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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
La Révolution tranquille (1992) Introduction
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Réjean Pelletier, La Révolution tranquille . Un article publié dans louvrage sous la direction de Gérard Daigle et Guy Rocher, Le Québec en jeu. Comprendre les grands défis. Chapitre 21 (pp. 609 à 624). Montréal: Les Presses de lUniversité de Montréal, 1992, 812 pp. [Autorisation formelle accordée par lauteur le 18 octobre 2004]
Introduction Depuis maintenant trois décennies, 1960 apparaît toujours comme une date charnière, celle qui marque le début de la Révolution tranquille. Les analystes sont nombreux à avoir proposé des interprétations de cette périodeque certains assimilent d'ailleurs aux seules premières années du gouvernement Lesageen associant cette révolution aussi bien à des mutations culturelles qu'à des transformations socio-économiques et à des changements politiques. Cependant, la plupart des auteurs s'entendent pour la qualifier de période de modernisation et de rattrapage pour la société québécoise et d'adaptation ou d'ajustement des institutions politiques et sociales aux transformations survenues dans le secteur économique et dans les structures sociales (1). Certains ont insisté davantage sur les préoccupations des Québécois quant au projet de société des années soixante, reléguant alors au second rang les batailles autonomistes traditionnelles qui avaient profondément marqué le régime duplessiste (2).
Notes: (1) Parmi les nombreux analystes de cette période, qu'il suffise de mentionner des politicologues comme G. Bergeron, L. Dion, L. Balthazar, D. Latouche, J.-M. Piotte, K. McRoberts, R. Denis ou G. Bernier; des sociologues comme F. Dumont, J.-C. Falardeau, M. Rioux, G. Rocher, H. Guindon, J.-J. Simard, G. Bourque ou D. Brunelle; des historiens comme R. Cook, R. Jones ou S.M. Trofimenkoff; des journalistes et écrivains comme J.-M. Domenach, J.-M. Léger, T. Sloan, D. Clift, P. Vallières ou F.-M. Monnet, qui ont tenté de définir cette période et de proposer parfois leur propre conception de ces années d'intense changement. Pour une bonne vue d'ensemble sur cette période, voir Thomson (1984), et Bergeron et Pelletier (dir.) (1980). (2) Voir par exemple Cameron (1974).
Dernière mise à jour de cette page le Samedi 23 octobre 2004 18:35 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
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