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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean Michel Leclercq, Les études canadiennes d’Alexis de Tocqueville. Mémoire pour le diplôme d’études supérieures de sciences politiques, Faculté de droit et de sciences économiques de Lille, 1965, 104 pp. [Autorisation accordée par l'auteur le 20 mars 2007 de diffuser son mémoire dans Les Classiques des sciences sociales.] Avertissement à l'édition numérique de 2007 Par Jean-Michel Leclercq, 20 mars 2007. Le texte […] ci-joint est celui que j’avais préparé pour publication dans les Annales 1965 de la Faculté de droit de Lille, c’est-à-dire après correction de quelques fautes et adjonction de quelques notes qui ne figuraient pas dans le manuscrit remis au secrétariat de la Faculté.
C’est donc une édition revue et corrigée. Il n’y a qu’un élément nouveau. À la page 88 [du mémoire original], je me suis permis d’ajouter une citation de Tocqueville et le renvoi 155 correspondant. En 1964, j’avais vainement recherché une quelconque allusion aux événements de 1837 dans l’édition la plus récente de la correspondance de Tocqueville (édition de Jean-Paul Mayer). Or, il existait bel et bien une réaction aux troubles de 1837, mais elle se trouvait dans la lettre que Tocqueville adresse à Henry Reeve le 3 janvier 1838 et qui, conservée à la bibliothèque de Toronto, est restée inédite pendant cent ans. C’est seulement en 1938 qu’Edgard McInnis l’a publiée dans la Canadian Historical Review. Connue des seuls lecteurs de la revue, elle avait échappé aux recherches de Jean-Paul Mayer... Mais, tout cela nous le savons grâce à Jacques Vallée qui l’a découverte. Ce que dit Tocqueville m’a semblé si important que je me suis autorisé cet ajout. […]
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