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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Jean Hamelin (1931-1998) Historien, Institut d'Histoire, Université Laval.
Décès de Jean Hamelin
Le Québec et l'Université Laval
perdent un grand historien
Cité universitaire (Québec), le 15 mai 1998. - Le Québec vient de perdre un de ses plus grands historiens, le professeur Jean Hamelin, décédé cette nuit à Québec. Il était âgé de 66 ans.
Professeur émérite retraité de l'Université Laval, M. Hamelin a contribué au cours de sa carrière de plus de 30 ans à la formation d'un nombre impressionnant d'historiens, aujourd'hui dispersés dans les grandes universités québécoises et canadiennes.
Au nom des membres de la communauté de l'Université Laval, le recteur François Tavenas tient à exprimer ses plus sincères condoléances à la famille de M. Hamelin, à ses amis et à ses collègues de carrière.
&laqno; Si le Québec a perdu aujourd'hui un grand historien, l'Université Laval a aussi perdu en quelque sorte son historien. En effet, Jean Hamelin a publié en 1995 le remarquable ouvrage Histoire de l'Université Laval, les péripéties d'une idée. Cet ouvrage de grande érudition marquait aussi le coup d'envoi d'un projet plus vaste, et toujours en cours, consistant à préparer un ensemble d'instruments de travail visant à faciliter la recherche sur la vie universitaire. Bien enclenché par Jean Hamelin, je suis assuré que ce chantier exceptionnel continuera à perpétuer l'âme de l'historien », a ajouté le recteur Tavenas.
Notice biographique
Jean Hamelin est né à Saint-Narcisse, le 13 juillet 1931. Il est diplômé de l'Université Laval et de l'École des hautes Études de Paris (1957). La même année, il entre à l'Institut d'histoire de l'Université Laval et amorce alors une carrière de professeur, qu'il poursuivra pendant plus de 30 ans. Son apport au développement de la science historique et à la pédagogie universitaire à l'Université Laval est en tout point phénoménal. Sa participation à la gestion universitaire a été exemplaire et témoigne de la qualité de son engagement; il a été directeur-fondateur du Département d'histoire de la Faculté des lettres, directeur-fondateur du Centre d'études sur la langue, les arts et les traditions populaires des francophones d'Amérique du Nord (CÉLAT), directeur des Archives de folklore, premier titulaire de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CÉFAN), en plus de siéger sur de nombreuses commissions d'enquêtes gouvernementales.
Récipiendaire de la médaille Tyrrell (1972) et de la médaille de l'ACFAS (1980), Prix littéraire du Gouverneur général (1972 et 1985), membre de l'Ordre du Canada (1995), Jean Hamelin a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire économique, sociale, politique et religieuse du Québec et du Canada. Il a signé également une quarantaine d'articles pour le Dictionnaire biographique du Canada, dont il était directeur général adjoint depuis 1973. En 1995, Jean Hamelin a publié l'ouvrage Histoire de l'Université Laval, les péripéties d'une idée.
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Source :
Alain Lavigne
Service des communications
Source: Communiqué de presse, Université Laval, 15 mai 1998.
Jean Hamelin (Saint-Narcisse 13 juillet 1931 - Québec, 15 mai 1998) est un historien et professeur québécois. Il a contribué au cours de sa carrière de plus de 30 ans à la formation d'un nombre impressionnant d'historiens.
Il est diplômé de l'Université Laval et de l'École pratique des hautes études, de Paris (1957). Il entre à l'Institut d'histoire de l'Université Laval la même année.
Jean Hamelin a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire économique, sociale, politique et religieuse du Québec et du Canada. Il a signé également une quarantaine d'articles pour le Dictionnaire biographique du Canada.
Jean Hamelin naît d'une mère enseignante et un père cordonnier tous deux conservateurs et ultramontains. La religion fut très présente dans l’enfance et l’adolescence de Jean Hamelin. Selon Nive Voisine (1996) : « Son esprit critique et son désir de changer les choses s’accommodent mal de ce milieu [...] » C’est à la fin de son cours classique qu'Hamelin, ayant découvert des intérêts pour la philosophie, décide de s’orienter vers les Lettres, plus précisément l’histoire.
Jean Hamelin, sous l’influence importante de Marcel Trudel, oriente sa carrière universitaire vers l’histoire. Il quitte pour la France quelques mois pour peaufiner sa discipline. Il rédige vers 1957 un mémoire intitulé Économie et société en Nouvelle-France.
À son retour d’Europe, il est plongé directement dans la Révolution tranquille et découvre peu à peu que les mœurs changent et, avec son nouveau travail d’enseignant à l’Université Laval, que les élèves changent aussi à plusieurs points de vues. Il remarque une montée de l’humanisme dans la mentalité des étudiants et de la société en général. Il se fera aussi un grand défenseur de cet humanisme, entre autres dans l’enseignement universitaire.
Sa pratique historique se modifie donc un peu et se tourne vers l’explication du moment présent tout en étant engagé socialement. « Cette vision s’accorde bien à la conjoncture québécoise où les débats de la fin du régime de Duplessis et les bouleversements de la Révolution tranquille créent un immense besoin d’histoire et incitent les historiens à l’engagement social. » (Nive Voisine, 1996) En fait, cet engagement social et ce renouveau dans la pratique historique était quasiment obligatoire puisque les étudiants ne sont plus les mêmes qu’au temps de l’école classique. Ils sont « imprégnés de la rationalité scientifique, assez étrangers à l’histoire, sensibilisés aux problèmes sociaux, tiraillés par divers courants idéologiques, fascinés par les technologies en émergence et fortement politisés. » (Nive Voisine, 1996) Ces nouveaux arrivants s’inscrivent dans la même lignée que la pensée de Hamelin depuis quelques années : l’humanisme.
En somme, c’est à travers une société passant du conservatisme au progressisme que Jean Hamelin fera le plus gros de son travail historiographique. C’est donc en 1992 qu’il écrit ce témoignage probablement à tout ceux qui ont, comme lui, grandi et évolué dans cette société québécoise chamboulée par la Révolution tranquille et tout ce que cela implique.
Source: Wikipédia, l'encyclopédie libre. [EN LIGNE] Consulté le 18 juin 2009.
Dernière mise à jour de cette page le jeudi 18 juin 200916:16
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
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