Philippe d’Iribarne est polytechnicien et Ingénieur général des Mines, directeur de recherche au CNRS. Ses travaux, situés à la jonction de la sociologie, de l’ethnologie et de la philosophie politique, portent sur la rencontre entre la modernité et la diversité des cultures et des religions. Il anime un groupe de chercheurs qui étudient l’influence de cette rencontre entre modernité et tradition sur les manières de s’organiser pour vivre et travailler ensemble qui ont pris corps sur la surface de la planète. Il est l’auteur de quinze ouvrages dont La politique du bonheur (Seuil, 1973, traduit en japonais), La logique de l’honneur (Seuil, 1989, traduit en allemand, arabe, chinois, espagnol et néerlandais), Cultures et Mondialisation, 1998, Le Tiers-monde qui réussit, 2003 (traduit en anglais et en vietnamien), L’étrangeté française (Seuil, 2006), Penser la diversité du monde (Seuil, 2008, traduit en arabe et en anglais), L’épreuve des différences (Seuil, 2009, traduit en anglais, en arabe et en chinois), L’envers du moderne (CnrsEditions, 2013), L’islam devant la démocratie (Gallimard, 2013, traduit en arabe et en espagnol et en turc), Chrétien et moderne (Gallimard, 2016). Il a occupé diverses fonctions au service de l’Etat, notamment au Secrétariat général de la Présidence de la République où il était chargé des problèmes de civilisation et de conditions de vie.
Source: Alain Henry, directement aux Classiques des sciences sociales, le 1er mars 2017.
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