Les collaborateurs
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Lucille Beaudry est professeure au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal. Elle s’est intéressée au marxisme-léninisme des années soixante-dix ainsi qu'aux rapports entre l'art et la politique. Elle a codirigé plusieurs ouvrages dont André Laurendeau, un intellectuel d’ici (1990) et Un siècle de marxisme (1990). Elle s'intéresse présentement aux idées politiques.
Jean-Paul Bernard est professeur au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal depuis la fondation de l'institution, en 1969. Il a été directeur du département de juin 1975 à juin 1977. Il a également été directeur du comité de rédaction de la Revue d'histoire de l’Amérique française de 1979 à 1982. Il a publié Les Rouges : libéralisme, nationalisme et anticléricalisme au milieu du XIXe siècle (1971), Les rébellions de 1837-1838 dans le Bas-Canada (1983) et Assemblées publiques, résolutions et déclarations de 1837-1838 (1988).
Robert Comeau est professeur au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal. Coauteur de l'ouvrage Les communistes au Québec 1936-1956. [418] (1980), il a coédité Le droit de se taire. Histoire des communistes au Québec, de la Première Guerre mondiale à la Révolution tranquille (1989). Directeur de la collection « Études québécoises » chez VLB éditeur, il a également été responsable de colloques sur les leaders du Québec contemporain, depuis 1987. Directeur du Bulletin d'histoire politique, il dirige une équipe de recherche en vue de la publication du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier québécois.
Bernard Dansereau est étudiant au doctorat à l'Université de Montréal. Spécialiste du mouvement ouvrier québécois, il a été chargé de cours en histoire du syndicalisme, à l'Université de Montréal; il est l'auteur de L’avènement de la linotypie : le cas de Montréal à la fin du XIXe Siècle (1992). Chercheur de l'équipe du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier québécois, il est également responsable du Bulletin du Regroupement des chercheurs en histoire des travailleurs du Québec.
Serge Denis est professeur de science politique à l'Université d'Ottawa, où il occupe les fonctions de doyen associé et secrétaire de la faculté des sciences sociales. Il a publié Un syndicalisme pur et simple : mouvements ouvriers et pouvoir politique aux États-Unis, 1919-1939 (1986), Le long malentendu : le Québec vu par les intellectuels progressistes au Canada anglais, 1970-1991 (1992) et, en collaboration avec Roch Denis, Les syndicats face au pouvoir (1992). Il étudie présentement l'évolution politique contemporaine du syndicalisme en Amérique du Nord.
Stephen Endicott est né en Chine, de parents missionnaires canadiens. Il fit ses études à l'Université de Toronto. Ses recherches l'ont amené à porter un intérêt particulier à l'histoire politique de la Chine moderne et à l'histoire ouvrière canadienne. Il est actuellement senior scholar au département d'histoire du Atkinson College (York University). Il est l'auteur de plusieurs [419] ouvrages dont Diplomacy and Enterprise : British China Policy, 1933-1937, James G. Endicott : Rebel Out of China, Red Earth : Révolution in a Sichuan Village, et Red Dragon : China, 1949-1990.
Jean-Marie Fecteau est professeur au département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal et chercheur affilié au Centre international de criminologie comparée. Spécialiste d'histoire du droit et du contrôle social, il a publié Un nouvel ordre des choses... La pauvreté, le crime, l’État au Québec, de la fin du XVIIIe siècle à 1840 (1989). Il est aussi coéditeur de La condition québécoise. Enjeux et horizons d'une société en devenir (1994).
Marcel Fournier est professeur au département de sociologie de l'Université de Montréal. Il a été président de la Fédération des associations des professeurs des universités du Québec, secrétaire de la revue Sociologie et sociétés, membre du comité de rédaction de Recherches sociographiques et membre fondateur de Possibles. Il est l'auteur de Communiste et anticommunisme au Québec (1979), Entre l'école et l'usine (1980), Les générations d'artistes (1986), L'entrée dans la modernité (1986) et de Marcel Mauss (1994).
David Frank est rattaché au département d'histoire de l'Université du Nouveau Brunswick. Il a été par le passé rédacteur en chef de périodiques, dont The Varsity (Université de Toronto) et Acadiensis : Revue d'histoire de la région Atlantique. Il a publié abondamment dans le domaine de l'histoire ouvrière des provinces de l'Atlantique.
Hervé Fuyet a obtenu un doctorat en science politique et histoire (études est-européennes) à l'Université de Montréal en 1966, et plusieurs maîtrises (littérature française, traduction, bibliothéconomie). Il a enseigné dans diverses universités aux États-Unis, en France et en Union soviétique. Il enseigne actuellement la philosophie et la science politique au cégep John Abbott [420] (Montréal). Ses publications portent principalement sur les problèmes du marxisme et sur la question nationale au Québec.
Andrée Lévesque est professeure d'histoire à l'Université McGill. Elle travaille en ce moment à la biographie de Jeanne Corbin, militante communiste au Canada et au Québec. Elle est l'auteure de Virage à gauche interdit (1984), La norme et les déviantes : des femmes au Québec pendant l'entre-deux-guerres (1984) et Résistance et transgression : étude en histoire des femmes du Québec (1995).
Georges Massé est professeur d'histoire à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il s'intéresse particulièrement à l'histoire sociale des ouvriers, ainsi qu'au patrimoine industriel et au patrimoine urbain.
Céline Saint-Pierre détient un doctorat en sociologie de l'École des hautes études en sciences sociales de Paris et de l’Université de Paris. Professeure au département de sociologie de l'Université de Montréal de 1965 a 1969, elle a joint le département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal au moment de la fondation de cette université en 1969, où elle est demeurée professeure jusqu'en 1992, année de sa nomination comme vice-rectrice à l'enseignement et a la recherche. À titre de sociologue, Mme Saint-Pierre s'est d'abord intéressée à l'analyse des mouvements sociaux avant de devenir une spécialiste reconnue du travail et des organisations ainsi que des technologies nouvelles et des changements sociaux. Elle est l'auteure d'une cinquantaine de publications en plus d'avoir dirigé la production de plusieurs livraisons de revues et d'ouvrages collectifs. Elle est également bien connue pour ses activités de soutien à la diffusion scientifique. Elle est éditrice associée à la revue International Sociology. Elle est également commissaire aux États généraux sur l'éducation.
Robert Tremblay est chargé de cours en histoire à l'Université du Québec à Montréal et à l'Université du Québec [421] à Trois-Rivières. Il est l'auteur d'un doctorat sur les ouvriers-métallurgistes de Montréal au XIXe siècle. Ses champs d'étude recouvrent l'histoire sociale du travail, l'histoire des technologies et, plus récemment, les itinéraires de vie de militants ouvriers québécois ayant été actifs entre 1880 et 1914.
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