Ce livre est le fruit d’une recherche effectuée dans le cadre d’une thèse de doctorat en sociologie * préparée sous la direction de Robert Castel ; il a patiemment guidé ce travail qui a duré presque cinq ans, je tiens à l’en remercier chaleureusement.

Mes remerciements sincères vont aussi aux autres membres du jury de cette thèse : Marc Abélès (qui avait déjà suivi mes premiers pas de sociologue en prison pour un mémoire de DEA), Claude Faugeron (qui a encouragé cette recherche dès son origine et a constamment soutenu mes efforts, en particulier dans le cadre du Séminaire sur les questions pénitentiaires qu’elle dirigeait avec Antoinette Chauvenet), Rémi Lenoir (qui a mis à ma disposition ses connaissances de l’univers des prisons à travers les questionnaires qu’il a fait passer aux élèves sous-directeurs d’établissement pénitentiaire), et enfin Françoise Tulkens (qui préside le Département de Droit pénal de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve).

Mes remerciements les plus vifs vont à l’ensemble des agents pénitentiaires, des bénévoles, des magistrats, des parents de détenus et des anciens prisonniers, ainsi qu’à tous les élus locaux et aux fonctionnaires de l’administration préfectorale et des collectivités locales, qui, autour de chacun des quatre établissements étudiés, m’ont accueilli et ont répondu à mes demandes tout au long de mon travail de terrain ; plusieurs d’entre eux, trop nombreux pour être nommément remerciés ici, y ont même pris une part active.

Quelques jours après la soutenance de ma thèse, j’en ai porté un exemplaire à Christian Carlier pour le remercier de ses encouragements et de son aide lorsque nos chemins se sont croisés. Il m’a fait l’honneur de penser qu’il y avait matière à en tirer un livre, et de m’en proposer l’édition.

Je voudrais enfin faire mention ici de Jean-Michel Le Boulaire, disparu dans un dramatique accident, et à qui je dois une grande reconnaissance.

Sans l’aide de toutes ces personnes, cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour.