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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Roberto MIGUELEZ, sociologue, La rupture en sociologie . Un article publié dans la revue L'HOMME, vol. 10, no 4, 1970, pp. 111-123. [Autorisation accordée par le professeur Miguelez, le 3 septembre 2003, de diffuser toutes ses oeuvres.] Introduction Rien de plus rassurant pour la sociologie, et aujourd'hui, que d'écrire « le métier de sociologue » comme on pourrait écrire « le métier de physicien » ou « de chimiste », c'est-à-dire comme si l'existence d'une science sociologique était acquise au même titre, et garantie dans les mêmes termes, que la science de la physique ou celle de la chimie. Ce qui singularise le 1er volume du Métier de sociologue consacré aux « préalables épistémologiques » de la sociologie, c'est, précisément, l'absence d'une réflexion antérieure à tous les préalables, à savoir une réflexion sur l'existence même de la sociologie nous voulons dire par là une réflexion sur la présence d'une science dans le travail des sociologues. Il se pourrait bien, en effet, que nous y trouvions plusieurs « sciences » ou même pourquoi pas ? aucune science. Ne nous engageons pas cependant dans une discussion qui irait bien au-delà de nos propos actuels et posons seulement la question suivante : peut-on organiser en un, et seulement un, système cohérent l'ensemble d'habitudes intellectuelles propres aux sociologues ? Car c'est la question que MM. Bourdieu, Chamboredon et Passeron ne se sont pas posée ou, plutôt, donnent pour résolue et qui pourtant commande toute réflexion sur les préalables épistémologiques de la sociologie, y compris celle qui aboutit à cette justification rassurante du métier « de » sociologue.
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