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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Louise Iseult-Paradis, “La mort et l'archéologie : l'exemple des Aztèques (1984)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Louise Iseult-Paradis [Anthropologue, département d’anthropologie, Université de Montréal], “La mort et l'archéologie : l'exemple des Aztèques”. Un article publié dans la revue Anthropologie et Sociétés, vol. 8, no 1, 1984, pp. 85-105. Numéro intitulé: L'archéologie du social. Québec: département d'anthropologie de l'Université Laval.

Introduction

La mort est un phénomène naturel, universel et irréversible. Elle est partie du cycle évolutif de toute matière vivante : naissance, vie, mort. Mais si les scientistes sont en mesure d'expliquer les aspects physiologiques, physiques et chimiques qui sous-tendent ce cycle, il n'existe pas, ou alors il y en a tant, d'explications concernant le pourquoi de la naissance, de la vie et surtout de la mort. 

D'un phénomène naturel, la mort a acquis au sein des sociétés humaines, et très tôt de surcroît, un statut social. Tant au plan des pratiques qu'à celui des explications, le domaine de la mort présente un nombre important de variations qu'il s'agit de comprendre et d'expliquer. Toute personne qui cherche une explication au sens des choses a été, un jour ou l'autre, confrontée à cette question : le poète, l'écrivain, le chimiste, le musicien, l'anthropologue, le philosophe, le religieux, la soeur de celui qui vient de mourir dans un accident d'avion, vous et moi. C'est à la vision et à la contribution des anthropologues, et plus spécifiquement des archéologues perçus comme les anthropologues des sociétés du passé, que la réflexion qui suit est consacrée. L'objectif est double : voir comment l'approche archéologique s'est lentement dirigée vers l'étude du social et évaluer sa contribution dans un domaine qui lui est particulièrement familier, celui des pratiques mortuaires.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 31 mai 2008 11:37
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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