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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jessica Nadeau, correspondante parlementaire à Québec, “Dette publique. Jacques Parizeau n'ébranle pas le gouvernement.” Le Devoir, Montréal, édition du vendredi 17 mai 2013, page A3— Actualités.

Le Devoir, Montréal, édition du vendredi, 17 mai 2013, page A3.

Dette publique

Jacques Parizeau
n’ébranle pas le gouvernement



Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir. Jacques Parizeau


Jessica Nadeau,
correspondante parlementaire à Québec


  Le texte ORIGINAL de l'article du Devoir au format PDF-TEXTE à télécharger (Un fichier d'une page et de 213 K.)

La déconstruction du mythe de la dette québécoise par Jacques Parizeau n’ébranle pas trop le gouvernement de Pauline Marois, mais encourage les souverainistes des tiers partis.

« M. Parizeau a raison de dire qu’on n’est pas dans une situation telle que celle de certains pays européens, mais il n’en demeure pas moins que notre dette a beaucoup augmenté ces dernières années, a soutenu le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, jeudi matin. On demeure les plus endettés au Canada et, moi, je ne peux pas tolérer cet endettement-là. »

Le ministre réagissait aux propos de Jacques Parizeau qui affirmait, dans un texte publié dans les pages du Devoir, que les Québécois avaient « tort de s’énerver », car la situation est beaucoup moins sombre que ce que le gouvernement laisse entendre et ne justifie nullement les coupes à l’aide sociale et dans les garderies.

Directement touchée par cette affirmation, la ministre de la Famille, Nicole Léger, a réagi sans grand enthousiasme aux propos de l’ancien premier ministre lors d’une conférence de presse sur les négociations avec les garderies privées, auxquelles son ministère tente d’imposer des restrictions budgétaires.

« Oui mais, attention, parce que là, il y a un effort budgétaire qui est demandé. M. Parizeau ne nous compare pas nécessairement avec la Grèce ou d’autre pays […], la dette est quand même préoccupante, puis on s’en occupe. »

Vers la souveraineté

Du côté de Québec solidaire, on se réjouissait de ce nouveau rappel à l’ordre de l’ancien premier ministre péquiste.

« Pour beaucoup de militants, non seulement souverainistes mais péquistes, M. Parizeau vient de leur demander de réfléchir, soutient Françoise David. Et moi, je suis bien contente qu’il le fasse. Je suis convaincue que ça va amener des gens à regarder du côté de QS, qui dit la même chose depuis plusieurs années. »

Pour le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, ce « texte fantastique » démontre que le Québec « a les moyens d’être un pays », un argumentaire que l’économiste utilise lui-même dans ses conférences et qui, espère-t-il, permettra de convaincre un certain nombre de souverainistes inquiets par l’état des finances de faire le saut. « L’état des finances publiques n’est pas un frein au projet souverainiste. »


Retour au texte de l'auteure: Colette Parent, criminologue, Université d'Ottawa Dernière mise à jour de cette page le jeudi 20 juin 2013 16:03
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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