L’esthétique est une discipline mal connue du grand public. Les auteurs peinent encore aujourd’hui à la définir, ou, plutôt, ne s’accordent pas sur sa définition. Entrée dans le champ des disciplines scientifiques au dix-huitième siècle, elle est le plus souvent présentée comme la branche de la philosophe relative aux relations entre les arts et la beauté [1]. Elle a aussi été décrite comme l’étude des faits en relation avec la sensibilité, comme la science du sensible, comme la critique du goût, comme la théorie du beau[2], etc. Loin de vouloir effectuer un choix quelconque entre ces définitions, dont ils voient la variété comme une source de richesses, les responsables de la présente collection entendent l’ouvrir largement à tout ce qui touche à la philosophie, à la beauté, au sensible et aux arts, y compris dans des croisements avec d’autres disciplines et phénomènes telles que le droit, l’esthétique, la sociologie, la connaissance du marché de l’art, etc.

Conseils donnés au peintre pour le portrait de Bathylle, ode XXIX, Anacréon, recueil de compositions dessinées par Girodet et gravées par M. Chatillon son élève, A Paris, chez Chaillou-Potrelle, 1825