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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

“ Quelle nouvelle révolution industrielle ? (1982)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir du texte de par Alfred Dubuc, (professeur d'histoire, UQAM) “ Quelle nouvelle révolution industrielle ? ”. Un article publié dans Douzième colloque Relations industrielles 1981 : “ Le plein emploi à l'aube de la nouvelle relation industrielle”, publié sous la direction de Michel Brossard et Nicole Durany, pp. 11-47, Conférence Jean-Réal Cardin. Montréal: École de relations industrielles de l'Université de Montréal, 1er trimestre 1982. [Autorisation accordée par le professeur Dubuc par téléphone, de chez-lui à Montréal, jeudi le 3 juillet 2003.]

Introduction

Qu'est-ce qu'une révolution industrielle ? De quelle nature sont les transformations qui entraînent une société avec une telle force que le mot « révolution » n'apparaisse pas comme exagéré ? Sont-elles de nature purement technologique ou ne touchent-elles pas toute l'organisation du travail ? Et serait-il pensable qu'il ne puisse y avoir une telle association entre technologie et organisation du travail que l'on puisse traiter de l'une sans devoir étudier l'autre en même temps ? (note 1)

Certes, il n'est pas facile de donner au mot « révolution » et à l'expression « révolte industrielle » toute la rigueur qu'il faudrait pour une analyse serrée ; on a parlé de la révolution de la consommation de masse, de la révolution des loisirs ; on parle maintenant de la révolution de l'information. On entend les expressions « troisième » et « quatrième révolution industrielle » (note 2), sans qu'on nous avertisse de ce qu'ont été la première et la deuxième.

Si je voulais être très rigoureux, je me retiendrais d'utiliser l'expression pour autre chose que l'arrivée, au tournant des XVIlle et XIXe siècles, du capitalisme industriel, point de départ d'un long mouvement qui nous conduirait jusqu'à maintenant. Nous vivons encore de cette révolution, même si à l'énergie de la vapeur se sont ajoutées les énergies de l'électricité, de l'explosion interne, de la fission et bientôt de la fusion nucléaire, du vent, du soleil ; même si, à la division initiale des tâches, on a pu appliquer la mécanisation, l'automatisation et, déjà maintenant, la robotisation : tout ce processus peut être considéré comme la suite ininterrompue du long mouvement commencé avec l'application généralisée de la première force mécanique a une opération de travail. Et la même rigueur m'imposerait d'analyser en un seul mouvement, nourri des principes du même système, le processus de rationalisation du travail, de l'analyse des temps et mouvements, de la cadence inflexible des chaînes de montages, jusqu'aux clignotements implacables des appareils de la télématique récente : à partir de l'expropriation des moyens de production du travailleur, de la désappropriation constante d'éléments de plus en plus nombreux de son travail lui-même, l'organisation du travail, aidée de la technologie appropriée, s'est acharnée à dépouiller le travailleur, non seulement de tout contrôle sur son travail et ses mouvements, mais encore de la possibilité même d'utiliser ses capacités mentales et intellectuelles dans l'opération même de ses tâches jusqu'à la limite extrême où l'homme, devenu simple automate, peut être remplacé par un robot.

Mais cette analyse à très long terme n'aurait de pertinence que pour une étude comparative du système capitaliste en regard d'autres systèmes économiques ou que pour une étude d'histoire des civilisations, la société industrielle apparaissant comme l'aboutissement de la civilisation occidentale (note 3) : cette analyse risquerait de considérer la durée comme rectiligne et de voiler les rythmes parfois saccadés de son déroulement.

Je ne crois pas, d'ailleurs, que ce soit le sens que les organisateurs de ce colloque aient voulu donner à l'expression « révolution industrielle » ; il est manifeste qu'ils ont voulu orienter notre réflexion sur les effets des innovations technologiques récentes sur l'emploi et l'organisation du travail. Je vous proposerai donc d'utiliser l'expression pour une aire moins vaste et une durée moins longue : nous pourrons ainsi nous situer à l'intérieur d'une réalité davantage concrète et dans une durée dont les pulsations elles-mêmes deviendront l'objet de notre curiosité.

Depuis l'utilisation généralisée de l'énergie de la vapeur dans l'ensemble de l'industrie et dans les moyens de transport comme la navigation et les chemins de fer, et depuis la diffusion des technologies du fer, des textiles et des machines-outils, le capitalisme a connu certaines grandes crises majeures (note 4). De celles-ci, nous retiendrons les dernières, celles qu'il a connues depuis la deuxième moitié du XIXe siècle : la période 1873-1896 est connue, en histoire économique, comme celle de « la grande dépression », celle des années trente comme « la grande crise » et notre époque, depuis le début des années soixante-dix, apparaît de plus en plus comme « la nouvelle crise du capitalisme » ou « la grande récession » (note 5). À chaque moment de crise et à l'intérieur des crises elles-mêmes se sont développés des mécanismes qui, à chaque fois, ont assuré la « sortie de crise » (note 6). C'est à ces moments de sortie de crise que j’appliquerai la notion de « révolution industrielle ».

Car la notion s'applique à juste titre à ces moments où le capitalisme, bloqué par une sur-accumulation de capital, une baisse de la productivité et des taux de profits (note 7) engendre une profusion de technologies nouvelles (note 8) et de nouveaux principes d'organisation du travail qui font rehausser la productivité et les taux de profit et relancent le système dans une nouvelle ère de croissance et de développement. Ces moments sont ceux où des transformations rapides des conditions techniques de la production et des rapports sociaux dans l'organisation du travail connaissent une diffusion rapide et étendue dans tout l'appareil de production (note 9).

La grande révolution industrielle de la fin du XVIlle siècle (note 10), celle à qui, peut-être devrait être réservée l'expression, contenait en germes tous les éléments qui nous permettront par la suite d'identifier et de définir de nouvelles transformations des forces productives et des relations de travail ; des innovations technologiques transformant fondamentalement le processus de production : le moteur à vapeur, la production du fer à partir du charbon, la mécanisation de l'industrie textile, la diffusion des machines-outils, etc.; l'arrivée sur le marché du travail d'une masse de travailleurs dégagés par la forte hausse de la productivité agricole, la division des tâches et la possibilité de mécaniser plusieurs d'entre elles, le regroupement des travailleurs, non plus dans de petits ateliers, mais dans des fabriques et des usines oeuvrant au rythme et à la cadence fixés par la force motrice, la désappropriation définitive des travailleurs de leurs moyens de production, le début de la dissociation des éléments « intellectuels » ou « cognitifs » et des éléments « physiques » et répétitif du travail (note 11) : tels sont les aspects fondamentaux du premier mouvement de la révolution industrielle.

Au XIXe siècle, la fin des années soixante et le début des années 1870 (note 12) furent marqués par une « surchauffe » du capitalisme : sur-accumulation du capital et baisse de la productivité ; la crise économique de 1873 à 1879-1880 fut la plus profonde et la plus longue de toutes les crises du XIXe siècle (note 13) ; elle commença cette longue période de stagnation relative, de crises nombreuses et de reprises timides qui devait marquer le capitalisme jusqu'à la fin du siècle, jusqu'en 1895-96, pour être plus précis. Pourtant, cette période qu'on appela la « great depression » (note 14) est précisément celle des premières diffusions de deux nouvelles sources d'énergie : l'électricité et la combustion interne (le moteur à essence), des technologies nouvelles dans la production de l'acier, dans les textiles (particulièrement la teinturerie), dans la production du papier (à partir de la fibre de bois), dans les télécommunications (la téléphonie vient s'ajouter à la télégraphie) (note 15). Au niveau de l'organisation du travail, les travaux de Frédéric Taylor d'analyse des temps et mouvements commencèrent précisément à l'automne 1880 et firent bientôt l'objet, à partir de ses publications et consultations qu'il accorda à quelques grandes entreprises, d'une diffusion considérable, tant en Amérique du Nord qu'en Europe occidentale (note 16) ; ces travaux conduisirent Taylor à exprimer les trois grands principes fondamentaux de l'organisation du travail : 1) le processus de travail doit être dissocié de l'art ou de la tradition du métier, des connaissances et des capacités de l'ouvrier, il doit reposer entièrement sur les pratiques de l'organisation du travail ; 2) l'exécution du travail doit être séparée de sa conception, tout travail intellectuel doit être enlevé à l'atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d'organisation ; 3) le monopole du savoir doit être utilisé pour contrôler chaque pas du processus de travail et son exécution (note 17). Ce que recherchait Taylor, et il l'a exprimé clairement dans les Principes de direction scientifique, c'était de dépouiller la majorité des travailleurs du contrôle de leur propre travail (note 18).

Cette double offensive (technologie et organisation du travail) faisait réponse à un vaste mouvement de la classe ouvrière américaine qui commençait à s'organiser et à se manifester dans des mouvements de nature politique et dans des organisations syndicales. Que ce soient les Chevaliers de St-Crispin dans les métiers de la cordonnerie, les Chevaliers du Travail, qui regroupèrent bientôt plusieurs métiers et les travailleurs de plusieurs villes, que ce soient les groupes « terroristes » des Molly Maguires, ou les tentatives, à travers les Industrial Congresses de former une National Labor Union, les travailleurs américains devenaient de plus en plus une force politique avec laquelle il deviendrait un jour important de composer, si l'on était incapable de la brisel (note 19). À l'époque de ce que l'on a appelé le capitalisme sauvage (note 20), la violence conjuguée des gardes privées des compagnies, des polices municipales, des milices des États, de l'armée fédérale, des tribunaux criminels et civils, au moment où éclate la crise de 1873 qui fait hausser le chômage et baisser les salaires (de plus de 50 %, parfois), la classe ouvrière américaine s'exprime par des actions qui sont d'abord celles de la révolte auxquelles répondent les formes de répression les plus brutales (note 21). Les conditions de travail dans les usines de l'époque sont décrites dans de grandes commissions d'enquêtes au Canada et aux États-Unis (note 22). La fin du XIXe siècle aux États-Unis marque la grande époque de la diffusion du socialisme, du marxisme naissant et de cette forme d'organisation qu'on appela l'anarcho-syndicalisme (note 23).

C'est dans un tel contexte du rapport salarial qu'il faut situer l'analyse du grand mouvement d'innovations technologiques de la fin du XIXe siècle.

De nouveau, durant les années trente et quarante du XXe siècle, à la suite de ce que l'on a appelé et qu'on appelle encore aujourd'hui « la grande crise » (note 24), une nouvelle révolution industrielle - au sens où je vous propose d'entendre l'expression - se produisit ; dans la mesure où cette crise se résorba de nouveau par l'introduction de technologies nouvelles, par une nouvelle « régulation », par un nouveau rapport salarial, elle marque un nouveau point de retournement majeur dans l'histoire du capitalisme ; la période qui suivra sera dite du « fordisme » (note 25), à cause de deux éléments fondamentaux introduits par Ford : 1) la chaîne de montage ; 2) la hausse du pouvoir d'achat des travailleurs sans augmenter les coûts de production. Le capitalisme engendra un nouvel ensemble d'innovations qui fleuriront durant la guerre et l'immédiat après-guerre (note 26) : le radar, l'énergie nucléaire, le transport par cargo aérien, les fusées, l'automatisation de plusieurs processus de production, les premiers ordinateurs, etc. Cette technologie s'appuyant sur une nouvelle organisation du travail, dans la foulée du taylorisme, où les temps et mouvements, c'est-à-dire les cadences, sont ajustées et fixées par les rythmes de la machine (la fonction de surveillance est de beaucoup réduite) : c'est la chaîne de montage (note 27). Par ailleurs, on peut dire que Ford inaugura véritablement l'ère de la consommation de masse en réalisant que, dans la mesure où la hausse de la productivité permet un taux élevé des profits, seule la hausse du pouvoir d'achat des travailleurs pouvait accroître sensiblement la consommation de ses produits et la production de ses usines : il s'exprima clairement là-dessus:


Le salaire de cinq dollars pour une journée de huit heures fut une des décisions qui diminua le plus les coûts de production. (note 28)

... toutes les affaires des richards ne suffiraient pas pour faire vivre une seule industrie. La classe qui achète est, chez nous, la classe laborieuse, il est nécessaire qu'elle devienne notre classe « aisée » si nous voulons écouler notre énorme production (note 29).


Mais le plus spectaculaire de cette révolution fut l'intervention recherchée de l'État dans le fonctionnement de l'économie (note 30) : le pouvoir d'achat et la consommation, l'épargne et l'investissement, la sécurité sociale et les subventions aux entreprises, la monnaie, la fiscalité, les travaux publics et l'emploi ; désormais, les politiques étatiques de stabilisation permettraient au système économique de réduire l'amplitude des fluctuations, d'éviter les crises ; le mot « dépression » serait remplacé par celui de « récession » ; seule se maintiendrait une légère inflation dite « rampante » pendant les trois décennies suivantes, sans que personne - sauf quelques rares économistes critiques - y porte beaucoup d'attention. De tous les pays capitalistes occidentaux, le Canada sera le premier à se doter des mécanismes de contrôle de l'économie ; grâce à la loi des mesures de guerre, il aménagera l'économie de la façon la plus dirigée, la plus centralisée, la plus autoritaire qui soit (note 31) ; un des principaux disciples de Keynes, le Canadien Bryce, sous-ministre des finances, expérimentera les moyens fiscaux de relance de l'investissement, plus particulièrement par l'autorisation de l'amortissement accéléré ; les politiques sociales de rehaussement du pouvoir d'achat et de relance de la consommation seront élaborées au Comité de la Reconstruction, formé durant la guerre pour prévoir une reconversion rapide de l'économie de guerre à l'économie de paix et une reprise immédiate, à la fin des hostilités, de la consommation et de l'emploi ; le Comité était présidé par le recteur de l'Université McGill ; les travaux d'élaboration de la politique sociale étaient dirigés par Léonard Marsh, professeur de l'Université McGill (note 32) ; dès 1945, C.D. Howe (note 33), le superministre de l'économie canadienne, publiait le livre blanc sur la politique sociale (note 34), à la veille d'une élection générale, au moment où les sondages donnaient le C.C.F. (parti social-démocrate, ancêtre du NPD) victorieux.

Trois décennies plus tard, le système capitaliste semble à nouveau vouloir déclarer forfait (note 35) : la crise de 1974-75, après les ralentissements de 1966 et de 1970-71, après la levée du prix fixe de l'or ordonnée, en 1971, par le président Nixon, après les hausses vertigineuses des prix des grains en 1972 et du pétrole en 1973, définit une nouvelle crise profonde du capitalisme (note 36). Cette crise se révèle à l'attention par les mouvements conjugués du chômage et de l'inflation, ce que l'on appelle la « stagflation » ; les mécanismes mis en place, durant les années quarante, pour arrêter l'inflation en freinant la hausse du pouvoir d'achat et de l'investissement ou, de façon réciproque, pour conjurer le chômage, en distribuant du pouvoir d'achat et en favorisant l'investissement, ces mécanismes sont devenus aujourd'hui inopérants ; ce qui signifie que la théorie économique qui avait inspiré ces mécanismes et ces politiques n'a plus aucune emprise sur la réalité d'aujourd'hui : tout comme en 1929, la crise du capitalisme est aussi une crise de la théorie économique officielle. Cependant, au-delà de ces réalités accablantes que sont le chômage et l'inflation, l'analyse attentive révèle des réactions que l'on serait maintenant tenté de considérer comme permanentes, malgré leur caractère de récurrence : la baisse des taux de profit et la lourdeur de l'investissement ; des secteurs entiers de l'économie avouent leur négligence à se moderniser : la métallurgie et la sidérurgie en France, en Angleterre et aux États-Unis ; l'automobile aux États-Unis, les pâles et papiers au Canada, pour n'en nommer que quelques-uns.

La résistance des travailleurs à l'accélération des cadences, à la déqualification de leur travail par l'automatisation et à la détérioration du pouvoir d'achat de leurs salaires compte pour beaucoup dans l'érosion des taux de profit. Michel Beaud résume bien l'essentiel des travaux récents sur la « crise de régulation » et sur le « rapport salarial » dans son dernier livre :

Dans la production, c'est ensuite (après la hausse des salaires réels obtenue par les luttes syndicales) et surtout la montée du refus d'une certaine forme d'organisation du travail : refus du travail déqualifié, parcellisé, répétitif ; révoltes contre les « cadences infernales », contre les rythmes de la chaîne qui usent les nerfs et provoquent les craquements et accidents. Ce sont les grèves des OS (ouvriers spécialisés) qui explosent, notamment dans l'industrie automobile (en France, chez Renault) ; ce sont aussi les grèves des cols blancs, touchés à leur tour par l'automation, la déqualification et les cadences (dans les postes, les banques, les assurances). C'est, comme en Italie, le mouvement de contrôle des cadences auto-organisé dans l'atelier. C'est aussi le refus du travail : absentéisme dont le taux passe, dans l'ensemble de l'industrie allemande de 4 à 11 % entre 1966 et 1972, et, dans les industries minières et métallurgiques en France, de 6,5 % à 9,5 % entre 1964 et 1973 ; chez Renault en France, il passe de 4 % à 8,5 % de 1961 à 1974 et chez Chrysler aux États-Unis de 7,6 % à 9,7 % de 1970 à 1975. Rotation de la main-d’œuvre (turn over) qui dépasse 100 % à la fonderie chez Fiat en Italie, 40 % chez Ford en Grande-Bretagne et 25 % chez Ford aux États-Unis, et qui passe entre 1966 et 1972 de 40 à 60 % dans huit industries de transformation américaines. Désintérêt du travail, manque de soins, défauts de fabrication : comme l'explique Gary Bryner, syndicaliste américain chez General Motors, « la monotonie, l'ennui, la fatigue aidant, à un moment un travailleur en arrive à se dire : « Ah merde, c'est jamais qu'une tinette » (...) il laisse passer une voiture, si quelque chose n'a pas été soudé, ou installé, quelqu'un changera ça - on l'espère ». (note 37)

Tout comme aux années quatre-vingt du XIXe siècle et aux années trente du XXe, les sociétés en crise manifestent leur nervosité : raidissement du système judiciaire et du système policier, durcissement des lois répressives, connivences plus étroites et plus fortes entre le pouvoir politique et le pouvoir économique.

Le capitalisme trouvera-t-il, de nouveau, des ressorts suffisants pour sortir de cette nouvelle crise ? Sans vouloir anticiper sur le déroulement de la crise, qui n'a sans doute pas encore atteint le creux de la vague, serait-il possible de déceler déjà, comme dans les expériences antérieures, la double réponse de la technologie et de l'organisation du travail aux problèmes de la productivité. La réponse est : oui ! et la question posée par le titre de la conférence est pertinente :
Quelle nouvelle révolution industrielle ?


Retour au texte de l'auteur: Alfred Dubuc, historien québécois (UQAM) Dernière mise à jour de cette page le Lundi 21 juillet 2003 14:08
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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