Liste des auteurs
et des ouvrages cités
LE GOÛT DU QUÉBEC. L’après référendum 1995.
Des lendemains qui grincent… ou qui chantent ?
Julien Bauer
Après avoir travaillé dans la Fonction publique québécoise, il est, depuis 1975, professeur au département de science politique de l'UQAM. Parmi ses publications, on compte :
Les partis religieux en Israël, Que sais-je ?, 1991.
Les juifs hassidiques, Que sais-je ?, 1994,
La nourriture cacher, Que sais-je ?, 1996
Les minorités au Québec, Boréal, 1994.
René Boudreault
Né à Jonquière en 1946, il a étudié à l'Université Saint-Paul d'Ottawa et à l'Université Laval de Québec. Organisateur communautaire bien connu dans la région de Québec, il a oeuvré dans des projets d'aménagement coopératif et il a milité dans divers mouvements d'action sociale. Il travaille depuis plus d'une dizaine d'années comme négociateur, recherchiste et consultant dans les dossiers autochtones et il a publié dans les journaux et dans diverses revues spécialisées des articles d'analyse portant sur les relations avec les peuples autochtones et l'avenir du Canada et du Québec.
Marc Brière
Né à Montréal en 1929, au coin des rues Saint-Denis et Crémazie dans la paroisse Saint-Alphonse d'Youville, ce « petit juge » a écrit plusieurs ouvrages sur le droit, la justice, la politique, notamment Un nouveau contrat social, avec Jacques Grand'maison, Montréal, Leméac, 1980, À bâtons rompus sur la justice..., Montréal, Wilson & Lafleur, 1988, La justice ? Quelle justice ?, Montréal, Stanké, 1991. Il travaille présentement à un premier roman.
Ancien élève du collège Stanislas de Montréal, il passa deux ans à l'école navale de Royal Roads, en Colombie britannique, et devint officier de la Marine Royale du Canada, pour entreprendre ensuite des études de droit aux universités de Montréal et de Paris. Membre de Cité libre et de la Fédération libérale du Québec, il participa activement à la Révolution tranquille aux côtés de Paul Gérin-Lajoie et de René Lévesque. Il contribua à la fondation du Mouvement souveraineté-association, en 1967, puis à celle du Parti québécois. Robert Bourassa le nomma au Tribunal du travail en 1975. Pour avoir publié dans Le Devoir un article intitulé : « Que sont devenus les enfants de l'Empire ? », en 1980, il se mérita une réprimande du Conseil de la magistrature. Il a aussi écrit quelques jugements et publié plusieurs articles sur le droit et les relations de travail.
Gretta Chambers, C.M., O.Q., LL.D.
Journaliste et analyste politique dont la chronique hebdomadaire paraît dans The Gazette, elle est chancelière de l'Université McGill, Présidente du Conseil consultatif sur l'éducation anglaise auprès du ministre de l'Éducation et de l'Institut de recherches de l'Hôpital pour enfants de Montréal-Université McGill. Elle est aussi membre du Conseil judiciaire du Québec, du Conseil de la Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal, de Axa Insurance, de l'Institut de Design de Montréal, de la Fondation de l'Hôpital pour enfants de Montréal et membre associé de Portage, de Passages et du YMCA 's Women of Merit Awards.
Bernard Cleary
Originaire de la communauté montagnaise de Mashteulatsh (Pointe-Bleue), actuellement négociateur et conseiller en matière autochtone, auteur d'un ouvrage sur les négociations territoriales, L'enfant de 7 000 ans, Bernard Cleary a exercé la profession de journaliste au quotidien Le Soleil, dans la presse régionale et à la télévision, et il enseigne le journalisme à l'Université Laval.
Claude Corbo
Né à Montréal en 1945, Claude Corbo est petit-fils d'immigrants italiens par son père et Québécois de souche par sa mère. Bachelier ès-arts du collège Jean-de-Brébeuf (1964) et docteur en philosophie de l'Université de Montréal (1973), il oeuvre à l'Université du Québec à Montréal depuis 1969 et il en a été le recteur de 1986 à 1996. Entre autres activités, il a présidé en 1992 le groupe de travail du ministre de la Sécurité publique sur les relations entre les communautés noires et la police à Montréal et, en 1994, le groupe de travail du ministre de l'Éducation sur les profils de formation au primaire et au secondaire. Claude Corbo est l'auteur de Mon appartenance. Essais sur la condition québécoise (1992), Matériaux fragmentaires pour une histoire de l'UQAM (1994) et Lettre fraternelle, raisonnée et urgente à mes concitoyens immigrants (l996).
Louis Cornellier
Jeune poète, pamphlétaire et professeur de littérature au cégep Joliette-De Lanaudière - il est né en 1969 -, il est rédacteur en chef de la revue Combats. Il a publié deux recueils de proses poétiques : Neurones fragmentés (Écrits des forges, 1990) et Pavane pour des proses défuntes (Écrits des forges, 1994). Il a aussi dirigé le collectif Cinq intellectuels sur la place publique, paru chez Liber éditeur en 1995. Ses interventions pamphlétaires ont paru, entre autres, dans L'Action nationale, Lectures, Québec français, Possibles, Dires, Le Devoir, La Presse, de même que dans Je me souverain (collectif, éd. Les Intouchables, 1995) et D'Espoir et d'éducation (collectif, éd. Les Intouchables, 1996).
Myra Cree
Née à OKA - KANEHSATAKE en 1937, dans un milieu trilingue, cette fille et petite-fille de chef ne connaît que quelques rudiments de la langue Mohawk et ressent très tôt une profonde attirance pour la langue française qui deviendra son « beau souci », son outil de travail.
Entrée à Radio-Canada en 1973, elle oeuvre d'abord à la télé au Service de l'information, première lectrice de nouvelles de l'audacieuse Maison, puis elle anime « Second Regard », magazine d'information religieuse, pendant sept ans. Elle passe ensuite à la radio où elle anime actuellement « L'embarquement » à la chaîne culturelle. Active dans le milieu autochtone, elle est l'un des membres fondateurs du MPJOK (Mouvement pour la justice et la paix à OKA - KANEHSATAKE) créé à l'été 1990. Elle est présidente du conseil d'administration de « Terres en vues », société pour la diffusion de la culture autochtone, et anime depuis ses débuts, en 1988, le festival du film et de la vidéo autochtones. En 1984, elle reçoit le prix Judith-jasmin (radio). En 1995, elle est nommée chevalier de l'Ordre national du Québec.
Françoise David
Née à Montréal en 1948, elle détient un. baccalauréat en service social de l'Université de Montréal dans le secteur de l'organisation communautaire. Elle a travaillé dans le réseau public de services sociaux et dans le secteur communautaire, et elle a contribué à la publication d'un livre intitulé De l'isolement aux solidarités. Elle a publié plusieurs textes, sur la réforme des services sociaux et de santé et sur l'évolution des organismes communautaires. Depuis 1994, elle est présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Jean du Pays
Soumis au devoir de réserve judiciaire, ce juge québécois a publié sous ce nom de plume deux essais, peu avant le référendum québécois du 30 octobre 1995 : Ni oui, ni non. Bien au contraire !, préface de Jean Allaire, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 1995, et Le Pays rapaillé, préface de Jean-Roch Boivin, Montréal, Les Éditions Flora, 1995.
Claude Forget
Admis au barreau de la province de Québec en 1959, il poursuivit ses études à la Johns Hopkins University de Baltimore, pour l'obtention d'un doctorat en économique et recherche opération-nelle. Il fut professeur d'économie aux universités de Montréal, McGill et UQAM. Élu député libéral dans Saint-Laurent en 1973, il fut ministre des Affaires sociales dans le cabinet Bourassa de 1973 à 1976. Il est un consultant indépendant.
Isabelle Guinard
Après avoir obtenu sa licence en droit à l'Université d'Ottawa, elle est étudiante à l'École du Barreau du Québec. Elle fut la conseillère juridique en chef du comité du Oui pour le comté de Chapleau lors du référendum de 1995. Au cours de cette campagne, elle fut invitée à divers débats et émissions télévisées à titre de jeune souverainiste, notamment à l'émission Le Point. Tout récemment elle participait à un forum télévisé intitulé « 72 bouts to Remake Canada ».
Naïm Kattan
Né en 1928 à Bagdad, où il a fait ses études secondaires et de droit, il fit des études littéraires à la Sorbonne. En 1954, il émigre au Canada et participe activement à la vie culturelle. Il enseigne à l'Université Laval et devient rédacteur à la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme.
Romancier, nouvelliste, essayiste, critique littéraire, Naïm Kattan est l'auteur de vingt-cinq ouvrages. Il fut pendant 25 ans chef du service des lettres et de l'édition puis directeur associé du Conseil des Arts du Canada. Il est maintenant professeur associé au département d'études littéraires de l'UQAM. Il vient de publier Culture, alibi ou liberté ? aux Éditions Hurtubise HMH. Il est membre de la Société royale du Canada et de l'Académie des lettres du Québec.
Panayotis Merlopoulos
Né le 18 mars 1993 à Athènes, en Grèce, il dut s'exiler parce qu'il avait commis, avec le professeur Jean Meynaud et G. Notaras, un livre considéré incontournable par ceux qui désirent s'informer sur les réalités sociopolitiques de la Grèce contemporaine : « Les forces politiques en Grèce », Études de science politique, Montréal, 1965. jadis avocat, il a dû changer de profession quand il s'est établi au Québec. Il est professeur aux départements d'Économique et des Sciences Sociales du CEGEP de Limoilou.
Marco Micone
Né en Italie en 1945, il a quitté la région de la Molise en 1958 pour venir rejoindre son père à Montréal. Après avoir étudié en français et en anglais, il a obtenu une maîtrise en littérature française à l'Université McGill. Tout en enseignant au niveau collégial depuis 1970, il a écrit quelques pièces de théâtre, un récit sur l'immigration et de nombreux articles dans les journaux et les revues. Il est souverainiste depuis des lustres.
Henry Mintzberg
Il est professeur de management à l'Université McGill de Montréal et à l'Institut Européen d'Administration des Affaires de Fontainebleau (France). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages en management, et de Les Propos d'un pur coton : Essai sur la problématique canadienne, publié par Québec/Amérique en 1995.
James A. O'Reilly
Avocat montréalais spécialisé en droit autochtone, membre de l'Association du barreau canadien, du Barreau du Québec, ainsi que du Barreau albertain, il a contribué au comité spécial de l'Association du barreau canadien sur le droit des autochtones et a cosigné le rapport intitulé Les droits des autochtones au Canada : Du défi à l'action, publié en 1988. Auteur de nombreux articles et mémoires traitant des droits des autochtones, il a été un des conseillers juridiques de l'Association des Indiens du Québec et du Comité National des autochtones du Canada sur les droits et les traités, à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Il représentait les Cris dans la désormais célèbre cause de la Baie James qui a mené à la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Il a représenté plusieurs nations autochtones de diverses régions du Canada devant les tribunaux canadiens et a été impliqué dans de nombreux différends se rapportant notamment à la Nation Mohawk et à la Nation Crie, au Québec, à la nation Miawpukek à Terre-Neuve et aux Nations Cries, Lubicon et Samson en Alberta. Il a participé aux conférences constitutionnelles et à plusieurs négociations et ententes dans le domaine autochtone. Il continue activement son travail juridique pour le compte de plusieurs nations autochtones du Canada.
Robin Philpot
Auteur et traducteur, il est originaire d'Ontario et diplômé de l'Université de Toronto en histoire et en lettres anglaises. Conseiller au service autochtone d'Hydro-Québec, depuis trois ans, il fut deux ans professeur d'anglais et d'histoire au Burkina Faso, puis il travailla en éducation spécialisée, à Montréal, et comme technicien en électricité. Il a prononcé de nombreuses conférences et participé à des débats dans des universités ou dans des réunions publiques au Québec, au Canada, aux États-Unis et au Chili. Parmi ses publications : Oka : dernier alibi du Canada anglais (VLB éditeur, 1991) ; « Quebecers Are Getting a Raw Deal on Aboriginal Issues ; and It's No Accident », in Inroads, (1993) ; « Les héritiers de Jack Kérouac », in Possibles, 1995 ; « Québec Bucking the Monoculturalists Current », in Ishmael Reed's Konch (l995) ; « Para une comprension equilibrada de los derechos indigenas en el contexto de la soberania de Québec », Revue de l'Association américaine de juristes (1994).
Joseph Rabinovitch
Né et élevé à Montréal, il a suivi le chemin typique d'un jeune juif de son époque. Fils aîné de parents émigrés de l'Europe de l'Est, il est allé à l'école secondaire Baron Byng et aux universités McGill et Concordia.
Il commence sa carrière comme professeur de mathématiques à la Commission des écoles protestantes du grand Montréal puis enseigne au Collège Vanier avant de retourner au CEPGM où il devient Directeur général. Après un court séjour à Vancouver, il revient à Montréal comme Directeur général de l'Association des écoles de jour juives. En 1995 il est nommé administrateur des YM-YWHA - Centres communautaires juifs de Montréal.
Guy Rocher
Après avoir obtenu un Ph. D. en sociologie de l'Université Harvard, il devint professeur titulaire de sociologie à l'Université de Montréal et, depuis 1961, chercheur attaché au Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit. De 1976 à 1982, il fut sous-ministre au développement culturel et au développement social du Québec. Il a participé à plusieurs commissions et comités d'enquête ou d'étude, québécois et canadiens, dont la célèbre Commission Parent sur l'éducation, dans les années 1960. Il est codirecteur de la collection « L'Homme et la société » aux Éditions Hurtubise HMH et directeur de la collection « Sociologie » des Cahiers du Québec, chez le même éditeur. Il a publié entre autres : Introduction à la sociologie générale, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 1969 ; Talcott Parsons et la sociologie américaine, Paris, PUF, 1972 ; Le Québec en mutation, Montréal, Éditions Hurtubise HMH, 1973 ; Entre les rêves et l'histoire (Entretiens avec Georges Khal), Montréal, VLB, 1989 ; Études de sociologie du droit et de l'éthique, Montréal, Les Éditions Thémis, 1996.
Charles Taylor
Docteur en philosophie de l'Université Oxford, il est professeur de science politique et de philosophie à l'Université McGill et fut président de la section québécoise du nouveau parti démocratique. Autorité mondialement reconnue, il a publié, entre autres, Explanation of Behaviour (1964), Pattern of Politics (1970), Hegel (1975), Hegel and Modern Society (1979), Philosophical Papers (1985), Sources of the Self (1989), The Malaise of Modernity (1991). Il est membre de la Société royale du Canada et de l'Académie britannique.
Peter G. White
Né au Brésil en 1938, il est diplômé des universités McGill et Laval. En 1969 il s'associe à Conrad Black et David Radler pour acheter et gérer des journaux. Il est actuellement Président et administrateur de la branche québécoise de Hollinger inc. qui comprend Le Soleil à Québec, Le Droit à Ottawa-Hull ainsi que Le Quotidien et Le Progrès Dimanche à Chicoutimi.
Il a occupé plusieurs postes au gouvernement et a été Premier secrétaire du Premier Ministre Brian Mulroney de 1983 à 1986. De 1986 à 1988 il a été PDG de Domgroup Ltd et éditeur du Saturday Night Magazine.
Vice-président du Conseil pour l'Unité canadienne et Président de l'Institut canadien des affaires internationales, il siège aux conseils de Téléglobe, Télésystème inc., Southam inc. et de Deutsche Bank du Canada. Il réside à Banff (Alberta) et Knowlton (Québec).
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