », Criminologie, 1992, XXV, 1, p. 119-134, et, avec Catherine Savard, de Les femmes auteurs de délits graves, (1986), la coauteure du rapport de recherche intitulé Analyse de la production sur la question des femmes dans la criminologie universitaire au Canada, 1990, ainsi que de la présente étude sur les Prisons pour femmes dans laquelle elle signe le chapitre 4 sur « Des prisons au Royaume-Uni », les prisons anglaises de Holloway et de Durham et la prison écossaise de Cornton Vale. Andrée Bertrand-Fagnan détient une Maîtrise (M.Sc.) en psycho-éducation et une Maîtrise (M.Sc.) en criminologie de l'Université de Montréal. Elle a participé, de 1988 à 1990, à l'organisation et à la réalisation de la recherche Inventaire et analyse de la production sur la question des femmes dans la criminologie universitaire au Canada, puis à la recherche sur les Prisons pour femmes. Elle a coordonné le travail de terrain de cette dernière étude comme de la précédente et elle a participé activement à la recherche sur le terrain au Canada, aux États-Unis et au Danemark. Elle est l'auteure du chapitre 7 sur « Deux prisons mixtes au Danemark ». Elle a collaboré de plusieurs façons avec les organismes communautaires impliqués dans le travail auprès des ex-détenues. Elle est l'auteure de « De la comparution à la décision pénale, le profil judiciaire de plus de 1500 femmes », dans Criminologie, XXV, 1, p. 87-100,1992.
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