Remerciements
Toutes mes pensées pour pour ceux que j'aime, qu'ils soient partis pour kapubn, le pays du ciel, ou bien présents sur cette terre en forme de galette de manioc. Ils sont véritablement mes racines.
Ma mère et ma soeur ont été les soutiens constants de ce travail qui leur doit tant.
Dire merci aux Wayana serait peu de chose; cet ouvrage est le fruit de leur tolérance, de leur patience et de leur compréhension à mon égard. Ils n'en attendent rien, ou si peu, c'est affaire de Blancs! Puisse-t-il restituer le moins approximativement possible les détails de leur univers. Et je suis sûr, en tout cas, que les erreurs qu'il contient nécessairement seront une source d'hilarité pour ceux d'entre eux qui le liront ou qui en prendront indirectement connaissance : en cela au moins cet effort n'aura pas été inutile...
Je tiens également à exprimer ma gratitude à toutes celles et tous ceux qui ont participé activement à la fabrication de cette these :
D'abord le professeur J. Benoist qui, après avoir suscité chez moi le goût de poursuivre, m'en a aussi fourni les moyens.
Mes amis de Guyane, que je ne pourrai tous citer ici; Michel, Katiouchka, Virginie, Muriel, Suzanne, Agé, Guillaume, Erie, André, Jean-Paul et Françoise, Claire et Pierre... et les autres : à des degrés divers et sous des formes différentes, ils ont soigné mes spleens.
Celles et ceux qui ont lu ce travail et contribué à lui donner son aspect actuel (dont j'assume, bien sûr, tous les vices) : Jean Benoist, Lise Chapuis, Annie Hubert, Francis Dupuy... De tous, néanmoins, c'est Françoise Grenand qui fut la critique la plus acharnée et méthodique.
La réalisation informatique des schémas, dessins et cartes est l'oeuvre de H. Rivière dont les divers conseils me furent utiles.
Pierre Grenand a revu, corrigé et complété les annexes sur la faune et la flore.
- « Pour écrire l'ethnographie d'un peuple il ne suffit pas de l'avoir visité souvent et de l'avoir interrogé. La présence d'un étranger trouble son existence ordinaire et l'en fait sortir. Les questions, quelque soin que l'on mette à bien les poser, sont mal comprises et, le seraient elles bien, qu'il faudrait toujours tenir compte de l'esprit de mensonge, ou même seulement des scrupules qu'un peuple ne manque jamais d'avoir. Aussi ai-je eu souvent à rectifier le lendemain des opinions que la veille j'avais toute raison de considérer comme l'expression de la vérité. Je pense donc que les croyances et surtout les moeurs d'un peuple ne peuvent être connus que par une existence prolongée avec lui et en vivant chez lui de la vie de tous les jours... »
- (Dr Maurel, 1875, Étude anthropologique et ethnographique sur deux tribus «Indiens vivant sur les rives du Maroni, les Aracouyennes et les Galibis. Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris)
« Nous sommes attirés par toute vie qui nous représente quelque chose d'inconnu, par une dernière illusion à détruire » (Proust)
|