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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir du livre de M. Jean-Marc Piotte, “Un microcosme du Québec”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction d'Yves Bélanger, Robert Comeau et Céline Métivier, La FTQ, ses syndicats et la société québécoise, pp. 167-185. Montréal: Comeau et Nadeau, Éditeurs, 2001, 258 pp. Cette édition numérique a été rendue possible grâce à l'autorisation, accordée le 27 novembre 2006, de l'auteur, professeur de science politique à l'Université du Québec à Montréal]. Introduction La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est formée de la majorité des travailleurs syndiqués du secteur privé, d'employés municipaux et d'employés des gouvernements provincial et fédéral. Sa composition ethnique illustre le caractère pluriculturel du Québec. À ces deux titres, elle est la centrale syndicale la plus représentative du Québec. La FTQ a participé au grand mouvement de libération nationale du Québec en luttant pour la francisation des entreprises, en œuvrant pour la francisation des succursales québécoises des syndicats canadiens et américains et en obtenant un statut particulier au sein du Congrès du travail du Canada (CTC). Comme le Parti québécois (PQ), qui a subordonné ses visées social-démocrates au nationalisme, elle a sacrifié, lors des Sommets de 1996, les intérêts des travailleurs à la nation. J'étudierai donc la FTQ comme microcosme du Québec à la lumière des quatre thèmes suivants : la francisation des entreprises ; la francisation des succursales québécoises des syndicats canadiens et américains ; la conquête d'un statut particulier au sein du CTC ; le consensus national sur le déficit zéro.
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