[7]
Gérald Fortin (1972)
sociologue, Centre de recherche urbaines et régionales, INRS,
Université du Québec
“La sociologie urbaine au Québec :
un bilan.”
Un article publié dans la revue Sociologie et sociétés, vol. IV, no 1, mai 1972, pp. 7-13. Montréal : Les Presses de l'Université de Montréal.
MISES À PART LES ÉTUDES du précurseur Gérin [1] et la monographie de Miner [2], la sociologie est née au Québec sous le signe de l'urbain [3]. Au milieu des années 30, Everett Hughes [4], alors professeur invité à l'Université McGill, entreprend une monographie de la ville de Drummondville, prototype des villes mono-industrielles du Québec. Cette monographie devait déjà contenir la plupart des thèmes qui seront repris par les sociologues québécois par la suite. Rencontre de deux mondes examine en effet les répercussions de l'industrie sur le milieu [8] rural, l'organisation d'une ville industrielle, les relations de classes et d'ethnies à l'intérieur à la fois de l'usine et de la ville. Traduite par Jean-Charles Falardeau, cette monographie deviendra une sorte de livre de chevet pour les étudiants en sociologie pendant une dizaine d'années.
Premier sociologue québécois, Jean-Charles Falardeau avait poursuivi, au milieu des années 30, ses études à l'Université de Chicago. Il y entra en contact avec la pensée de Parks, de Burgess, de Warner et de Hughes. Il n'est donc pas étonnant que lors de son retour comme professeur à Laval, il ait cherché à initier ses étudiants à la sociologie urbaine de Chicago et à tenter lui-même des analyses empiriques orientées selon les postulats théoriques de cette école. Pendant près de dix ans les étudiants de la Faculté des sciences sociales de Laval seront donc initiés aux techniques de recherche par la préparation de monographies portant sur la ville de Québec. Un à un les différents quartiers de Québec seront l'objet de monographies plus ou moins poussées où seront analysés les phénomènes de concentration et de ségrégation [5]. Falardeau lui‑même fera plusieurs essais sur la transformation globale de la ville de Québec, entre autres une excellente monographie de la transformation de la rue Saint‑Louis et de la Grande-Allée ; transformation qui illustrait de façon presque parfaite les hypothèses de l'écologie urbaine de Chicago. De 1946 à 1952, Falardeau a accumulé plus d'articles et plus de textes non publiés portant sur la ville que tout autre sociologue québécois qui devait le suivre jusqu'à nos jours [6]. Malheureusement à cette époque héroïque de la sociologie, les revues scientifiques étaient complètement inexistantes et Falardeau a dû publier dans des revues presque inconnues ou souvent ne pas publier du tout. Sauf des étudiants du temps, cette production est presque inconnue.
La sociologie québécoise est née à une période où l'on commençait à remettre sérieusement en question le nationalisme ruraliste traditionnel. Ce nationalisme demeurait quand même, dans les années quarante et cinquante, l'idéologie principale du Québec. Sa mise en question, et en particulier le rejet du ruralisme, n'est pas venue d'une prise de conscience de la ville comme phénomène central. Ce sont l'Action catholique spécialisée et le syndicalisme ouvrier qui les premiers ont contesté la valeur inébranlable du nationalisme ruraliste. C'est donc au nom de l'importance relative des classes ouvrières et agricoles que le vieux nationalisme a été ébranlé. Avant de prendre conscience qu'il était urbain, le Québec a pris conscience du fait qu'il était industrialisé.
Sans doute on s'est préoccupé de déterminer l'impact de cette industrialisation sur l'urbanisation. Comme nous l'avons déjà signalé, Hughes avait beaucoup [9] insisté sur les transformations qui avaient marqué le milieu rural par suite de l'établissement de l'industrie textile à Drummondville. De même, les mouvements migratoires du rural vers l'urbain seront analysés au début des années cinquante. Cependant cette préoccupation est demeurée plutôt marginale et a intéressé surtout des sociologues non québécois. Ainsi dans les Essais sur le Québec contemporain, c'est Keyfitz [7] qui traitera de ce thème des migrations rurales-urbaines. Il faudra attendre les années soixante pour que Martin et Henripin y reviennent, d'ailleurs assez faiblement [8]. Ce qui préoccupe penseurs sociaux et sociologues du début des années cinquante c'est donc moins l'urbanisation que l'industrialisation, c'est même moins l'industrialisation comme processus global que la classe ouvrière. Dans une société où le syndicalisme commence a prendre conscience de sa force et de sa capacité de transformer la société, la classe ouvrière devient l'espèce de focus autour duquel les analyses et les travaux empiriques des sociologues s'organisent. Falardeau lui-même entre dans le mouvement et abandonne à toutes fins pratiques ses travaux sur la ville. Rocher, Dumont, Yves Martin, moi‑même entrons dans le jeu et ce n'est qu'indirectement que la ville devient objet d'analyse. Ce n'est que parce que la classe ouvrière est aussi urbaine que la ville gardera quelque intérêt comme variable sociologique.
Durant les années cinquante, les possibilités de réaliser des recherches empiriques sont relativement rares. De plus il y a une sorte de césure entre les préoccupations des sociologues et leurs possibilités de faire de la recherche empirique. S'ans doute Rocher réussit-il à faire une étude sur la mobilité professionnelle intergénérationnelle [9] mais Dumont et Martin doivent entreprendre une étude régionale [10]. Moi‑même après une étude sur la mobilité des travailleurs en forêt, je m'oriente vers le milieu rural [11]. Plutôt que la recherche elle-même, dans les années cinquante, ce sont les essais qui manifesteront l'orientation des sociologues vers la classe ouvrière et indirectement vers la ville. Ces essais d'ailleurs chercheront surtout à démontrer le pluralisme idéologique de la société québécoise de même qu'à montrer comment le nationalisme ruraliste a acculé la société québécoise à une voie sans issue.
Entre 1958 et 1965 les possibilités de recherches empiriques commencent à être plus importantes de même que le nombre de sociologues. À Laval, deux grandes études empiriques sont entreprises presque simultanément en 1958 et 1959. La première porte sur les conditions de vie des salariés et est dirigée par Adélard Tremblay et moi-même [12]. Dans cette étude le lieu de résidence urbain ou rural devient un facteur de stratification de première importance. On cherchera à déterminer les divergences de comportements et d'attitudes reliées au milieu de [10] vie. L'intention cependant sera déçue ; l'analyse multivariate fait apparaître clairement que la ville n'est pas un facteur déterminant dans les conduites ni dans les attitudes. Qui plus est, il n'y a même pas de relation simple entre la ville et les attitudes. Cette constatation devait être un point de départ important pour mon hypothèse personnelle qui vise à définir le Québec comme une société complètement urbaine [13]. L'autre étude empirique importante fut une analyse de la situation du logement à Québec. Cette étude fut dirigée par Jean‑Marie Martin et Claude Morin mais y ont participé très activement Yves Martin, Adélard Tremblay et moi-même [14]. Yves Martin qui revenait d'un stage d'un an au Bureau fédéral des statistiques, afin de préparer une monographie spéciale sur les agglomérations urbaines des zones métropolitaines au Canada, réalisa la première étude québécoise sur les zones sociales à l'intérieur d'une ville [15]. Je devais moi‑même y analyser les attitudes des locataires face à leur logement, à leur habitat et à leur quartier.
Après avoir cherché à cerner dans une étude exploratoire l'adaptation des familles et des ouvriers d'origine rurale au milieu urbain, je poursuivais sur le même mode exploratoire, avec Nicole Gagnon et Paul Bélanger, une étude des familles et des ouvriers de deux générations à Montréal [16]. Pendant ce temps, Henripin travaillait sur l'inégalité sociale devant la mortalité infantile à Montréal [17]. Keyfitz complétait ses données sur l'exode rural dans la province de Québec [18], Yves Martin continuait ses études sur les tendances démographiques et l'urbanisation [19] et Norbert Lacoste mettait la dernière main à sa thèse de doctorat sur les traits nouveaux de la population du grand Montréal [20].
Ce fut aussi la période des recherches du B.A.E.Q. [21] Sans doute l'ensemble de ces études se présentait comme une analyse du développement régional et non comme une analyse de la ville. Cependant, du B.A.E.Q. devaient résulter des études et des hypothèses très pertinentes par rapport au développement urbain du Québec. Ce fut la première fois que l'on discutait sérieusement au Québec de la théorie économique du développement polaire et de la centralité des villes comme mécanismes de développement. Ainsi une grande partie du plan devait-il s'axer sur le développement des pôles de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. On y réalisa ce qui constituait à l'époque une première mondiale, une analyse de la structure urbaine, grâce à l'analyse factorielle et aux échelles Guttmam. Cette analyse de la structure urbaine tentait de faire progresser l'analyse [11] du réseau régional : analyse que Yves de Jocasse venait de réaliser pour la région du Saint‑Maurice et qui devait s'étendre quelques années plus tard à l'ensemble du Québec et servir de base à la division du Québec en dix régions administratives [22]. Comme beaucoup de travaux réalisés au B.A.E.Q., cette analyse de structure urbaine réalisée par Pierre Lamonde n'a jamais été publiée. Jean‑Paul Gagnon, Francine Dansereau et Jacques Godbout devaient réaliser de leur côté, avec l'aide de plusieurs étudiants, une analyse de la structure municipale de la région de même qu'une des premières analyses de regroupement municipal [23]. Moi-même, en recoupant mes études antérieures et mes études faites au B.A.E.Q. portant soit sur le réseau régional, soit sur le style de vie, soit sur l'hétérogénéité des occupations, en arrivais à la conclusion que le Québec formait un réseau d'une trentaine de villes à plus ou moins grande densité. Ce faisant je tentais de définir la ville moins par un phénomène de densité que par un phénomène de communication et d'interaction. S'il fallait parler alors de densité, c'était de densité d'interaction et de communication. Même dans les métropoles cette densité ne se trouve qu'à un point précis, soit le centre‑ville. Plutôt que d'étudier la concentration de la population, il faudrait examiner l'intensité, la forme et la complexité du réseau, espérant déterminer ainsi s'il constitue une ville ou non [24].
Depuis 1965, quelques recherches plus classiques ont continué. Entre autres celles de Bourassa et Lemieux ainsi que de leurs étudiants sur le pouvoir municipal et la politique municipale [25]. Cependant l'axe principal, autour duquel peuvent se grouper les recherches dites de sociologie urbaine, pourrait se définir comme celui de la pauvreté et des marginaux. Autant la classe ouvrière avait polarisé la pensée jusqu'en 1965, autant la pauvreté et les mouvements sociaux qui en sont sortis semblent canaliser presque tous les efforts actuellement. Encore une fois les sociologues universitaires semblent avoir été à la remorque de forces sociales plus engagées. C'est d'abord le Conseil des œuvres de Montréal qui réalise a) avec Émile Gosselin une étude sur la distribution des revenus et de la pauvreté à Montréal (la Troisième Solitude) [26] ; b) avec Yvan Ferland, une étude des zones grises de Montréal ; c) un mouvement d'animation sociale qui donne lieu à la formation des comités de citoyens [27]. Les premiers à réfléchir sur [12] ce mouvement des comités de citoyens furent les animateurs sociaux eux-mêmes, entre autres Michel Blondin à qui l'on doit plusieurs analyses [28]. Cependant ces comités de citoyens ne devaient pas laisser indifférents les sociologues, en particulier ceux qui en France avaient étudié avec Alain Touraine. Continuant parfois à analyser le mouvement ouvrier, abandonnant parfois cette préoccupation, la plupart des jeunes sociologues et même des moins jeunes, ont axé leurs préoccupations sur le comité de citoyens comme mouvement social. Malheureusement très peu de publications rendent compte de ces travaux. C'est surtout au niveau de quelques thèses de maîtrise qu'on peut commencer à soupçonner la richesse de ces analyses. Citons en passant un excellent découpage de Louise Chabot sur l'état de conscience politique des gens de trois quartiers du bas de la ville de Montréal [29]. Citons aussi l'étude de Marcel Rioux sur l'aliénation des familles ou sous‑prolétaires dont nous attendons encore les résultats.
Parmi les réalisations plus récentes il faut mentionner deux groupes, l'un éphémère, l'autre qui se veut permanent. Le premier (EZOP, étude des zones prioritaires) est constitué de quatre ou cinq sociologues qui oeuvrent dans le cadre du Conseil des œuvres de Québec [30]. Ayant obtenu une subvention pour déterminer les zones d'action prioritaire de la ville de Québec, ce groupe a raffiné, au point de vue mathématique, les techniques de détermination des zones sociales dans une ville. Cependant, ces chercheurs n'ont pas voulu limiter leur travail à ce seul point de vue et ils ont cherché à appliquer à la réalité urbaine le modèle théorique de Poulantzas. Ce modèle sera appliqué surtout au problème du marché du logement mais de façon plus générale à tous les aspects de l'utilisation du sol. Ce groupe offre l'intérêt d'être le premier au Québec à appliquer de façon systématique un cadre théorique dans l'analyse du phénomène urbain. Les résultats de leurs travaux qui seront publiés vraisemblablement en juin 1972 sont donc attendus impatiemment par les chercheurs.
Un deuxième groupe est le Centre de recherches urbaines et régionales composé à la fois d'économistes, de géographes, d'urbanistes et de sociologues. Ce Centre entend réaliser sur une période de cinq ans trois programmes de recherche. Premièrement, l'analyse de la transformation du réseau ou du tissu urbains par suite de l'implantation ou de la disparition d'équipements publics ou privés. Il s'agit de déterminer de quelle façon la ville se construit et se déconstruit, de façon à pouvoir agir plus consciemment sur sa construction en vue d'un objectif social ou politique donné. Deuxièmement, une recherche de la définition de ce que constitue l'urbanité pour divers groupes ou classes sociales. Troisièmement, l'étude de l'influence des pouvoirs publics, des citoyens et d'entreprise privée sur [13] les décisions quant à l'installation de divers équipements. Tout en ne négligeant pas les autres acteurs, l'accent est mis ici surtout sur la municipalité et les groupes de citoyens.
Sauf peut-être au milieu des années 30, c'est‑à‑dire au moment où Jean-Charles Falardeau essayait d'appliquer à la ville de Québec le modèle de l'école de Chicago, la sociologie urbaine n'a pas existé au Québec. Son enseignement a été de la même façon relativement marginal dans les programmes des départements de sociologie. À Laval, des cours isolés donnés par Falardeau, Yves Martin et Marc‑André Lessard. À Montréal presque rien sauf très récemment par des professeurs invités tels que Castells et Ahtik. Plutôt que la ville, on a étudié dans la ville la classe ouvrière et les mouvements ouvriers, les pauvres et les marginaux et le mouvement social que constituent les comités de citoyens. Sauf peut‑être le cas de EZOP, les théories sociologiques ont été appliquées non pas à la ville mais aux mouvements sociaux situés en ville. La sociologie québécoise a oublié ce postulat de Durkheim que l'espace ou plutôt l'utilisation de l'espace est un des rares faits sociaux que le sociologue peut analyser et mesurer directement. L'utilisation de l'espace est la résultante des conflits au niveau de l'organisation sociale aussi bien que la concrétisation des idéologies et des présentations collectives. L'espace et en particulier l'espace urbain constitue le meilleur champ d'observation pour le sociologue. Presque toutes les activités sociales finissent par se concrétiser dans une appropriation ou une structuration de l'espace. Il n'est sans doute pas besoin d'inventer une théorie de l'appropriation et de la transformation du réseau et du tissu urbains, mais il est certes nécessaire pour le sociologue de traduire ses théories en termes d'espace. Pour ce, il semble essentiel de passer par une phase de description minutieuse des phénomènes d'appropriation et de transformation. C'est &ailleurs le mouvement qui semble se dessiner depuis un an ou deux chez les sociologues qui s'intéressent à la ville. Au Québec la sociologie urbaine n'existe pas et n'existera peut-être pas mais la ville est en train de devenir un objet d'étude valable en soi, objet auquel on peut appliquer la réflexion sociologique.
RÉSUMÉ
Examen des principaux courants de recherche en sociologie urbaine. Plutôt que d'étudier la ville elle‑même, les sociologues ont surtout consacré leurs efforts sur les classes sociales et les mouvements sociaux urbains, en particulier sur la classe ouvrière et les comités de citoyens. Les conditions sociales du Québec peuvent expliquer cette tendance.
ABSTRACT
[Urban Sociology in Quebec : An Overview] This article constitutes an examination of the principal research currents in urban sociology. Instead of studying the city itself, sociologists have especially concentrated their efforts on social classes and urban social movements, in particular on the working class and on citizens' committees. Social conditions in Quebec can explain this tendency.
RESUMEN
[La sociologia urbana en Canada : un balance] Examén de las principales corrientes de investigación en sociología en Canadá. En vez de estudiar la ciudad por si misma, los sociologos han consagrado principalmente sus esfuerzos en el estudio de las clases sociales y de los movimientos sociales urbanos, principalmente la clase obrera y les comités de ciudadanos. Las condiciones sociales de Quebec pueden explicar esta tendencia.
[2] Horace Mitchell Miner, St. Denis a French-Canadian Parish, Chicago, The University of Chicago Press, 299 p. [La version française du livre, sous le titre Saint-Denis: un village québécois, est disponible dans Les Classiques des sciences sociales. JMT.]
[3] Cf. « Bibliographie », Recherches sociographiques, vol. IX, nos 1-2, janvier-août 1968, p. 149-206 ; Louis Trottier, « Les deux espaces québécois », Recherches sociographiques, vol. 9, nos 1-2 (Colloque sur l'urbanisation de la société canadienne-française), janvier-août 1968 ; Louis Trottier, « La genèse du réseau urbain du Québec », Recherches sociographiques, vol. IX, nos 1-2, janvier-août 1968 ; Louis Trottier, « Transformations récentes de l'agglomération québécoise : fonctions, population et organisation de l'espace », Cahier de géographie de Québec, vol. 13, octobre 1962 - mars 1963, p. 7-26 ; Louis Trottier, « Caractères de l'organisation urbaine de la province de Québec », Revue canadienne de géographie, vol. XVIII, no 2, 1964, p. 279-285 ; Jocelyne Valois, Communication et relations interpersonnelles dans les familles d'un quartier ouvrier (Saint‑Sauveur, Québec), Québec, Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université Laval, 1966, miméographié, 118 p.
[5] Jean-Charles Falardeau, Croissance et physionomie de la ville de Québec, Québec, Université Laval, 1943, dactylographié.
[6] Jean-Charles Falardeau, « Esquisse de la région métropolitaine de Québec », Annales de l'A.C.F.A.S., vol. 12, 1946, p. 96 ; Jean-Charles Falardeau, Étude générale de la ville de Québec, Québec, septembre 1949, 181 p., dactylographié ; Jean-Charles Falardeau, « The Changing Social Structures », in Jean-Charles Falardeau (édit.), Essais sur le Québec contemporain, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1953, chap. v, p. 101-122 ; Jean-Charles Falardeau, « Délimitations d'une banlieue de grande ville, (Québec) », Canadian Planning Review / Revue canadienne d'urbanisme, vol. 1, no 1, février 1951, p. 17-22 ; Jean-Charles Falardeau et Marthe Papillon, « Structure sociale et économique de la ville de Québec », Annales de l'A.C.F.A.S., vol. 13, 1947, p. 122 ; Jean-Charles Falardeau, « La division de la ville de Québec en arrondissements de recensement », Annales de l'A.C.F.A.S., vol. 12, 1946, p. 95 ; Jean-Charles Falardeau, « Évolution et métabolisme contemporain de la ville de Québec », Culture, vol. 5, juin 1944, p. 121-131.
[7] Nathan Keyfitz, « Population Problems », in Jean-Charles Falardeau (édit.), Essais sur le Québec contemporain, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1953, p. 67-96.
[8] Jacques Henripin et Yves Martin, la Population du Québec et de ses régions 1961-1981, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1964, 85 p.
[9] Guy Rocher, « Industrialisation et culture urbaine. Note préliminaire à l'étude de la région métropolitaine de Montréal », Contributions à l'étude des sciences de l'homme, vol. 1, 1952, p. 165-170.
[11] Gérald Fortin, le Défi d'un monde rural nouveau, Ottawa, Conseil de la recherche en économie agricole du Canada, 1966, publication no 4, 54 p.
[13] Gérald Fortin, la Fin d'un règne, Montréal, H.M.H., 1971, 400 p. ; Gérald Fortin, Le Québec : une ville à inventer », Recherches sociographiques, vol. IX, ne, 1-2 (Colloque sur l'urbanisation de la société canadienne-française), janvier-août 1968.
[14] Jean-Marie Martin, Claude Morin, Yves Martin, Adélard Tremblay et Gérald Fortin, Québec, Commission d'enquête sur le logement de la cité de Québec, Québec, 1962.
[16] Nicole Gagnon, la Famille ouvrière urbaine, Québec, Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université Laval, 1964, dactylographié.
[17] Jacques Henripin, « Les facteurs sociaux de la mortalité infantile à Montréal », l'Union médicale du Canada, février 1960, p. 3-11, repris en janvier 1962, p. 65-71.
[18] Nathan Keyfitz, « L'exode rural dans la province de Québec, 1951-1961 », Recherches sociographiques, vol. II, no 3, septembre-décembre 1962, p. 303-316.
[19] Yves Martin, Tendances démographiques et urbanisation, Montréal, Le réseau français des quotidiens, avril 1964.
[20] Norbert Lacoste, les Caractéristiques sociales de la population du grand Montréal, Montréal, Faculté des sciences sociales, Université de Montréal, 1958, 267 p.
[21] B.A.E.Q., Plan de développement du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine, Mont-Joly, administration Arda-Québec, 1966, 10 cahiers.
[22] Yves de Jocasse, Atlas régional de la Mauricie, Ministère de l'Industrie et du Commerce, Québec.
[23] Jean-Paul Gagnon, Francine Dansereau et Jacques Godbout, « Les corporations municipales du territoire pilote », annexe technique au Plan de développement du B.A.E.Q., 1966, p. 423.
[24] Jean Cimon, « L'explosion urbaine du Canada français », Relations, août 1960, p. 205-207.
Guy Coulombe, « Le rôle des villes dans l'aménagement du territoire », Cités et villes, vol. 8, no 1, janvier 1965, p. 33-34.
[25] Guy Bourassa, « L'administration municipale », Recherches sociographiques, vol. IX, nos 1-2 (Colloque sur l'urbanisation de la société canadienne‑française), janvier-août 1968 ; Guy Bourassa, « La structure du pouvoir à Montréal : le domaine de l'éducation », Recherches sociographiques, vol. VIII, no 2, 1967, p. 125-150 ; Guy Bourassa, « La connaissance politique de Montréal : bilan et perspectives », Recherches sociographiques, vol. VI, no 2, mai-août 1965, p. 163-180 ; Guy Bourassa, « Les élites politiques de Montréal : de l'aristocratie à la démocratie », Revue canadienne d'économique et de science politique/Canadian Journal of Economics and Political Science, vol. XXXI, no 1. février 1965, p. 35-51 ; Guy Bourassa, « Les groupes de pression à Montréal. Les citoyens et la législation », Cahiers de l'I.C.E.A., vol. 2, 1966, p. 61-78.
[26] Émile Gosselin, la Troisième Solitude, Conseil des oeuvres de Montréal.
[27] Yvan Ferland, Pour un modèle de détermination des besoins en logement adapté à Montréal. Description du patrimoine immobilier de la zone métropolitaine de Montréal et choix d'un modèle de détermination des besoins en logement, thèse présentée à l'Université Laval pour l'obtention de la maîtrise, 1967, 121 p. ; Une ville à vivre. Colloque sur l'habitat urbain d'aujourd'hui et de demain, conférence annuelle de l'Institut canadien des affaires publiques, Montréal, Éditions du Jour, 1968, 252 p. ; Yvan Ferland, Croissance de la population et besoins en logement dans la zone métropolitaine de Montréal, Montréal, Conseil des œuvres de Montréal, septembre 1967.
[28] Michel Blondin, « L'animation sociale en milieu urbain : une solution », Recherches sociographiques, vol. VI, no 3, septembre-décembre 1965, p. 283-304 ; Michel Blondin, « Notes sur l'animation sociale en milieu urbain », Cahiers de l'Institut canadien de l'éducation des adultes, septembre 1967 ; Michel Blondin, le Projet Saint‑Henri. Description et analyse d'un projet centre sur la participation des citoyens, Montréal, Conseil des oeuvres de Montréal, août 1965, 75 p.
[29] Louise Chabot-Robitaille, De l'eau chaude, de l'espace et un peu de justice, Conseil de développement social du Montréal métropolitain, mai 1970, 222 p.
[30] EZOP, Charles Côté, Gilles Dussault et Gérald Doré, les Zones prioritaires de Québec, Conseil des œuvres et du bien‑être de Québec, 1971.
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