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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Pierre Dandurand, “La question sociale. Réflexions en marge d’un ouvrage de Pierre Rosanvallon.” Un article publié dans la revue Sociologie et sociétés, vol. 28, no 2, automne 1996, pp. 189-198. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal. [Autorisation accordée par Mme Renée B.-Dandurand, veuve de l’auteur, le 18 février 2004.] Résumé En marge d'un ouvrage de Pierre Rosanvallon, l'auteur livre ses réflexions sur certaines (les transformations actuelles de l'État-providence. Il conteste le fait que la forme assurancielle soit un mode « périmé » de régulation des solidarités ; il commente les « nouveaux droits sociaux » régissant les rapports État-prestataire ; il exprime de forts doutes sur la possibilité d'implanter une « société d'insertion » et sur l'interprétation voulant que l'État-providence ait maintenant à dispenser ses services à une « société d'individus ». SUMMARY From the reading of a work by Pierre Rosanvallon, the author presents his reflections on certain transformations in today's welfare state. He contests the fact that insurance is an outmoded means of regulating solidarity ; he comments on the "new social rights" which regulate relations between the state and beneficiaries ; and he expresses grave doubts concerning the possibility of setting up a "integrating society" and concerning the interpretation whereby the welfare state must now dispense its services to a "society of individuals". RESUMEN A partir de un trabajo de Pierre Rosanvallon, el autor reflexiona sobre ciertas transformaciones actuales del Estado benefactor. El autor pone en duda que el modelo de la seguridad sociale sea un modo « perimido » de regulación de las solidaridades, comenta además los « nuevos derechos sociales » que rigen las relaciones Estado-beneficiario y expresa grandes dudas respecto a la posibilidad de implantar una « sociedad de inserción » y a la interpretación que pretende que el Estado benefactor tenga actualmente que dispensar servicios a una « sociedad de individuos ».
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