“F. JP Desbiens est né en 1927 et moi, en 1920. Nous sommes donc tous deux presque du même âge…
"D’abord, je suis Frère Mariste comme F. Jean-Paul Desbiens. Nos ancêtres habitaient Métabetchouan. J’ai fréquenté la même école que lui, à Métabetchouan, en 1927, dans ma prime jeunesse, car je suis né à Normandin, j’ai vécu à Chicoutimi de l’âge de 2 ans à 14 ans. Je suis parti pour le Juvénat de Lévis, chez les FF. Maristes, à 14 ans pour y entreprendre la formation. Je devais revenir à Chicoutimi, après une Licence es sciences à Laval, pour enseigner à l’École de Génie lors de sa 2e année d’existence…
"En 1946, je me trouvais professeur à notre Noviciat de St-Hyacinthe quand F. JPDesbiens est arrivé là à notre infirmerie souffrant de tuberculose. Je le rencontrais pour la première fois. Il était dans un état de faiblesse extrême.
"Je passe à 1952 où je me trouvais à Valcartier, notre École normale, où j’ai enseigné au F. JPDesbiens, cet élève brillant, et où j’ai été principal de cette École normale pendant plusieurs années. J’enseignais alors les mathématiques et la philosophie.
"Ensuite, j’ai eu le F. JPD comme professeur dans le personnel enseignant de Valcartier en 1953-54 en même temps que Martin Blais, ancien doyen de philosophie de Laval, qui, vous le savez, a été son collaborateur dans la préparation des Insolences.
"À Valcartier nous avons collaboré dans des projets d’éditions dans un petit organisme L’ENTRAIDE COMMUNAUTAIRE. Nous préparions ensemble des documents pour aider nos confrères professeurs de français. Nous avons travaillé ensemble dans la Direction de études afin de permettre aux confrères de suivre des cours de perfectionnement dans divers organismes universitaires ou autres.
"Ensuite, de 1966 à 1972, il était dans le personnel de la Province mariste de Desbiens dont je me trouvais Provincial.
"Dans la monographie que j’ai préparée pour faire connaître, dans un écrit de 40 000 mots environ, les diverses relations que j’ai eues avec lui refont surface ici et là…
"Enfin, quand, durant les dernières années de sa vie, F, JPD devait séjourner ici, à Château-Richer, pour y recevoir des soins spécifiques, je me trouvais alors ici dans la même communauté que lui. Je l’ai rencontré à plusieurs reprises dans les derniers jours de son existence… Je me trouvais même près de lui lors des dernières minutes de sa vie ici-bas…
"Voilà, dans les grandes lignes, les relations que j’ai pu avoir avec celui dont je viens de faire la monographie, LE FRÈRE UNTEL PARMI NOUS."
Laurent Potvin, frère mariste,
9 octobre 2008.
|