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Remerciements
Cette étude a été réalisée grâce à l'appui du Conseil régional d'Aquitaine, du Conseil scientifique, ainsi que du CAPCGRI (Centre d'analyse politique comparée, de géostratégie et de relations internationales) de l'université de Bordeaux. Inscrite aussi dans le cadre d'un programme Unesco en faveur de la Culture et de la Paix, elle est dédiée à Sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc, en témoignage des liens historiques de la Faculté de Droit de Bordeaux avec sa famille, et de son action en faveur du développement des sciences comme de la conservation du patrimoine euroméditerranéen, auquel appartient Ibn Khaldûn.
Nous remercions nos collègues bordelais auxquels nous ont lié de nombreux combats pour une science politique libre et non dogmatique, notamment les professeurs Jean-Louis Seurin, Jean-Louis Martres et Michel Bergès, qui ont encouragé amicalement notre recherche.
À Paris, nous avons pu compter sur le soutien de Mohammed Bennouna, ambassadeur du Maroc aux Nations unies. Grâce à lui, l'Institut du monde arabe nous a ouvert ses collections. Là, nous avons été aidé par Nasser El Ansari et par François Zabbal qui nous ont prodigué leurs conseils lorsque nous les avons sollicités.
À Rabat, Abdelaziz Jazouli, éminent juriste et encyclopédiste, nous a rendu accessibles avec finesse et compétence les savoirs religieux de l'islam.
Abdelkébir Khatibi, directeur de l'Institut de la recherche scientifique, nous a d'autant plus éclairé, qu'en tant que poète et savant, il est un digne héritier de l'école arabo-andalouse maghrébine.
Maître Abdessadek Rabiah, ministre, secrétaire général du Gouvernement, par ses encouragements de tous les instants et par des échanges savants « polyphoniques », a beaucoup compté dans l'aboutissement de notre recherche.
Nous sommes aussi infiniment reconnaissants à l'immense érudit qu'est l'historien des relations entre communautés juive et musulmane au Maroc, Mohammed Kenbib, professeur d'histoire et de science politique à l'Université Mohammed V, ainsi qu'à son épouse, Assia Alimi, qui ont porté tous deux un intérêt critique à notre manuscrit, corrigé certaines erreurs et tout tenté pour valoriser notre travail achevé sur « l'autre rive », dans le pays du soleil couchant.
La chaleureuse hospitalité du Maroc, vécue avec délice, nous a rapproché inéluctablement d'Ibn Khaldûn, dont le Kitab al Ibar a fixé à jamais les enseignements.
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