Quatrième de couverture
Interpellé par le monde, les régions, la nation, le Québec est appelé à définir son espace.
Le 17 novembre 1993, le Congrès américain ratifiait l'ALÉNA. Plutôt favorable à l'accord, le Québec se voyait néanmoins obligé de relever un important défi, celui de l'ajustement à un marché continental où les niveaux de productivité, de revenus et de protection sociale sont à peine comparables. Cette même année, un peu partout dans la province, des protestations s'élevaient contre diverses réformes administratives ayant un impact régional, contre l'incapacité du gouvernement à trouver une réponse au chômage élevé et à la perte de vitalité de plusieurs régions. Enfin, toujours en 1993, les Québécois élisaient à la Chambre des communes une opposition officielle souverainiste. Deux ans et une élection plus tard, ces trois questions occupent toujours une place centrale. Surtout, le résultat du référendum sur la souveraineté définira pour plusieurs années les relations du Québec avec l'ensemble canadien, l'Amérique du Nord et le monde et, plus fondamentalement, la nature même de la société québécoise.
Alain-G. Gagnon est professeur titulaire au département de science politique et directeur du programme d'études sur le Québec à l'Université McGill. Son ouvrage Québec : État et société lui a mérité le prix Richard-Arès 1994.
Alain Noël est professeur agrégé au département de science politique de l'Université de Montréal. Il a été nommé en juin 1995 au Comité d'experts sur la réforme de la sécurité du revenu du gouvernement du Québec.
Sous leur direction, L'Espace québécois rassemble : Louis Bélanger, Hugues Dionne, Henri Dorion, Pierre Filion, Guy Laforest, juan-Luis Klein, Daniel Latouche, Vincent Lemieux, Benoît Lévesque, Lucie Mager, Pierre Martin, Louis Massicotte et Daniel Salée.
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