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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article d'André Corten, “Instruments de l’impérialisme ou culture populaire ? Explosion des pentecôtismes africains et latino-américains.” Un article publié dans Le Monde diplomatique, Paris, décembre 2001, pages 22-23.

André CORTEN *

SOCIOLOGUE, PROFESSEUR ASSOCIÉ
Département de science politique, UQÀM

Instruments de l’impérialisme
ou culture populaire ?

Explosion des pentecôtismes africains
et latino-américains
.”

Un article publié dans Le Monde diplomatique, Paris, décembre 2001, pages 22-23.


Dans un contexte de crise des institutions et des structures politiques, les appartenances et les anciens repères s’effondrent. Sur la trame d’un tissu économique et social désagrégé, les sectes prospèrent. Mais le débat qu’elles suscitent est confus. En Amérique latine et en Afrique, le pentecôtisme et sa théologie conservatrice ont certes été vus d’un bon œil et favorisés par les États-Unis. Mais, même si elle reproduit l’idéologie dominante, cette Église est aussi le reflet d’une culture populaire.

Mots-clés : ? Afrique ?Amérique latine ? Costa Rica ? Christianisme ? Religion ? Secte

Dans une autre langue :

  • Seelenheil und Wohlstand
  • Eclosión de los pentecostalismos africanos y latinoamericanos
  • Il boom dei pentecostali nel Sud del mondo


Jamais l’Église universelle du royaume de Dieu n’avait obtenu une telle audience. En ce 12 octobre 1995, jour de la fête patronale du Brésil, et sur la plus importante chaîne de télévision brésilienne, un évêque de cette Église tente de convaincre ses adeptes de l’idolâtrie des catholiques en assénant des coups à une statue de Nossa Senhora Aparecida. Il entend également, implicitement, dénoncer la confessionnalisation d’un État pourtant déclaré laïque. Ce jour-là, beaucoup de Brésiliens n’ayant jamais prêté attention à cette Église s’indignent de ce sensationnalisme, en même temps que nombre d’entre eux se sentent secrètement fiers de cette multinationale aux couleurs brésiliennes.

Dans soixante-dix pays du monde, l’Église universelle affiche le même message : « Arrête de souffrir ». Epinglée par les commissions parlementaires contre les sectes en France (1995) [1] et en Belgique (1997) - selon cette dernière, elle serait le « théâtre de nombreux scandales sexuels » -, l’Église universelle du royaume de Dieu est plus que jamais en forte croissance en Amérique latine et en Afrique.

Car, dans une ville complètement dévastée par la misère comme Kinshasa (Congo, ex-Zaïre), le pentecôtisme fait rage aussi. « Jésus, Jésus ! », hurlent dans les églises les fidèles en transe en se roulant par terre, enflammés par des pasteurs charismatiques parfois qualifiés d’« escrocs de Dieu [2] ». Ils leur font oublier la faim, la maladie et la promiscuité, démasquant « les attaques de la sorcellerie auxquelles est exposée toute victime qui souffre de déception personnelle, de noirceur mélancolique et d’incrédulité », selon l’extrait d’un sermon prononcé dans la capitale du Congo. Ils les font rêver de « prospérité miraculeuse ». Et si les Églises envahissent les rues et que, le soir venu, fusent de partout des chants et des cris, elles pénètrent aussi par la télévision, par les cassettes vidéo, voire par Internet. « Dans une décennie, si on ne prend pas de mesures draconiennes, la nation congolaise sera constituée d’une génération de tarés ou de psychotiques », lance le professeur Mweze, doyen des Facultés catholiques de Kinshasa [3].

Outre « l’influence menaçante d’un islam extrémiste en expansion en Asie et en Afrique », l’Église catholique craint « la concurrence dévorante, dans les grandes métropoles du tiers-monde, des Églises évangéliques, des sectes et d’un “pentecôtisme” débridé [4] ». Et pourtant, se demandent des théologiens protestants [5], « le pentecôtisme ne serait-il pas l’avenir du christianisme dans le tiers-monde ? » En tout cas, en Afrique et en Amérique latine, on parle de plus en plus de conversion. Les Églises se multiplient et portent les noms les plus divers, certains bien connus - Assemblée de Dieu ou Église de Dieu -, d’autres moins - Dieu est Amour, Église vivante, Temple de Sion, Église de la victoire, etc. Le terme « pentecôtiste » apparaît rarement dans leurs noms ; on parle plutôt pour les désigner d’« évangéliques ».

Qu’entend-on par pentecôtisme ? Sa spécificité doctrinale (qui n’a rien d’hétérodoxe par rapport aux Églises instituées) considère comme actuels les dons de l’Esprit saint - « parler en langues » (expression verbale apparemment incompréhensible qui se veut louange de Dieu), guérison, prophétie, exorcisme, etc. - tels que rapportés dans le récit de la Pentecôte des Actes des apôtres.

Né dans le protestantisme et presque en même temps - au début du XXe siècle - dans les Églises noires des États-Unis, en Afrique du Sud, au Brésil et au Chili, ce mouvement de réveil connaît depuis les années 1980 une véritable explosion. Si on y inclut les Églises sionistes [6] et apostoliques, il atteint en Afrique du Sud près de la moitié de la population - alors qu’il en touchait à peine un quart voilà vingt ans. Dans d’autres pays comme le Chili ou le Guatemala, il attire de 15% à 25% de la population. En Afrique et en Amérique latine, le nombre d’adeptes de ce nouveau prosélytisme dépasserait les 100 millions.

Au sens courant du terme, il s’agit de « sectes » en raison du prosélytisme et de l’engagement fort demandé aux membres. Néanmoins, le mouvement ne répond pas à plusieurs des autres critères caractérisant les sectes (notamment le caractère ultraminoritaire) car, au sens sociologique du terme, il n’y a pas d’exclusivisme (la formule « hors de l’Église, point de salut » ne s’y applique pas ; ce qui compte, c’est la « conversion à Jésus »), et le retrait par rapport au  monde y est de moins en moins prononcé [7].

Quoi qu’il en soit, cette croissance extraordinaire se mesure par une multiplication des dénominations, qui chevauchent les frontières (Kenya, Ouganda, Congo, Rwanda, Burundi, Tanzanie ou Brésil, Venezuela, Uruguay, Argentine). Ce qui frappe par ailleurs, c’est l’uniformité. Comment expliquer la ressemblance entre ces nouveaux cultes au Rwanda, au Zimbabwe, en Côte d’Ivoire, en Bolivie, au Brésil, au Guatemala et en Haïti ? Effet ou expression de la globalisation [8] ?

Danger d’infiltration marxiste

Jusqu’à la fin des années 1980, une seule explication circule sur cette explosion de ce que, dans les milieux catholiques, on appelle résolument des « sectes ». On fait référence au « rapport Rockefeller de 1969 » ainsi qu’au « document de Santa Fe », plate-forme idéologique du président américain Ronald Reagan en 1980. Il y est question du danger d’infiltration marxiste dans l’Église catholique et des dangers de la théologie de la libération. D’ailleurs, la hiérarchie catholique s’inquiète également. Dès 1969, avec l’appui discret de la CIA, l’université de Louvain ne tente-t-elle pas de fonder un centre d’éthique chrétienne du développement pour mieux contrôler ces théologiens latino-américains en partie formés par elle ?

En tout état de cause, et pour contrebalancer sur le terrain l’influence de la théologie de la libération, la stratégie suggérée dans ces rapports consiste surtout à appuyer les Églises évangéliques qui commencent à se multiplier. Il y a donc bien un élément de réalité dans la vision tenace selon laquelle les Églises pentecôtistes constituent le « bras spirituel » de l’impérialisme américain.

En 1990, deux livres retentissants - l’un d’un Américain à l’esprit critique, David Stoll [9], l’autre d’un sociologue britannique des religions renommé, David Martin [10] - mettent un coup d’arrêt à ces simplifications. S’il est vrai que Washington peut voir d’un bon œil le développement de ces mouvements évangéliques parce qu’ils introduisent des éléments d’une culture américaine contrecarrant l’influence plus européenne du catholicisme, il n’est absolument pas prouvé que l’extraordinaire essor de ces mouvements soit dû à des fonds américains. Ni même qu’ils aient reçu un important soutien financier (plus important en tout cas que ceux dont bénéficient les différents courants catholiques).

En fait, beaucoup de ces Églises sont totalement autonomes. L’expansion de l’Église universelle du royaume de Dieu fournit même un éloquent contre-exemple sur la direction des flux financiers. Dans son cas, c’est l’argent des pauvres brésiliens qui permet l’implantation de l’Église sur tous les continents (y compris dans les pays du Nord).

L’homogénéisation des styles de religiosité et de doctrine sur le modèle américain fournit un argument plus solide en faveur de la thèse du « bras spirituel ». Partout en Afrique et en Amérique latine de grandes croisades attirent dans les stades des masses impressionnantes d’adeptes ou de curieux, des programmes télévisés de « guérison divine », parfois diffusés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, touchent des couches grandissantes de la population, et, jusque dans les plus petites villes, des best-sellers de piété traduits de l’américain sont disponibles dans les librairies évangéliques. Le tout associé aux noms de quelques grands télévangélistes comme MM. Jimmy Swaggart, Pat Robertson, Kenneth Copeland, Reinhard Bonnke ou Paul Yonggi Cho, dont certains sont, aux États-Unis, à la tête de la Coalition chrétienne et figurent dans l’entourage des présidents.

Par ailleurs, comme l’explique Paul Gifford [11], qui a montré la parenté du pentecôtisme avec l’extrême droite sud-africaine, ses principales doctrines sont partiellement (et à des degrés divers) d’origine américaine, qu’il s’agisse de la théologie de la prospérité - Dieu n’aime pas la pauvreté (s’enrichir n’est pas un péché) -, de celle de la délivrance et de la guerre spirituelle - il faut chasser Satan de nos corps, de nos esprits et de nos pays -, ou encore de ce que Gifford appelle le sionisme chrétien (voir note 6).

Chaleur et consolation

Aussi bien en Afrique qu’en Amérique latine, cela justifie la référence constante à Israël dans les prédications, ainsi que l’invitation faite aux fidèles d’effectuer des pèlerinages à Jérusalem, comparables à ceux des musulmans à La Mecque. Cette guerre spirituelle au ton millénariste prend aussi des formes inattendues : au Costa Rica, un pasteur vedette pentecôtiste a survolé le pays « de la frontière du Nicaragua à celle du Panama et de Puantarenas à Limon en répandant de l’huile sainte tous les 6 kilomètres », pour « libérer le territoire national afin de faciliter l’évangélisation [12] ! ».

Dans la mesure où le pentecôtisme classique, le nouveau pentecôtisme (« néo-pentecôtisme ») et les Églises du même type adaptent les « pauvres » aux exigences du marché, a-t-on affaire au « bras spirituel » non seulement de l’impérialisme américain, mais aussi du néo-libéralisme triomphant ? Par la « machine narrative » qui rend compte de leur succès mondial et qui s’adresse aux individus (en général pauvres) et non aux couches prolétarisées en tant que groupe, ils parviennent effectivement à amortir le choc des programmes d’ajustement structurel. Ils donnent aux convertis ce que la Banque mondiale appelle de ses vœux, c’est-à-dire l’empowerment (l’octroi de droits) aux femmes et aux hommes, la confiance en soi et en la capacité de vaincre l’adversité ! Ils permettent aux exclus de la société de ne pas se laisser écraser, ils leur intiment de « rebondir ».

Grisés par l’émotion de cultes exubérants, les croyants traversent ainsi sans protester les nouvelles épreuves que la mondialisation néolibérale leur impose. Avec, à la clé, la promesse d’un enrichissement rapide, à l’image de ces pasteurs qui roulent en 4 x 4... Donnez, et Dieu vous le rendra au centuple !

Nouvel « opium du peuple » ? Il convient de ne pas oublier le premier terme de la fameuse phrase de Marx : « La religion est le soupir de la créature opprimée, la chaleur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit des conditions sociales dont l’esprit est exclu. » Dans cette perspective, il faut voir que le catholicisme et le protestantisme historiques ont été entraînés ces derniers siècles dans une rationalisation croissante, dans un désenchantement, dans ce que Marcel Gauchet appelle une « sortie de la religion », et qu’ils n’offrent généralement plus ni chaleur ni consolation. Or, en contrepoint, s’affirment dans le monde contemporain de nouveaux besoins religieux - besoin d’émotion, besoin de sacré (notamment par la mise en scène de forces effrayantes), besoin de participation. En Amérique latine, le pentecôtisme renoue avec une dévotion et un mysticisme populaires très répandus au XIXe siècle - expression populaire « païenne » que l’Église catholique a voulu discipliner, à partir du dernier tiers du siècle en question, par ce qu’on a appelé la « romanisation ».

En Afrique, le pentecôtisme vient se greffer sur le prophétisme - à la fois ouverture et résistance. Face à la poussée de la rationalisation et de la « virtualisation », les opprimés du monde revendiquent la chaleur de l’émotion et le sentiment d’être ensemble ; ils cherchent des mises en scène rendant compte de l’atrocité du mal qui les accable et y retrouvent un sens du sacré. Bonheur illusoire ? Ils ont souvent la conviction que l’illusion se trouve dans le camp de ceux qui, non sans irresponsabilité, promettent des révolutions qui aboutissent à les accabler plus encore.

La « machine narrative » du pentecôtisme s’adresse aux individus et ne mobilise pas des couches sociales. À la fois femmes et hommes sont parcellisés, à la fois ils se vivent dans un univers holiste où tout est en tout. Imprégnés d’une culture médiumnique - ils croient dans la présence des esprits -, ils continuent à se sentir proches de la nature et de leur communauté, qu’ils vont essayer de recréer lorsqu’elle s’est désintégrée. L’holisme ne se manifeste nulle part mieux que dans ce qui est appelé la « guérison divine ». Nouvelle approche par chacun de son corps, de son rapport aux autres, de ses besoins spirituels, la « guérison divine » n’est pas un simple changement d’état physiologique, elle est une régénération. Elle s’obtient par une « nouvelle naissance » (born again), manière pour l’individu de se retrouver, mais aussi pour la communauté de se réconcilier. Le passage de l’Afrique du Sud à une nouvelle société - même si tout reste à faire au niveau des inégalités économiques, de plus en plus explosives - s’est fait à travers cette conception de la « guérison » propre au christianisme sud-africain.

Les pentecôtistes irritent les intellectuels. Pour ceux-ci, ce mysticisme n’est que gesticulations grotesques, et les croyants ne sont que des crédules, des arriérés, voire des opportunistes. Les pentecôtistes collent à l’hypermodernité (notamment par leurs réseaux transnationaux et l’usage des médias) mais, en même temps, ils semblent attardés par leur croyance dans les esprits mauvais (transposés en manifestations de Satan). Ils se montrent à la fois très rigoristes (prohibition de l’alcool, du tabac, sexualité très stricte, etc.) et très corporels (parfois, les cultes ressemblent à des ballets passablement sensuels). Ils se revendiquent d’une application littérale de la Bible tout en s’adaptant à l’expérience de chacun. Ainsi, appuyée sur une lecture littérale de la prospérité d’Abraham bénie par Dieu, la théologie de la prospérité se présente-t-elle comme l’expression du fantasme populaire de gagner le gros lot ; en même temps, elle est l’affirmation d’un droit, celui de sortir de l’humiliation, de la misère et de la dépendance. En se consacrant au Christ, on devient des « gagnants ».

Cette adaptation tout-terrain aux signes de la mondialisation a aussi longtemps irrité les anthropologues. Friands d’authenticité africaine, les africanistes en particulier ont négligé ce phénomène « américain ». Il a fallu que la jeune génération d’anthropologues, de sociologues et de politologues (souvent britanniques ou français) s’y intéresse pour que le phénomène commence à être étudié. En Amérique latine, les Brésiliens, les Chiliens, les Argentins s’y étant mis plus tôt, le phénomène est aujourd’hui mieux connu.

La culture de « mauvais goût » et le style « supermarché de la foi » du pentecôtisme sont désormais pris sans trop de jugements de valeur. Qu’on aime ou pas, on se rend compte qu’on a bien là une expression de la culture populaire. Une culture qui ne veut pas rester à l’écart de ce qui se passe dans le monde - auparavant culture de retrait et de refuge, le pentecôtisme est devenu une culture d’adaptation -, mais qui ne renie pas ses traditions, souvent considérées de l’extérieur comme des superstitions.

Le phénomène se répand partout dans le monde. On parle beaucoup de son développement en Asie (même en Chine) [13], mais les études sont encore peu nombreuses [14]. Il se vit comme une guerre totale. « Les années 1990 vont définitivement être le témoin de la guerre spirituelle la plus intense que l’Église aura connue depuis deux mille ans d’histoire, enseigne-t-on dans les écoles bibliques. Il n’y a pas de zone démilitarisée ! » Partout on observe les mêmes rituels, le même usage des médias, les mêmes « machines narratives ».

Pourtant, cette standardisation est loin de niveler les cultures. Elle est comme la « clé anglaise » permettant de serrer des écrous chaque fois différents. Elle est universelle en ce sens qu’elle ne respecte pas les frontières. Mais une fois les écrous serrés, de nouvelles configurations apparaissent. Des identités s’affirment, parfois plus restreintes que les identités nationales sans être ethnicistes, mais souvent plus larges que les frontières. Le plus remarquable est qu’il ne s’agit pas ici d’une géopolitique menée d’en haut (les dénominations se comptent par milliers et même les plus importantes sont en général très décentralisées), mais d’une géopolitique menée d’en bas par des petits pasteurs « aux pieds nus », qui tentent simplement, en développant des rapports dans d’autres pays, d’obtenir la considération de leur famille et de leurs voisins.

Dans leur conviction de la « guérison divine », les croyants inventent une nouvelle culture dans des contrées abandonnées à tous égards (y compris sur le plan des soins de santé). On peut bien parler de culture populaire, sauf qu’elle n’est pas reconnue comme telle par les élites intellectuelles. Mais il s’agit d’une culture de résistance qui reproduit, malgré elle, l’idéologie dominante. Dans ce sens, le pentecôtisme est bien le nouvel opium du peuple. Encore faut-il se souvenir du contexte dans lequel Marx utilisait l’expression : il est l’émotion dans un monde sans émotion.



* Politologue, membre du Groupe de recherche sur l’imaginaire politique en Amérique latine (Gripal), Montréal. Auteur du Pentecôtisme au Brésil, Karthala, Paris, 1995.

[1] Lire Bruno Fouchereau, « Les sectes, cheval de Troie des États-Unis en Europe », Le Monde diplomatique, mai 2001.

[2] Ruth Marshall-Fratani, « Prospérité miraculeuse : pasteurs pentecôtistes et argent de Dieu au Nigeria », Politique africaine, n° 82, Karthala, Paris, juin 2001, pp. 24-44.

[3] Marc Vanwesse, « Lavage de cerveaux », Dossier, supplément du Soir (Bruxelles), 7 septembre 2001.

[4] Le Monde, 22 février 2001.

[5] Cf. Walter Hollenweger, Cahiers de l’IRP, n° 39, Université de Lausanne, avril 2001.

[6] Selon cette dernière orientation doctrinale, Dieu n’a jamais abandonné Israël.

[7] Jean-Paul Willaime, « Les définitions sociologiques de la secte », in Messner, Francis (éd.), Les « Sectes » et le Droit en France, Paris, PUF, 1999, pp. 21-46. Voir aussi Danièle Hervieu-Léger, La religion en miettes ou la question des sectes, Calmann-Lévy, Paris, 2001.

[8] André Corten et Ruth Marshall-Fratani (éd.), Between Babel and Pentecost : Transnational Pentecostalism in Africa and Latin America, Hurst Publisher/Indiana University Press, Londres/Bloomington, 2001.

[9] David Stoll, Is Latin America Turning Protestant ? The Politics of Evangelical Growth, University of California Press, Berkeley, 1990. David Stoll s’est encore signalé l’année passée par une polémique (très contestable) au sujet de la biographie de la Prix Nobel de la paix guatémaltèque Rigoberta Menchu.

[10] David Martin, Tongues of Fire : The Explosion of Protestantism in Latin America, Blackwell, Oxford, 1990.

[11] Paul Gifford, « The Complex Provenance of Some Elements of African Pentecostal Theology », in André Corten et Ruth Marshall-Fratani (éd.), Between Babel..., op. cit., pp. 62-79.

[12] Jean-Pierre Bastian, in André et Mary Corten (éd.), Imaginaires politiques et pentecôtismes : Afrique/Amérique latine, Karthala, Paris, 2001, p. 220.

[13] Quand il s’agit de la Chine, les chiffres sont dotés d’un coefficient inflatoire : 60 millions, avance-t-on dans certains milieux évangéliques. Convention globale du pentecôtisme, Los Angeles, mai 2001.

[14] Pau, Freston, Evangelicals in Latin America, Asia and Latin America, Cambridge University Press, 2001.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 27 février 2017 18:11
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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