Quatrième de couverture
L'époque duplessiste a fait couler beaucoup d'encre et a été condamnée sans appel comme étant celle du conservatisme, de la réaction, de l'obscurantisme, bref de la grande noirceur.
Le but du présent ouvrage n'est pas de réhabiliter le duplessisme ni de nier systématiquement le contenu des travaux effectués sur cette période. Il consiste cependant à analyser le discours duplessiste et à le réinterpréter en regard de la nature particulière de la société québécoise de l'époque.
La Société libérale duplessiste examine l'ensemble des discours de l'Union nationale et des mandements des Évêques portant sur la représentation des rapports sociaux pendant tonte la période de 1944 à 1960. Elle interroge la particularité de la société libérale québécoise au sein de l'État moderne et débouche, ainsi, sur une réinterprétation générale du duplessisme.
Ici, le régime duplessiste n'est plus perçu comme une survivance de la tradition dans la modernité, mais bien plutôt comme le produit de ce type de régulation des rapports sociaux dans l'ensemble des sociétés libérales.
Destiné à tous ceux et celles qui s'interrogent sur cette période cruciale de l'histoire du Québec, La Société libérale duplessiste remet en question les perceptions, resitue la période dans une perspective globale d'analyse et permet de mieux cerner les grandes transformations qui ont fait du Québec une société moderne.
Gilles Bourque, Jules Duchastel et Jacques Beauchemin sont professeurs au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal. Gilles Bourque et Jules Duchastel sont coauteurs d'un autre ouvrage sur le duplessisme, Restons traditionnels et progressifs.
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