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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Marie-Andrée Bertrand, avec la collaboration de Louise L. Biron, Concetta Di Pisa, Andrée B. Fagnan, Julia McLean, PRISONS POUR FEMMES. Montréal: Les Éditions du Méridien, 1998, 449 pp. Collection Cursus universitaire - formation criminologie. [Autorisation formelle accordée par Mme Marie-Andrée Bertrand de diffuser ce livre, le 28 juin 2006, dans Les Classiques des sciences sociales.] Remerciements Pour mener à terme une étude de portée internationale qui implique de nombreux déplacements, la collaboration de plusieurs institutions et la mise en contexte de données recueillies dans huit pays différents, il faut pouvoir compter sur des ressources financières assez importantes et de nombreux appuis. Notre équipe de recherche a bénéficié de tous ces moyens. Il convient de remercier en premier lieu le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada qui nous a fourni la plus grande part des moyens financiers nécessaires à cette entreprise d'envergure par une subvention de recherche (1991-1994). Se sont ajoutés un contrat du Service correctionnel du Canada (1992) et l'aide répétée du Centre international de criminologie comparée sous forme d'assistanats de recherche pour les étudiantes aux cycles supérieurs faisant partie de notre équipe. L'aide du Service correctionnel du Canada nous a permis d'étudier des ressources communautaires aux États-Unis que nous aurions dû négliger autrement, et celle du CICC de continuer en équipe le travail d'analyse et d'interprétation des données durant les étés de 1994 et 1995. Toutefois, cette étude aurait été totalement impossible si nous n'avions pu pénétrer dans les établissements carcéraux et les milieux communautaires que nous estimions important d'étudier. Nos remerciements chaleureux vont donc à la Direction supérieure des affaires pénales et correctionnelles des différents pays dans lesquels nous nous sommes rendues, ainsi qu'à la direction locale de chaque prison : celles de Kingston, Burnaby, Tanguay et Orsainville au Canada ; de Framingham dans l'État du Massachusetts, de Waynesburgh et de Pittsburgh dans l'État de Pennsylvanie aux États-Unis ; de Holloway et de Durham en Angleterre ; de Cornton Vale en Écosse ; en Allemagne celles de Brême, de Vechta et de Butzow ; au Danemark celles de Ringe et de Horserod ; en Norvège celles de Bredtveit et de Ostensjoveien ; enfin, celle de Hämeenlinna en Finlande. Nous remercions aussi les directrices des centres communautaires correctionnels : au Canada, la Maison Thérèse-Casgrain à Montréal, la Maison Joyce-DetweiIer à Kingston, Expansion-Femmes à Québec ; aux États-Unis, The Program for Female Offenders et Houston House à Boston, et The Program Center à Pittsburgh. Dans les pays étrangers, il fallait nous appuyer sur les experts locaux pour bien comprendre ce que nous voyions et le mettre en contextes historique, politique et pénal. En Allemagne, nous avons trouvé cette aide auprès de Johannes Feest, professeur de droit à l'Université de Brême, et chez des collègues de l'Institut de criminologie de l'Université de Hambourg ; par l'intermédiaire de la professeure Uta Krüger, j'ai pu interviewer la fondatrice de la Maison pour mères et enfants (Mütter und Kind Heim) de la prison pour femmes de Francfort, Mme Helga Einsele. En Finlande, l'expertise de Tarja Pösö, professeure de politique sociale à l'Université de Tampere, a été inappréciable. En Norvège, l'aide de trois collègues de l'Institut de criminologie de l'Université d'Oslo, Evy Frantzsen, Liv Finstad et Cecilie Hoigård qui ont prépare mon programme de travail, m'ont accompagnée et ont discuté avec moi de mes observations, s'est avérée extrêmement utile. Au Danemark, Annika Snare et ultérieurement Margaretha Jarvinen, deux chercheuses attachées à l'Institut de droit pénal et de criminologie de l'Université de Copenhague, nous ont apporté les informations nécessaires sur la culture juridique et pénale du pays. Sans ces appuis, sans ces témoins et ces critiques, notre étude n'aurait ni validité ni profondeur. Une fois les données colligées, nous devions nous assurer qu'elles reflétaient bien les situations locales. Nous avons donc soumis nos premiers rapports d'observation à nos consultants allemands, danois, norvégiens et finlandais qui les ont lus et commentés, et nous sommes retournées sur les lieux à l'été 1994. Deux sommités en criminologie et en pénologie, de passage a l'École de criminologie de Montréal en 1993 et 1994, le professeur Stanley Cohen, sociologue de l'Université de Tel Aviv, lui-même auteur d'une étude sur la prison de Durham en Angleterre, et le professeur Nils Christie, de l'Université d'Oslo, auteur de plusieurs oeuvres réputées sur le système pénal et carcéral, ont consenti à lire nos chapitres sur les prisons européennes et à nous livrer leurs commentaires critiques. Le professeur Philippe Robert, directeur du Groupe européen de recherche sur les normativités, à Guyancourt (France), a été consulté sur l'ensemble de notre problématique à l'automne de 1996, et à l'hiver de 1997, j'ai soumis nos dernières questions de recherche au professeur Lode van Outrive de l'Université de Leuven en Belgique. Aux États-Unis, il existe un foisonnement d'institutions, d'initiatives et de ressources communautaires, à la différence de la situation dans les pays d'Europe du Nord où toutes les détenues sont confinées dans une seule institution. Pour tenir compte de cette situation et éviter de surgénéraliser, car la situation est bien différente d'un État à l'autre, nous sommes restées en contact avec deux personnes d'expérience qui ont été ou sont directrices de prisons pour femmes aux États-Unis ; elles sont fréquemment appelées comme consultantes dans les prisons pour femmes de différents États. Ce sont Mme Jacqueline Fleming, ex-surintendante de la prison de Shakopee pour les femmes, au Minnesota, et Mme Elaine Lord, surintendante de l'une des plus importantes prisons pour femmes aux États-Unis, celle de Bedford Hills, dans l'État de New York. Par ailleurs, à l'Université de Montréal se trouvent deux experts de la pénologie, les professeurs Pierre Landreville et Guy Lemire, ce dernier étant lui-même auteur d'une œuvre importante sur le sujet, L'anatomie des prisons (1990). Ils se sont prêtés à des échanges hebdomadaires sur notre recherche au cours des étés de 1995 et 1996 et nous ont grandement aidées à placer notre objet dans son cadre, celui des appareils d'État que sont les systèmes pénal et carcéral. Toutefois, notre étude n'en est pas une sur les prisons en général, mais sur les prisons pour femmes. Comprendre ce que ces établissements signifient exige le recours à des théories que la pénologie ne développe pas puisque les populations pénales et surtout carcérales sont si massivement masculines. Des théoriciennes féministes nous ont aidées à « travailler » notre objet depuis les perspectives qu'elle mêmes utilisent dans la critique de leur discipline. Ce sont, à l'Université de Montréal, Danielle Juteau (sociologie), Olivette Genest (théologie), Marisa Zavalloni (psychologie sociale) et Denise Baillargeon (histoire) ; à l'Université McGill, Andrée Lévesque, historienne, et Peta Tancred, sociologue. D'autres féministes de réputation internationale qui sont venues comme professeures invitées au séminaire sur « le féminisme au carrefour des disciplines » à l'Université de Montréal, nous ont fait l'amitié d'échanger avec nous sur notre sujet notamment deux Britanniques, Frances Heidensohn, sociologue de l'Université de Londres, et Carol Smart, sociologue de l'Université de Leeds, ainsi qu'une Américaine, Sandra Harding, philosophe et épistémologue de l'Université du Delaware. Dans la mise en forme finale de ce livre, nous avons reçu l'aide appréciable de Louise L. Biron et de Raymonde Boisvert.
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